Aujourd’hui nous allons parler de la pissaladière aka le meilleur de la finger food niçoise et je vais partager avec vous ma version végétale de cette recette.

Il y a quelques mois, je vous avais déjà parlé d’une autre spécialité niçoise, naturellement vegan: la socca que j’aime revisiter au gré des saisons et de mes envies. Avec les journées qui rallongent et les beaux jours qui reviennent, j’ai de plus en plus envie de socca et de pissaladière, c’est l’apéro parfait à partager !

La pissaladière s’est végétalisée au fil du temps en quelque sorte grâce au tourisme (certain diront « à cause »). Au départ, l’ingrédient principal de la pissaladière était le « pissalat » du nissart « peis salat » qui signifie poisson salé. Cette petite crème de poisson très salée servait de base sous les oignons. Mais en raison de son fort goût qui ne plaisait pas à tout le monde, elle ne figure plus du tout ou alors que très rarement dans la pissaladière. Elle est parfois remplacée par des anchois entiers salés disposés dessus. Mais dans la majorité des cas, ça sera simplement oignons caramélisés et olives.

Cette nouvelle recette rentre dans le cadre de l’éco-défi du mois de Mai dont le thème est « manger local et végétal ».

Avec une quinzaine d’autres blogueuses, Natasha du blog « Echos-Verts » nous a invité à créer des recettes printanières végétaliennes réalisées principalement à partir des délices de nos régions ou des pays voisins afin de proposer 1 semaine de menu 100% local.

Après avoir aborder le mois dernier la découverte de l’alimentation locale en PACA, c’est donc naturellement que j’ai choisi non seulement une recette de ma région mais également des ingrédients locaux, de saison et bio.

Si vous venez en vacances dans la région et que vous avez envie d’une spécialité locale, la pissaladière se trouve facilement dans toutes les boulangeries, en tout cas à Nice et ses alentours c’est sûr. Nous on est assez fan de celle de Bread, notre boulangerie bio qui en propose une délicieuse, à base d’ingrédients locaux et 100% vegan.

Mais il est assez facile de la faire soit même si on connait quelques astuces de base. La pâte est une pâte à pain croustillante, que je trouve tellement fabuleuse que je l’utilise comme pâte pour mes pizzas : elle est rapide, facile, super pratique et inratable, pas de prise de tête avec la pousse de la pâte etc… Pour la garniture, vous n’avez besoin que d’oignons, d’huile d’olive, d’un peu de thym, de laurier, et d’olives de Nice pour les puristes. Et c’est tout.

La pissaladière est donc un apéro ou un encas qui peut se faire facilement à la dernière minute en cas d’urgence vu que la pâte n’a pas besoin d’être levée !

Avant de rentrer dans les détails de la recette, je vais vous parler des produits utilisés qui sont 100% locaux. Le thème était d’utiliser que des produits locaux, en tout cas le maximum, et j’ai joué le jeu à fond.

J’ai choisi une farine de petit épeautre de Haute Provence dont je suis totalement fan depuis que je l’ai découverte. Les oignons, laurier et thym viennent du marché et de mon micro jardin sur la terrasse. J’ai utilisé ici des oignons nouveaux car c’est la saison au lieu des traditionnels oignons jaunes pour cette recette. L’huile d’olive et les olives viennent également de mon producteur local qui se trouve dans l’arrière-pays à Saint Blaise pour être précise. Et le sel vient de Camargue. Difficile de faire mieux. Hormis la poudre à lever qui vient de « France », tout est du coin. Dans cette recette j’ai utilisé de l’ail des ours que j’ai trouvé dans une forêt à La Colle sur Loup juste derrière chez moi, mais habituellement je me procure mon ail au marché local.

Je vais vous parler un peu des produits de la région…

La farine de petit épeautre

 

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La farine de petit épeautre de Haute Provence est surnommée « le caviar des céréales », et oui ce produit est exceptionnel ! Ses qualités nutritionnelles sont incomparables. Elle contient les 8 acides aminés essentiels à l’organisme. Elle n’est pas modifiée génétiquement. Sa composition riche et équilibrée en minéraux et sa teneur intéressante en caroténoïdes lui confère de nombreux bienfaits diététiques.

 

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Les producteurs de Haute Provence se sont attachés à conserver l’origine des semences. Le petit épeautre se distingue par son faible taux de gluten. Il est toléré par les personnes qui ont une sensibilité au gluten. Pas besoin d’être « sensible » pour s’apercevoir de ses bienfaits, moi qui ne le suis pas je vois quand même la différence, il est très digeste.

Les olives de Nice

L’Olive de Nice appelée « Caillette » est une olive au goût unique. Gorgée de soleil, elle est très caractéristique et a un goût fruité. Sa couleur naturelle a de multiples nuances allant du vert-jaune, marron-rouge, violet au noir.

 

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Produite entre mer et montagne, elles sont mises en saumure de façon traditionnelle dans un sel de mer naturel pendant 4 mois afin de la désamériser. Elles bénéficient aujourd’hui d’une Appellation d’Origine Protégée. Si vous y goûtez vous ne pourrez plus aimer d’autres olives. Et si vous pensez ne pas aimer les olives, il y a de forte chance que vous aimiez celles-ci ;-)

 

L’huile d’olive

 

 

Les AOP « Huile d’olive de Nice » et « Olive de Nice » partagent la même aire d’appellation, elle s’étend sur 99 communes du département des Alpes-Maritimes, en coteaux et collines, du Pays Grassois au Pays Mentonnais. La caractéristique principale de cette oliveraie est son implantation en restanques.

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Sel de camargue

Lors de notre dernier road trip en Camargue nous avions fait une razzia sur le sel et on en a ramené pour 10 ans ! Oui pas besoin d’aller en Vendée, en Loire-Atlantique ou dans l’Himalaya pour avoir du sel. Autant se servir au plus près quand on a cette chance.

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Le site d’Aigues-Mortes est magnifique. La coloration rose de l’eau est liée à la prolifération de micro-organismes. Les salines d’Aigues-Mortes sont la 2ième richesse biologique mondiale après la forêt tropicale.

Je ne vais pas vous reparler des maraichers du coin, j’en ai déjà parlé dans mon précédent article sur comment manger local, bio et vegan en PACA.

Maintenant ce n’est pas tout, place à la recette de LA pissaladière !

 

pissaladière

Ingrédients pour la pâte

  • 320 g de farine de petit épeautre
  • 1 sachet de poudre à lever (7 g)
  • 20 cl d’eau
  • 6 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à café de sel

Ingrédients pour la garniture

  • 800 g d’oignons jaunes (de préférence)
  • 2 feuilles de laurier
  • 5 branches de thym
  • 2 gousses d’ail
  • Olives de Nice
  • Sel
  • Sucre (facultatif)

Préparation de la garniture

  • Émincer très finement les oignons et l’ail.
  • Les faire revenir dans de l’huile d’olive avec le laurier et le thym. (Si vous n’en avez pas utiliser des herbes de Provence séchées).
  • Ajouter du sel et éventuellement du sucre mais ce n’est pas obligatoire.
  • Couvrir et laisser compoter pendant environ 1h sur feu doux. Les oignons vont dorer et se caraméliser.

Pendant ce temps faire la pâte.

Préparation de la pâte

  • Dans un saladier ajouter la farine, la poudre à lever, l’eau, l’huile d’olive, et le sel.
  • Mélanger le tout avec une spatule jusqu’à obtenir une pâte collante mais lisse (elle ne se travaille pas à la main). Même technique que pour ma pâte à pizza -> ici
  • Huiler un moule à pizza (ou mettre sur une plaque allant au four) à l’aide d’un pinceau.
  • Glisser la pâte à l’aide de la spatule sur le moule, fariner légèrement pour ne pas que la pâte colle à vos doigts et l’étaler avec les mains de façon uniforme.
  • Pas de temps d’attente. Une fois que les oignons sont confits, enlever les feuilles de lauriers et les branches de thym.
  • Mettre la garniture sur la pâte de façon uniforme.
  • Mettre au four pendant 40 min sur T7 (210°C) (attention ça peut varier selon les fours !)
  • Sortir du four, couper en morceaux et ajouter les olives sur les morceaux de pissaladière et quelques fleurs d’ail des ours si vous en avez.
  • Servir chaud ou tiède.

La pissaladière se conserve plusieurs jours au frigo. Elle se réchauffe facilement au four, elle est même meilleure et ne perd absolument pas de son croustillant au contraire. Je vous conseille même de la préparer en avance, pas de stress de dernière minute comme cela.

pissaladière

Et si vous réalisez cette recette, n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé en commentaire ou à partager vos photos, c’est toujours un plaisir de vous lire !

Nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour la 2ème recette de cet éco-défi, un dessert réalisé par Lorelei avec un fruit qui vient tout juste de faire son retour sur les étales de marché …

Télécharger gratuitement 4 E-books de recettes

pissaladière

Un grand merci à Natasha d’Echos-Verts d’avoir réuni en 4 E-books les recettes printanières, locales et végétales de 15 blogueuses et de les avoir mis gratuitement en téléchargement. N’attendez plus pour découvrir ces 28 recettes  !

 

 

 

 

Des navets ça vous tente ? Ok j’avoue, ça n’envoie pas du rêve comme légume :-) J’ai longtemps boudé ce légume que j’utilisais dans la soupe ou pour faire des bouillons de légumes… et encore. Je reste un peu traumatisée car petite dans un plat je les confondais avec les pommes de terre. Non non, toi petit navet on était prédestiné à pas être copain du tout.

Puis je l’ai redécouvert ou découvert même je dirais, grâce à mon marché bio. Chaque printemps je suis contente de retrouver ce légume que j’ai toujours trouvé curieux, fort et pas très agréable en bouche. Mais ces navets je peux vous dire que je les adore. Déjà ce sont des navets nouveaux tout petits et tout mignons. Et ils ont un super parfum tout doux, je les mange même crus parfois. Dans le navet je garde tout. Les fanes finissent soit à l’extracteur soit dans une soupe printanière, tout comme leurs copines les fanes de radis qui subissent le même sort.

Mais aujourd’hui j’avais envie de vous partager cette recette qui m’a fait re-aimer les navets : les navets glacés. C’est la première fois que je les fais en version vegan d’ailleurs. C’est à dire que je remplace le miel de romarin par du sirop d’agave et du romarin frais fleuri qui vient du marché également. Et je n’ai pas du tout était déçue ! Avec l’orange c’est pas mal du tout. Ces petits navets fondent dans la bouche :-)

J’ai décidé d’accompagner ces navets avec un pistou aux fanes de navet. Et oui tout se mange dans le navet !

Mais, pistou ou pesto ? Aucun des deux en fait. Dans le pesto il y a du parmesan et des pignons mais dans le pistou il n’y a rien de tout ça juste de l’huile, de l’ail. Ici j’ai fait entre les deux un pistou avec des oléagineux donc en mode freestyle pour changer ;-)

Navets glacés

Ingrédients

Navets glacés à l’orange et romarin fleuri

5 navets nouveaux
1 orange
Romarin fleuri
20 g de sirop d’agave
Huile d’olive
Eau
Sel
Poivre

Pistou de fanes de navets

Fanes de 5 navets
1 gousse d’ail
40 g de noix de cajou et d’amandes
25 g d’huile d’olive
Sel
Mélange de baies (ou poivre)

Préparation des navets glacés à l’orange et romarin fleuri

Navets glacés

Pas besoin d’éplucher les navets nouveaux, la peau est super fine et se mange. Couper les fanes et les réserver pour le pistou. Laisser les navets entiers.
Les faire légèrement dorer dans de l’huile d’olive.
Zester l’orange, puis presser son jus.
Ajouter dans la poêle le sirop d’agave, le zeste de l’orange, le jus de l’orange pressée, le romarin et de l’eau à mi-hauteur.
Recouvrir d’un papier sulfurisé de la taille de la poêle et faire une cheminée au milieu, laisser le jus réduire à petite ébullition.
Enlever le papier sulfurisé quand les navets sont cuits (planter un couteau pour voir si c’est tendre).
Arroser les navets du jus restant et ce jusqu’à complète évaporation. Les navets doivent être brillants et colorés mais pas trop caramélisés (bon après on fait ce que l’on veut).

Préparation du pistou de fânes de navet

 

Navets glacés

Pour le pistou il suffit de mixer tous les ingrédients (fanes, ail, noix de cajou, amande, sel, poivre, huile d’olive) jusqu’à ce que ça fasse une pâte homogène.
Ajuster l’assaisonnement si nécessaire.

Astuces

Appliquer cette technique de cuisson avec n’importe quels légumes. Pareil pour le pistou.

 

 

 

 

Les nems, encore un plat qui invite aux voyages. De plus il n’y a rien de plus simple à faire. Oui oui je vous assure. Ça vous semble peut-être compliqué, réservé aux cuisinièr(e)s aguerri(e) ? On me le répète assez souvent, mais je vous assure une fois le coup de main attrapé, c’est vraiment super simple. Tout est question de doigté ;-)

C’est grâce à la cuisine asiatique que j’ai commencé à apprécier la cuisine végétale. J’aime tellement cette cuisine simple, légère et épicée qui met en avant les légumes. Cette cuisine est une explosion de saveurs en bouche.

À la maison cette recette est devenue un grand classique. C’était une des premières recettes que j’ai créée au début de notre véganisme et j’ai enfin décidé de la partager avec vous. Il est assez rare que je refasse une recette à lettre, mais celle-ci en fait partie, sauf que dernièrement j’y ai ajouté des shiitakes.

Pour faire des nems il suffit de pas grand chose : des feuilles de riz, des légumes, des céréales ou des légumineuses qui apporteront de la consistance au plat. Il m’arrive de faire des nems avec uniquement des légumes, c’est aussi bon, juste moins consistant, tout dépend de l’appétit que l’on a et de nos besoins.

Il n’y a rien de compliqué, utilisez juste les légumes à disposition. Ici ça sera blette et shiitakes. Pourquoi ? D’abord parce que la blette est un légume de saison et que l’on a à profusion dans le sud-est de la France, j’ai donc naturellement utilisé ce légume dans cette recette. Ensuite les shiitakes, parce qu’ils ont un goût assez prononcé et c’est la touche asiatique du plat. C’est également ma dernière lubie ! Je les mets partout en ce moment. Et enfin les lentilles corail parce que j’avais envie de changer des traditionnelles vermicelles de soja et que j’aime explorer des saveurs différentes.

Il faut toujours que j’apporte une nouveauté quand je refais un plat, cette fois ça sera au niveau de la sauce, que je fais à base de lait coco. Ça faisait un moment que j’avais envie d’essayer et je n’ai pas été déçue.

Ces nems ont une saveur qui change des traditionnels nems vietnamiens c’est certain… ils ont plutôt une saveur indienne : entre les blettes, les lentilles corail et les épices utilisées, ingrédients souvent utilisés dans la cuisine indienne.

Ingrédients Nems

Ingrédients pour 12 nems aux blettes, shiitakes et lentilles corail

12 galettes de riz de de 22 cm (ou 16 pour des galettes de 18 cm)
100 g de lentilles corail
30 g de shiitakes déshydratés
1 bouquet de blette
1 aillet (1 gousse d’ail)
1 oignon nouveau (1 petit oignon)
1 petit piment
Gingembre en poudre
Curry en poudre
Huile d’olive

Ingrédients pour la sauce nems

Sauce tamari
Purée de cacahuète
Lait de coco
Citron
Piment
Eau (option)
Coriandre et/ou menthe fraîche.

Allumer le four T8 ou 240°.

Je préfère cuire les nems au four. À la base j’ai voulu essayé une version plus « light » et depuis je ne les fais que comme ça, tout simplement parce que c’est plus pratique selon moi. En effet tous les nems cuisent en même temps et j’utilise moins d’huile pour le coup. Après chacun fait comme il veut. Si vous avez une friteuse, ou sinon avec de l’huile dans une casserole (ou une poêle) ça marche aussi très bien !

Préparation de la farce

Mettre à tremper les champignons shiitakes dans de l’eau pendant 15-20 minutes.
Cuire les lentilles pendant 15 minutes.
Pendant ce temps, émincer : ail, oignon et piment (enlever les graines si vous n’aimez pas trop pimenté). Faire revenir le tout dans une poêle huilée préalablement.
Séparer les côtes des feuilles de blettes. Émincer les côtes et les ajouter à la poêle. Ajouter ensuite les feuilles ciselées, les shiitakes émincés avec un peu de tamari et laisser mijoter.
Une fois que les lentilles sont cuites les ajouter à la farce. Mélanger bien le tout.
Rectifier l’assaisonnement si besoin.

 

FarceNems

Une fois la farce cuite confectionner les nems

Faire tremper une feuille de riz dans de l’eau tiède. Personnellement je mets de l’eau dans une poêle que je fais légèrement chauffer. Je trempe la feuille dedans 10 sec, j’égoutte et je mets sur la planche en bois. La feuille doit être bien souple sinon elle casse et pas trop humide sinon elle ne collera pas.

Ajouter une cuillère à soupe de farce sur la partie basse de la feuille. Rabattre la feuille du bas sur la farce, roulé un peu en pressant, rabattre à gauche et à droite puis rouler en pressant bien mais pas trop pour ne pas casser la feuille. Tout est question d’habitude. Si ça casse recommencer ;)

Mettre les nems sur une plaque huilée allant au four puis une fois tous les nems confectionnés, repasser un coup de pinceau huilé sur tous les nems.

Et c’est parti pour 20 minutes de cuisson environ selon la taille de vos nems. Retourner à moitié de cuisson. Mais attention que ça soit cuit sinon en les retournant ils vont coller et se casser. Au pire si c’est le cas tant pis, ils ne seront pas moins bons, juste pas très beaux ;-)

Pour la sauce

Mélanger de la sauce tamari, du lait coco, un peu de piment, de la purée de cacahuète (ou autre oléagineux), du citron. Les quantités c’est selon les goûts, ajustez selon votre préférence : si vous préférez une sauce plutôt épicée ou douce, ajoutez plus ou moins de piment, de lait coco ou de purée. Allonger la sauce avec un peu d’eau si vous voulez qu’elle soit plus diluée.

Manger chaque nem enroulé dans une feuille de salade avec quelques feuilles d’herbes aromatiques au choix : coriandre et/ou menthe. Puis tremper dans la sauce. Mmmmh un vrai délice !

Astuces

Ajouter des protéines de soja texturés si vous êtes friands des simili-carnés.
Ajouter du curcuma et du gingembre frais, ça change des épices en poudre.
Remplacer les blettes par les épinards pour varier les plaisirs par exemple.
Faites de même avec les champignons, il existe une multitude de variétés de champignons, de quoi s’amuser selon les saisons et ses envies ;-)
S’il vous en reste en trop il est tout à fait possible de les réchauffer au four le lendemain.

 

Et vous, vous les aimez comment les nems végétaliens ?

 

 

 

À l’approche des fêtes de Pâques, vous craquerez bien pour des douceurs chocolatées, vegan bien-sûr :). Il n’y a pas de raison pour que nous n’ayons pas droit à nos chocolats en cette période. J’ai donc décidé de mettre le chocolat à l’honneur avec l’une des rares recettes sucrées que j’aimais faire avant d’être vegan : les truffes.

J’ai voulu reproduire la texture et le goût d’une truffe classique tout en ajoutant une touche freestyle : la poudre de wasabi.

J’ai découvert l’association chocolat-wasabi il y a quelques années et je l’avais déjà testée en mousse mais c’est une première pour les truffes. J’ai toujours aimé détourner le chocolat en le mariant avec des goûts épicés comme le gingembre, le poivre ou encore les baies de Sichuan. Vous avez déjà essayé ? Ça sort vraiment des sentiers battus et ça donne une alternative sucrée-salée aux éternels chocolats de Pâques dont il n’est pas évident de trouver une version vegan …

Il y a quelques semaines, nous vous avions parlé du petit colis reçu par Keimling pour découvrir quelques uns de leurs produits. Après la farine de coco dans le Love Fondant, j’ai testé pour cette recette les fèves de cacao pur.

Ce produit m’avait toujours intriguée, je me demandais si ça pouvait se manger tel quel, si c’était bon au goût, si j’allais devoir les travailler … et finalement quand j’ai reçu le paquet, j’en ai goûté une comme ça et c’était délicieux. Alors bien sûr,  quand on est habitué aux chocolats industriels bourrés de lait et de sucre, le choc doit être assez important. Mais quand on est amateur de « vrai » chocolat, le goût est intense avec une pointe d’amertume. Mélangé à la douceur des truffes, il n’en sera que meilleur.

Sans oublier que le cacao cru est un allié de taille pour votre santé, c’est une source naturelle de magnésium, de fer et de vitamine C. Il est également anti-oxydant, brûle graisse et contient de la théobromine ce qui vous mettra d’excellente humeur :) Son prix est un peu élevé à l’achat mais vous en mangerez avec parcimonie.

J’avais déjà réalisé une recette de truffes crues cet automne qui suivait vraiment les codes de la raw food en utilisant les dattes comme base. Mais cette nouvelle version est différente, elle ressemble à la version traditionnelle mais en mode vegan et toujours crue. J’ai remplacé le beurre par de l’huile de coco, le sucre par du sirop d’agave et le chocolat pâtissier par du chocolat cru.

Pour l’enrobage des truffes, j’ai opté pour la poudre de cacao cru d’un côté et la poudre de wasabi de l’autre. Rassurez-vous, la poudre de wasabi n’est pas vraiment forte, elle relève simplement le goût de la truffe.

Il n’y a que 6 ingrédients dans cette recette, elle est donc très simple à réaliser, elle ne nécessite pas de temps de repos au frigo, vous pouvez la faire avec vos enfants ou votre famille le jour même et les déguster directement.

Découvrez la recette dans une courte vidéo qui vous aidera à faire les bons gestes pour la préparation de ces truffes puis la recette détaillée dans la suite de l’article.

Ingrédients pour 14 Truffes choco-wasabi

 

  • 50 g de poudre de cacao cru
  • 14 fèves de cacao pur de Keimling
  • 20 g d’huile de coco
  • 50 g de sirop d’agave
  • une pincée de sel rose de l’Himalaya (ou sel marin)
  • Poudre de cacao cru et poudre de wasabi pour l’enrobage

truffe-ingrédients

Faire la ganache

Faire fondre l’huile de coco si elle n’est pas molle comme du « beurre ».                             Ajouter dans un récipient l’huile de coco, la poudre de cacao, le sirop d’agave, et le sel.
Mélanger jusqu’à ce qu’à formation d’une pâte homogène. Si on respecte les proportions il n’est pas utile de mettre le mélange au frigo avant de les travailler.

Former les truffes

Prendre l’équivalent d’une bonne cuillère à café de ganache, mettre en son centre la fève de cacao pur puis former une boule en roulant avec les deux mains. Répéter l’opération 14 fois.

La ganache ne doit pas coller aux doigts lorsque vous formez les truffes.

Enrober les truffes

Une fois les truffes formées, les rouler alternativement dans la poudre de cacao et dans la poudre de wasabi pour obtenir des truffes noires et vert clair.

Vous pouvez déguster les truffes à température ambiante ou après les avoir laissées reposer un peu au frigo avant de servir. Tout dépend de vos goûts, si vous les aimez moelleuses et fondantes ou plutôt fraiches et fermes.

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Trucs & astuces

  • Si vous avez peur que les truffes au wasabi soient trop fortes, vous pouvez mélanger la poudre de wasabi avec du sucre glace.
  • Vous pouvez laisser libre court à votre imagination pour l’enrobage : poudre de thé matcha, gingembre confit, graines de toutes sortes, coco râpée … J’ai, par exemple, découvert qu’il existait des graines de sésame au wasabi, ça a l’air délicieux et je vais essayer cette alternative pour une prochaine fois.
  • Si vous n’avez pas de cacao cru, vous pouvez bien évidemment faire ces truffes avec de la poudre de cacao torréfié. La seule différence sera au niveau de la qualité nutritive de ces truffes.

 

 

Que mangent les vegans ? Haha that is THE question. En fait il y a autant de façons diverses de manger vegan que de manger « omnivore ». On peut se nourrir de junk food vegan, manger cru/cuit, sans gluten, manger raw till 4, ou s’adonner au crudivorisme. Faites votre choix … ou faites comme moi, un mélange de tout ça en mode freestyle selon vos envies. Suivez-moi pour une journée dans mon assiette !

Aujourd’hui, en ce 20 mars, c’est la Journée sans viande, et ça tombe bien, ça donne une bonne occasion de montrer qu’on peut se nourrir facilement et ce, de manière équilibrée, gourmande et saine, sans cruauté.

Mais comment mangent les vegans ? Comment ne pas être carencé ? Comment remplacer la viande ? Quelle quantité de céréales consommer pour remplacer les protéines ? Mais les graines, oléagineux et autres fruits secs ce n’est pas trop gras ?! Bref on se pose beaucoup de questions.

En fait il n’y a pas de règle, tout dépend de vos besoins, de l’énergie dépensée etc… mais il n’y a pas de repas type. Il suffit de manger de tout et surtout de tous les légumes et fruits, et privilégier les légumes verts qui sont très importants et regorgent de nutriments et micro nutriments.

On veut vous imposer de manger de telle ou telle façon, davantage au petit déjeuner et peu le soir par exemple. Mais il faut avant tout écouter votre corps, si vous n’avez pas du tout faim le matin, pourquoi se forcer ? Si vous mourrez de faim le soir, pourquoi se contenter d’un bol de soupe ?

Le plus important est d’éviter les frustrations, de manger des aliments qui nourrissent vraiment le corps et de savoir ressentir la satiété. Ce n’est pas évident de savoir quand on a atteint la satiété, je me rends bien compte moi-même, quand je mange des aliments « addictifs » genre des pizzas ou des pâtes, je vais continuer à en manger par gourmandise sans me demander si j’ai encore faim. Alors que quand je mange des crudités, quand ça ne passe plus, ça ne passe plus. Ça veut tout dire, la satiété est plus facile à détecter face aux aliments vivants.

Certains (pour ne pas citer de nom) vont dire qu’il ne faut pas manger trop de fruits car c’est plein de sucre. Certes, mais ce sont de bons sucres, essentiels au fonctionnement du corps ! Depuis un an, j’ai énormément augmenté ma consommation de fruits et j’ai perdu beaucoup de poids.

Pour que les cellules fonctionnent il faut du glucose mais du bon glucose. Et non, ce ne sont pas les protéines qui sont le nutriment le plus important comme on entend partout ou comme les industriels de la viande nous ont bien briefés pour nous en faire consommer à profusion … Je rappelle que les protéines il y en a plein dans les fruits et les légumes. Enfin « plein », juste ce qu’il faut quoi.

Personnellement je ne me pose plus de question, je ne fais plus de calcul, j’écoute mon corps et mes envies et tout se passe très bien depuis. Je suis principalement raw till 4, mais je mange aussi de la junk food vegan, je peux manger avec ou sans gluten, il n’y a pas d’obligation, il faut juste se faire plaisir ! Je prends autant de plaisir à manger une pizza un vendredi soir qu’une assiette de fruits juteuse et colorée le matin.

Pour illustrer une journée type dans mon assiette en cette période de fin d’hiver, début de printemps, je vous propose une petite vidéo ! Bon ce jour là je vous avoue que j’ai beaucoup mangé mais il y a eu des tentations (retour du marché avec plein de fruits et défi de Lorelei …)  :-D

Vidéo : Une journée dans mon assiette

 

Au réveil

Une journée dans mon assiette

Chaque matin pour commencer la journée, je bois un grand verre de jus de citron pressé dans de l’eau tiède, histoire de se réhydrater après une bonne nuit de sommeil.

Petit-déjeuner

Une journée dans mon assiette

Ensuite dans la matinée, je bois un jus ou un smoothie et/ou des fruits à la croque selon la faim. J’ai la chance d’habiter une région où tout l’hiver j’ai pu avoir oranges, kiwis, citrons, kumquats, pommes, poires à profusion. Parfait pour être en forme dès le matin.

Déjeuner

Une journée dans mon assiette

Le midi chez moi est une notion un peu étrangère :) Il est très rare que je mange à midi pile, je laisse plutôt trainer jusqu’en début voire milieu d’après-midi ! Parfois il peut même m’arriver de ne pas manger avant le soir car mon jus m’a bien nourrie. Mais sinon pour le déjeuner c’est soit salade de crudités ou makis crus que j’affectionne particulièrement en ce moment…

Goûter

 

tarte au citron meringuée

 

Le jour où j’ai tourné cette vidéo, Lorelei faisait sa recette de tarte au citron pour le blog. Du coup, je me suis laissée tenter par une petite tarte au citron meringuée pour le goûter (enfin le goûter-apéro plutôt vu l’heure). Mais en règle générale je ne prends pas de goûter. Si j’ai un petit creux, je mange des fruits secs et des oléagineux (dattes, raisins secs, noix de cajou, amandes).

Dîner

Une journée dans mon assiette

Le soir, en cette saison, c’est très souvent un plat chaud (risotto, pâtes aux légumes, pizzas, wok ..). Mais en ce moment, je suis assez monomaniaque sur les légumes vapeurs (pommes de terre, brocoli, céleri, chou-fleur, patates douces, courges …). D’abord parce que c’est pratique et rapide à faire, et en plus j’adore les pommes de terre vapeur. Je les mange tout simplement avec l’huile d’olive du petit producteur bio de mon marché qui est à tomber, et accompagnées souvent d’une bonne salade et d’herbes aromatiques (bon là il n’y avait plus de salade pour le coup). Je ne mange jamais de dessert en fin de repas, je les préfère en dehors des repas. Mais j’ai toujours fait ça, même avant d’être vegan.

 

 

 

 

Une tarte au citron meringuée vegan ? Ce dessert à base de tonnes de beurre et d’œufs ? Comment est-ce possible ? C’est le défi que je vais relever aujourd’hui en vous proposant en plus une version sans gluten.

En début de mois je vous avais demandé quel était votre dessert préféré et j’ai choisi cette recette dans vos réponses. Ça tombe très bien parce que c’est également un de nos desserts favoris avec Edelweiss et il est très populaire dans notre région (Sud-est).

Comme à chaque fois que je tente de véganiser une nouvelle pâtisserie, je me base sur la recette « normale » et je fais des tests pour trouver la meilleure alternative possible en utilisant les équivalences végétales.

Vous connaissez l’aquafaba ? Cette découverte faite par Joël Roessel and Goose Wohlt qui a révolutionné le monde végétal et a ouvert de nouvelles perspectives pour nos desserts préférés ? Non !? Alors ça va changer votre vie : il suffit d’utiliser le liquide de cuisson des pois chiche en remplacement des blancs d’œufs. Oui, oui, vous avez bien lu : pois chiche. Pas de crainte, ça n’aura absolument pas le goût de pois chiche. Quoi de mieux alors pour faire une meringue 100% végétale ?

Pour la base de cette tarte au citron meringuée, j’avais dans l’idée de faire une pâte sablée comme fond de tarte et je voulais à nouveau utiliser ma farine chouchou : la farine de coco dont je vous avais déjà parlé dans mon dernier défi. Pour remplacer le beurre, j’ai opté pour l’huile de coco. Mais lorsque j’ai sorti la pâte du four, elle était trop friable et je savais qu’elle ne tiendrait jamais en fond de tarte mais elle avait très bon goût. Du coup, l’erreur de mon premier test m’a donné l’idée de cette version revisitée en mode verrine. J’ai utilisé ce fond de tarte comme du crumble.

Pour la crème, c’était à mon avis le plus simple, il suffisait de remplacer le beurre et les œufs par de la crème végétale, de l’huile de coco et un peu d’agar-agar et de fécule pour avoir la consistance idéale. Elle avait un très bon goût citronnée et n’était pas du tout lourde ni grasse.

J’appréhendais quand même un peu la partie meringue. J’avais déjà monté des blancs en neige avec de l’aquafaba en mode salé mais c’était une première pour le sucré. J’avoue que j’avais un peu peur de sentir quand même le goût du pois chiche mais absolument pas ! Le résultat est vraiment bluffant, je pense qu’on le fait goûter à n’importe qui, personne ne soupçonnera la présence de liquide de pois chiche dans ce dessert. Je l’avais apporté à un repas de famille et personne ne voulait croire que ce n’était pas des œufs ! Ils ont été bluffé par le visuel et le goût. Faites l’expérience avec vos proches, ils n’en reviendront pas.

Au final cette recette est beaucoup plus simple que la recette traditionnelle et j’ai été étonnée par la rapidité avec laquelle j’avais fini. Je m’attendais à y passer quelques heures mais en 30 minutes c’était fait. Et surtout le résultat était vraiment semblable à la « vraie » tarte au citron. Qu’on ne me fasse plus croire qu’on est obligé d’utiliser des produits animaux pour faire de bons desserts !

 

Ingrédients pour 4 verrines de tarte au citron meringuée

 

Pour la pâte crumble :

  • 35 g d’huile de coco désodorisée (texture crémeuse)
  • 25 g de sucre complet
  • 25 g de farine de coco
  • 25 g de poudre d’amande
  • 1 pincée de sel

Pour la crème de citron :

  • 60 ml de citron bio (le jus de 2 citrons)
  • Zestes d’un citron bio
  • 200 ml de crème végétale (soja, riz, amande …)
  • 2 cuillères à soupe d’huile de coco désodorisée
  • 2 cuillères à soupe de sirop d’agave (ou plus si vous aimez votre crème bien sucrée)
  • 25 g de fécule de maïs
  • 1/2 cuillère à café d’agar-agar
  • un peu de curcuma en poudre pour la couleur (optionnel)

Pour la meringue :

  • 75 cl d’aquafaba bien froid (jus de pois chiche de cuisson)
  • 75 g de sucre glace
  • le jus d’1/2 citron

Préparation de la pâte crumble

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Préchauffer le four, T°5 (150°C).

Commencer par la préparation de la pâte, elle cuira pendant le reste de la recette.

Mettre dans un saladier le sucre, la farine de coco et la poudre d’amande. Mélanger avec les doigts puis ajouter peu à peu l’huile de coco qui doit avoir une texture crémeuse, un peu comme du beurre mou. Mélanger tous les ingrédients ensemble jusqu’à obtenir une consistance de pâte sablée. Émietter la pâte sur une feuille de papier cuisson puis enfourner pendant environ 20 minutes. Recouvrir si la pâte commence à trop brunir.

Préparation de la crème citronnée

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Pendant ce temps, verser dans une casserole tous les ingrédients : la crème végétale, le jus de citron + les zestes, le sirop d’agave, l’huile de coco, l’agar-agar et la fécule de maïs (et du curcuma en poudre pour la couleur). Mélanger tous les ingrédients ensemble au fouet puis commencer à faire chauffer à feu moyen-doux. Mélanger sans cesse au fouet jusqu’à obtenir une consistance épaisse, c’est assez rapide, moins de 5 minutes. Dès que c’est le cas, retirer du feu, verser dans un bol et faire refroidir. Placer au réfrigérateur.

Préparation de la meringue végétale

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Pour la meringue, prendre le liquide de jus de pois chiche bien frais, le mettre dans un saladier ou un mixeur batteur. Battre ce jus pendant quelques minutes et quand il commence à monter, ajouter peu à peu le sucre glace et le jus de citron. Battre encore quelques minutes (c’est plus long que les blancs en neige classique) jusqu’à obtenir une consistance bien ferme. Il ne faut pas hésiter à les battre longtemps et ne pas faire comme moi, l’impatiente, sinon ils vont retomber un peu vite ;-)

Montage de la tarte au citron meringuée en mode freestyle

Prenez le contenant de votre choix (verre, bol, bocal, verrine) et émiettez la pâte crumble au fond du verre.

Ajoutez la crème de citron bien fraîche sur le crumble à l’aide d’une cuillère.

Puis déposer la meringue sur le dessus. Si vous voulez lui donner une forme spéciale, utilisez d’une poche à douille, sinon une cuillère suffit.

Puis, vous pouvez remettre un peu de crumble en décoration ou alors prendre un chalumeau et brûler le dessus de la meringue pour lui donner un goût caramélisé et croquant. Mais attention, le chalumeau fait un peu fondre les blancs s’ils ne sont pas bien fermes.

Ou vous pouvez faire une verrine sur deux étages :

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Trucs & Astuces

Vous pouvez préparer le crumble et la crème à l’avance.

J’ai utilisé une huile de coco désodorisée mais si vous aimez le mélange coco-citron, vous pouvez très bien utiliser une huile non désodorisée.

La crème proposée ici est assez acide et peu sucrée lorsqu’elle est dégustée seule mais une fois le tout assemblé, c’est contrebalancé par le crumble et la meringue et on trouve un équilibre parfait. Mais si vous aimez la crème au citron plus sucrée, n’hésitez pas à rajouter du sirop d’agave ou autre sirop sucrant.

Montez les blancs en neige seulement au moment d’assembler les éléments du dessert et déposez les sur la tarte au dernier moment afin qu’ils tiennent bien.

Et maintenant, le plus important : régalez-vous !

 

Si vous réalisez ma recette ou n’importe quelle recette du blog, n’hésitez pas à nous l’envoyer sur Instagram – @veganfreestyle – c’est toujours un plaisir de voir et de partager vos créations !

Comme chaque mois, si vous avez des envies pour mon prochain défi, laissez-moi vos idées dans les commentaires sur le blog ou sur les réseaux sociaux.

Rendez-vous le mois prochain pour un nouveau défi sucré !

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