Pas évident de savoir comment organiser sa cuisine quand on change d’alimentation !
Quand on souhaite devenir vegan ou végétaliser son alimentation, on se fait une montagne de tous les changements que nous allons devoir opérer.
Et organiser sa cuisine ou devrais-je dire les réorganiser nous semble aussi compliqué de la construction des pyramides d’Egypte.
Il existe pourtant des astuces qui vont vous simplifier la vie et vous aider à surmonter cette étape importante mais pas si terrible promis !
Je vous propose ici 9 idées faciles à mettre en place pour organiser sa cuisine et ses placards quand vous changez d’alimentation.
Faire des listes et partir à la découverte de nouvelles saveurs
Listez toutes les choses dont vous pensez ne pas pouvoir vous passer (beurre, fromage, viande, œufs, lait …) et regarder quelles alternatives végétales existent. Vous serez surpris. Commencer par en acheter 1 ou 2 pour tester.
N’ayez pas peur du manque. Sachez que pour chaque ingrédient que vous aimez, il existera une multitude d’alternatives végétales, même les choses qui vous paraissent impossible à végétaliser le sont.
Encore un vieux steak qui traine dans le congelo ? Une fois terminé, profitez en pour découvrir un simili-carné comme le seitan, le steak végétal ou les nuggets. Il y a encore quelques années on ne trouvait les simili que dans les magasins bio et pour un certain budget mais aujourd’hui, tous les supermarchés proposent des alternatives végétales et certaines à prix mini.
Acheter de nouvelles choses
4. Ayez les bons ingrédients dans votre placard. Il est indispensable d’avoir toujours d’avance un paquet de légumineuses et de céréales pour préparer des petits plats simples et rapides : du riz, des lentilles vertes ou corail, du quinoa, des pâtes. Rien de forcément bien folklorique mais juste pratique et facile à préparer.
5. Faites le plein d’épices. Ce sont les épices qui donneront le goût à vos recettes : curry, curcuma, cumin, paprika, piment doux, gingembre, herbes de Provence … testez toutes celles qui vous font envie !
6. Achetez de la B12 : la seule chose dont vous aurez besoin est de vous supplémenter en B12. On pense toujours que c’est un problème de vegan mais tout le monde devrait faire attention à sa B12.
Faire des tests
7. Trouvez des recettes végétales simples et réalisez vos premières recettes avec vos ingrédients préférés. Vous trouverez des centaines de recettes vegan sur ce blog et vous pouvez également télécharger gratuitement 4 semaines de menu vegan pour bien commencer en cliquant ici.
8. Testez plein de laits végétaux. Souvent depuis l’enfance, on nous a nourri exclusivement de lait de vache, peut-être de chèvre mais lorsque vous découvrirez les laits végétaux, vous allez vous ouvrir à plein de goûts différents. À vous de tous les goûter afin de savoir lequel est votre préféré. Et pourquoi pas par la suite, les réaliser vous même ! C’est vachement plus facile de traire une amande :)
9. Ne soyez pas trop exigeant lors de vos premiers tests de simili-carnés. Ce que vous allez leur reprocher au début, c’est ce que vous aimerez par la suite. Au départ, quand vous goûterez les similis, vous allez vous dire que c’est mauvais car ce n’est pas de la «vraie» viande. Mais peu de temps après, vous serez heureux que ça n’ait pas le même goût, car ce goût là vous dégoûtera. Et vous verrez ces nouveaux aliments différemment comme une manière d’enrichir son alimentation. Par exemple, cliquez ici pour trouver cette recette de burger sur le blog !
Et vous, comment pensez-vous qu’on doit organiser sa cuisine quand on change d’alimentation ? Dites-nous en commentaire.
https://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2022/09/organiser-placard.jpg853640Edelweisshttps://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2019/02/New-Logo-vf-700.pngEdelweiss2022-09-25 06:00:002022-09-30 12:21:52Comment organiser sa cuisine en devenant vegan ?
Cette semaine je vous donne 10 conseils pour végétaliser votre alimentation et surtout bien le vivre !
Au départ il n’est pas évident de concilier l’organisation, la nouvelle cuisine, le regard des autres etc …
Cet article est là pour vous aider à mieux appréhender ce changement et à surtout se sentir bien dans sa peau.
Vous êtes prêts ?
Manger mieux, être mieux !
Ne soyez pas trop impulsif. Prenez votre temps, souvent on ne devient pas vegan du jour au lendemain, un long cheminement peut se passer entre la prise de conscience et la mise en pratique. La semaine dernière je vous ai parlé de 8 méthodes toutes différentes et toutes complémentaires pour devenir vegan ! Si vous n’avez pas lu cet article, cliquez ici.
Ne changez pas vos habitudes d’achat du jour au lendemain. Vous pouvez continuer à aller dans les mêmes supermarchés, il suffit juste d’aller au rayon d’à côté. Chaque magasin regorge d’ingrédients végétaux simples pour démarrer.
Faites des comparaisons. Vous avez peur que de devenir vegan vous revienne plus cher ? Comparer le prix au kg des produits que vous achetez maintenant (viande, fromage, poisson) au prix au kg des légumes, légumineuses, céréales même bio. Vous serez étonné du résultat.
Savoir s’organiser pour végétaliser son alimentation !
4. Au début, établissez un menu pour 1 semaine. Ce n’est pas évident de savoir quoi manger à chaque repas quand on démarre. Faites la liste de plats que vous aimez et répartissez-les sur 1 semaine. Si vous n’avez pas d’inspiration, nous sommes là pour vous aider avec nos 30 jours vegan. Vous pouvez vous inscrire gratuitement et recevoir 4 semaines de menus en cliquant ici.
5. Suivez une liste de course toute faite pour vous aider. Au début on peut être vite perdu avec les ingrédients à acheter et ceux à choisir. Dans nos meal plan, nous vous fournissons la liste de course chaque semaine !
6. Mettez-vous à cuisiner. Oui bien sûr les plats tout prêt vegan existent mais ils sont moins économiques. En voulant changer votre alimentation vers une alternative végétale et saine, le but n’est pas de se nourrir exclusivement de plats industriels. Il va falloir mettre la main à la pâte et se lancer. Vous verrez, vous prendrez plaisir à savoir que vous avez tout fait de A à Z. N’ayez pas peur, la cuisine vegan est une cuisine très simple.
Apprécier les changements
7. Attendez-vous à un changement physique. L’alimentation vegan aura un impact sur votre corps. Si vous avez des kilos superflus, il est très probable que vous les perdiez car votre nourriture sera moins grasse, moins concentrée, plus naturelle, moins transformée. Si vous avez du poids à prendre, vous en prendrez facilement sans culpabiliser, car vous savez que ce que vous mangez est sain.
8. Initiez-vous au mode de vie minimaliste. Je dirais que c’est une conséquence du lifestyle vegan, que ce soit au niveau de la cuisine, des produits de beauté, des produits ménagers, tout va se simplifier. Vous allez revenir naturellement aux choses simples, naturelles et vos placards vont se vider comme par magie des tonnes de produits que vous avez accumulés toutes ces années.
9. Apprenez quelques remèdes magiques. C’est un fait, en devenant vegan vous serez de moins en moins malade, vous verrez très rapidement les effets bénéfiques sur votre santé au quotidien. Apprenez à utiliser quelques plantes aux effets curatifs comme le curcuma, l’ail ou les herbes qui soigneront vos petits bobos du quotidien.
10. Regardez des films ou des vidéos qui traitent du mode de vie vegan ou de la condition animale. Vous n’êtes pas obligé de regarder des images atroces, beaucoup d’entre nous ne le supportons pas, vous pouvez commencer doucement en regardant des films/documentaires tels que : Okja, What the health, Cowspiracy, 101 raisons de devenir vegan, Forks Over knives, Le discours le plus important de votre vie, etc …
Et vous, quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui veut végétaliser son alimentation ?
https://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2022/09/manger-mieux.jpg427640Edelweisshttps://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2019/02/New-Logo-vf-700.pngEdelweiss2022-09-18 06:00:002022-09-30 12:25:5910 conseils pour végétaliser son alimentation positivement
Aujourd’hui je vous retrouve pour un article réflexion dans lequel je vais aborder un des courants de l’alimentation vegan : le whole food plant based.
Est-ce que vous en avez déjà entendu parlé ?
J’ai déjà un peu parlé de ce type d’alimentation vegan dans des articles précédents mais je voulais l’approfondir ici.
Tout d’abord dans mon article « 10 choses que j’aurais aimé savoir avant de devenir vegan » je vous ai parlé de mon passage par à peu près tous les « courants » vegan et je suis donc passée par le courant Whole-Food Plant-Based (on va l’appeler #WFPB pour la suite d’accord ?) et même la Starch Solution.
Cela a pu un peu se voir dans certaines de mes recettes où j’utilisais moins de produits transformés et plus d’huile. Mais je n’étais jamais vraiment rentrée dans les détails du Whole-Food Plant-Based. Et en fin d’articles, je vous donnerai 5 astuces pour cuisiner whole food plant based sans frustration !
Pourtant je pense qu’il est intéressant d’expliquer vraiment quel est ce courant.
En plus de « Forks Over Knives », « Food Choices » et « What the Health », Netflix a aussi un documentaire « The Game Changers » qui parle à nouveau des bienfaits du régime végétalien ou plant-based comme on dit de l’autre côté de l’Atlantique (mais traduit végétarien dans le documentaire par contre…). Les médecins qui interviennent dans ce documentaire sont de fervents défenseurs du #WFPB.
Pour la petite histoire, depuis toute petite j’ai des problèmes de peau : vitiligo, eczéma, démangeaisons… Surtout en période de stress, mon corps réagit avec des plaques rouges qui démangent type eczéma/urticaire. Et j’ai pu au fil des années remarqué l’impact de l’alimentation que je suivais sur ma peau.
Si je ne fais pas attention, que je mange un peu trop de produits transformés (vegan bien sûr), que j’abuse de l’huile dans mes plats ou si je bois trop d’excitants (café, alcool), ma peau aura tendance à se fragiliser beaucoup plus vite et à guérir beaucoup moins vite si elle est en crise.
C’est pourquoi en période de crise, je me tourne toujours vers un régime anti-allergène où je mange uniquement des produits bruts non allergisants et cuits sans huile.
En général, la WFPB apporte à mon corps un soulagement assez rapide, il faut compter quelques jours pour voir la différence sans prendre aucun médicament et seulement en mettant de l’aloe vera sur les plaques.
Je sais que nous sommes nombreux à avoir des problèmes de peau, et que souvent on se sent impuissant face à ça. On n’a pas envie de prendre des médicaments à vie ou de mettre des crèmes corticoïdes chaque jour donc je pense que c’est important de parler du rôle de l’alimentation sur notre peau.
Voilà comment je suis arrivée à m’intéresser au Whole-Food Plant-Based.
Qu’est-ce que le Whole-Food Plant-Based ?
Si on devait traduire en français, ce serait une alimentation à base d’aliments entiers d’origine végétale c’est à dire brut, complet et non transformé. Le moins possible en tout cas…
Dans l’alimentation WFPB on peut manger chaque jour : tous les légumes, légumineuses, fruits, céréales complètes que l’ont veut.
Il est normalement recommander de consommer avec modération : oléagineux, tofu, avocat Pourquoi ? Car ces aliments ont une densité calorique plus élevée qui peut contribuer à la prise de poids, ou la stagnation. Après on fait ce qu’on veut hein…
On bannit donc de son alimentation tous les aliments hautements transformés et : tous les produits animaux, toutes les huiles, la junk food (vegan ou non forcément), les farines raffinés, les céréales raffinées… Mais ces 2 dernières il est clair que ce n’est pas le plus grave
Quand on démarre on a l’impression que c’est assez contraignant mais en réalité on remarque assez vite qu’on fait souvent des plats Whole-Food Plant-Based sans s’en rendre compte. Enfin tout dépend d’où l’on vient c’est sûr…
Y a t’il une différence entre « Vegan » et « Whole-Food Plant-Based » ?
Je dirais de mon point de vue que la principale différence c’est qu’un vegan fait ça tout d’abord pour les animaux et refuse tout aliment d’origine animale dans son alimentation mais également dans sa vie de tous les jours (vêtement, produits de beauté et nettoyage, activités). Ils pourront manger des produits industriels vegan, de l’huile ou des farines blanches.
Le Whole-Food Plant-Based lui aura pour objectif premier sa santé. En général des gens avec de graves problèmes de santé se tournent vers cette alimentation pour améliorer leur santé voire guérir certaines pathologies. Vous pouvez voir ces exemples dans le film « What the Health » où les Docteurs Campbell et Esselstyn expliquent ce concept.
On voit également de plus en plus de sportifs vegan, qui vantent le régime Plant-Based au niveau de leurs performances, de leur récupération ou encore pour guérir plus vite après une blessure. C’est le thème abordé par le documentaire de Netflix dont je parlais en introduction : « The Game Changers ».
Mais comme les WFPB mangent non transformé, ils sont naturellement écolo, ils mangent de saison, les fruits et légumes locaux et ne font pas appel aux grandes industries.
Donc voilà pour moi la principale différence entre les 2 courants c’est que les vegan sont beaucoup plus impliqués dans la lutte contre la souffrance animale et le climat alors que les WFPB sont plus concentrés sur leur santé et refuseront tous produits transformés même vegan.
Mais les 2 ne sont pas incompatibles. Je me retrouve dans les deux courants. La souffrance animale est ma motivation première mais en devenant vegan j’ai aimé apprendre le plus possible sur la nutrition et sur le bon carburant à mettre dans notre corps, je pense que c’est inévitable de s’intéresser au bon carburant à mettre dans notre corps, après les premières années de fervents défenseurs des animaux.
De nos jours, l’évolution vers où tend le véganisme me fait un peu flipper même si c’est cool de trouver des produits vegan un peu partout (faut le reconnaître). Mais avec les plus grandes marques qui commencent à s’accaparer ce mouvement et en faire un produit de consommation à la mode (coucou le marketing vegan) afin de vendre toujours plus, j’ai bien peur que dans quelques années manger vegan ne sera plus sain du tout, si ce n’est déjà le cas…
Quels sont les bienfaits pour la santé ?
Le régime végétalien est déjà un grand pas vers une alimentation saine et équilibrée, mais effectivement il est possible de virer rapidement dans la junk food vegan (surtout maintenant que les offres ont décuplé en supermarché).
Il y a 6 ans quand je suis devenue vegan il n’y avait pas tous ces choix. Mais maintenant, quand on craque pour ces produits là, on se rend compte qu’on redevient comme ce qu’on était avant, même pire car parfois je mange des choses genre les cordon bleu vegan que je ne mangeais même pas avant haha. Mais bon il faut quand même manger ce qui nous fait envie même si ce n’est pas tout le temps « healthy ». Il faut savoir faire la part des choses et écouter son corps aussi.
D’après les études des Dr Campbell et Esselstyn (je mettrais la liste des livres et documentaires en bas de l’article) le Whole Food Plant-based permet d’améliorer sa vie quotidienne :
Pour les sportifs : une amélioration de l’endurance et meilleure récupération après l’effort.
Au quotidien : un regain d’énergie, une meilleure qualité de sommeil, une vitalité, plus besoin de sieste pour récupérer après le repas.
Pour les petits problèmes courants : amélioration des problèmes, ex : peau plus éclatante, cheveux plus forts.
Le corps dans son ensemble : réduction des douleurs, renouvellement des cellules, bonne santé des organes vitaux.
La perte de poids si nécessaire : le fait de manger des produits non transformés, brut et sans huile entraine dans certains cas une perte de poids.
Ces mêmes études ont montré qu’une alimentation à base de végétaux (WFPB) permet de prévenir, de stopper ou même d’inverser la progression de certaines malades comme : le diabète de type 2, hypertension, cholestérol, AVC, maladie coeliaque, ostéoporose, …
Est-ce facile de passer au Whole-Food Plant-Based ?
Alors je dirais oui et non.
Bien sûr, si vous êtes déjà vegan, de passer Whole-Food Plant-based ne demandera pas trop d’effort, sauf si vous êtes accro à vos cordon bleu vegan, les pizzas au fromage végétal, les plats frits… et autres junk food industriel.
Comme je l’ai dit plus haut, je fais régulièrement des plats WFPB sans leur donner un nom, parfois il suffit juste de changer le mode de cuisson et supprimer l’huile. En fin d’article je donnerai 5 conseils pour cuisiner Whole-Food Plant-based No Oil (#WFPBNO)
Après, avoir une alimentation 100% WFPBNO 7 jours sur 7, 365 jours par an me parait un peu difficile sauf si bien sûr on est motivé par un objectif sportif ou curatif.
Mais clairement en France, déjà manger vegan au restaurant c’est pas facile mais alors demande un plat vegan, sans produit transformé et sans huile, je pense que c’est comme espérer voir une licorne à paillettes dans notre jardin.
Après, l’alimentation WFPB peut très bien s’alterner avec une alimentation vegan, végétarienne ou flexitarienne. Comme pour tout, il vaut mieux le faire un peu que pas du tout.
Je pense qu’il est même impossible de passer à la WFPB alors qu’avant on était même pas vegan. À moins d’avoir une bonne raison comme évoqué dans les documentaires cités en bas de cette article.
Si on ne se sent pas de manger Whole-Food Plant-Based chaque jour de la semaine, on peut le faire qu’une ou deux fois par semaine.
On peut aussi commencer par tout simplement introduire une plus grande part de végétaux dans son alimentation.
Même si nous sommes à une époque du tout ou rien, c’est important de le faire en accord avec nos besoins et nos envies et ne pas se forcer, se priver et le faire tout le temps alors que ça ne convient pas. Il vaut mieux le faire de temps en temps plutôt qu’un de tenter une fois à fond et d’être dégoûté au bout de 10 jours.
Comment faire un plat Whole-Food Plant-Based en moins de 20 minutes ?
Pour de nombreuses personnes, cuisiner sans huile ou sans beurre ça sonne direct « régime », sans goût. On repense à ces courgettes gorgées d’eau qu’on faisait cuire au cuit vapeur lors d’un lointain régime. Et franchement bah on a pas envie de recommencer l’expérience.
Mais rassurez-vous, les plats Whole-Food sont loin d’être sans saveur si on les prépare correctement.
Alors voici mes 4 astuces pour un plat whole-food plant-based nourrissant et goûteux :
La base c’est d’acheter des végétaux de qualités ! Cette alimentation est vraiment pas cher donc on peut se faire plaisir avec de bons produits, locaux et de saison, venus de nos petits producteurs (AMAP, marché local, bio, Panier hebdomadaire). Après rien est obligatoire mais quand on mange si brut et qu’on a pas tout ces exhausteurs de goût il sera plus difficile d’apprécier des fruits et légumes sans saveur.
Mettre des épices un peu partout : quand on cuisine végétale, avoir une bonne base d’épices est primordiale. Je possède environ 30 épices différentes, de pleins de pays différents, qui apportent chacun des saveurs uniques au plat (oui on est loin du minimalisme niveau épice haha). Épice ne veut pas dire pimenté. Il n’est pas nécessaire de faire des plats qui arrachent mais simplement de marier quelques épices et de les varier pour que cela donne du goût à vos plats. Mes mélanges d’épices préférés : – Mélange Thaï : coriandre, piment, citronnelle, cumin, ail, sésame – Mélange Coréen : Sel de mer, sucre roux, gotchukaru, sésame blanc, ail, poivre noir, gingembre. – Les Curry : curry Madras, curry noir, curry rouge, curry Bombay – Épices Berbère : kororima, ail, gingembre, baie de la passion, piment mit mita, habba sawda
Comment cuire sans huile : Au début j’étais un peu désespérée car j’adore les oignons caramélisés et même les poireaux ou d’autres légumes ! Mais comment les faire caraméliser un minimum sans huile ? Les WFBP cuisent tout simplement à l’eau ou au bouillon mais je vous livre ma recette ici : Mettre à chauffer un fond d’eau dans une poêle avec du tamari et du sucre complet (ou du sirop d’érable), quand ça frétille, ajouter les oignons émincés. Remuer et laisser cuire à petits bouillons. L’eau va s’évaporer peu à peu et les oignons vont caraméliser. C’est le moment d’ajouter des épices si non veut. Quand ce sera cuit vous ne verrez même pas la différence avec des oignons à l’huile une fois que vous serez habitué bien évidemment. C’est comme le véganisme, au début on est choqué mais après on s’habitue assez rapidement. Tout est question d’habitude c’est comme décider d’arrêter de manger de la viande.
Cuire vos plats mijotés et légumineuses à l’auto-cuiseur : Je vous avoue que quand je me suis lancée dans l’alimentation whole food plant based il y a quelques années déjà, ma vie a vraiment changé quand j’ai acheté un auto-cuiseur. Franchement ça change la vie. Il n’y a plus qu’à mettre tous les ingrédients dedans, ajouter selon : de l’eau, du bouillon, de la sauce passata, choisir son mode de cuisson et lancer. Ça réduit drastiquement les durées de cuisson des légumineuses ou des légumes entiers (par exemple j’ai cuit du riz complet en 5 minutes) et le goût des aliments est juste hallucinant ! Genre les pois chiches à l’auto-cuiseur c’est juste les meilleurs pois chiches du monde haha ! Ça permet également de faire des plats familiales mijotés sans prise de tête ou alors du batch cooking pour le reste de sa semaine avec conservation au frigo ou au congélateur.
Voici ce premier article sur le Whole-Food Plant-Based, si ce sujet vous intéresse je serais ravie de faire de nouveaux articles dessus. N’hésitez pas à me le dire en commentaire ou par mail.
Dans mes meal plan #MaSemaineVegan et mes ebooks (surtout dans mon dernier ebook « Hiver Vegan ») je propose régulièrement des recettes compatibles avec un régime Whole-Food-plant-based, en général il suffira de retirer l’huile d’olive et de préparer mes plats mijotés à l’auto-cuiseur pour avoir le résultat souhaité :)
Ressources :
Les documentaires
Ils sont disponibles sur Netflix ou Youtube (ou sûrement ailleurs aussi ;-) )
https://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2021/02/curry-whole-food.jpg800800Edelweisshttps://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2019/02/New-Logo-vf-700.pngEdelweiss2021-02-03 09:26:392023-02-18 17:55:48Qu’est-ce que le Vegan Whole Food Plant based ? 4 astuces pour se lancer facilement
4 ans de partage, de recettes végétales, de réflexions sur le mode de vie vegan et bien plus encore …
Et surtout plus de 4 ans de véganisme à mon compteur ;-)
Le moment idéal pour faire un petit article bilan sur ces 10 choses que j’aurais aimé savoir avant de devenir vegan !
Parce qu’on voit beaucoup de bullshit dites sur le véganisme, alors peut-être que cela va vous aider à dé-dramatiser, à sauter le pas ou à le voir autrement.
Après cela reste mon expérience, ce n’est en aucun cas parole d’évangile ;-)
Chacun a bien évidemment sa propre expérience et son propre chemin.
Je suis devenue vegan après un long cheminement plus au moins conscient.
Il y a deux ans je vous aurais dit que j’aurais voulu que ce soit plus rapide, mais en fait avec le recul, je pense maintenant qu’il faut laisser le temps au temps car ça nous laisse la possibilité de voir où on va et pourquoi on fait cela.
Il ne faut pas aborder le véganisme comme un truc à la mode ou un nouveau régime.
C’est vraiment un changement profond de lifestyle, avec tout un processus qui se fait.
Au début on ne se rend pas compte mais plein de choses autour de nous vont changer.
Si au niveau alimentaire, c’est plutôt simple … ce n’est pas si simple au niveau social.
Devenir vegan c’est remettre en question sa culture, son éducation mais ça peut aussi être politique, écologique, militant.
C’est l’empathie à son paroxysme. C’est même remettre en question sa spiritualité pour certains…. Le véganisme est une convergence des luttes à laquelle on ne s’attend pas forcément au départ.
Il existe 1001 raisons de devenir vegan mais il existe également 1001 excuses que l’on se trouve pour ne pas l’être.
Changer ses habitudes, sa façon de voir les choses ne se fait pas en une nuit… Quoique certains le font après avoir vu au hasard :
Earthlings
Cowspiracy (disponible sur Netflix)
What the Health (disponible sur Netflix)
Forks over knives (disponible sur Netflix)
ou « Le plus grand discours de votre vie » de Garowsky
Mais après, le reste-t-il vraiment ? Un électrochoc peut aider pour démarrer mais ensuite il faudra changer en profondeur, car on sait à quel point l’humain peut être soit dans le déni, soit résiliant (mais je vous parle de tout ça un peu plus loin…)
Dans cet article bilan « 4 ans de véganisme », je vais partager toutes ces choses qui auraient fait que je serais devenue vegan plutôt si j’avais su…
Tout en sachant que devenir vegan il y a 4 ans et devenir vegan aujourd’hui sont deux choses très différentes tellement les choses ont changé et évolué rapidement !! (dans le bon sens pour une fois ;-))
Et si vous me lisez et que vous êtes vegan depuis 10 ans, vous avez sûrement une expérience encore plus différente de la mienne !
1. Il ne faut pas avoir peur de tout remettre en question
Ce n’est jamais quelque chose qui m’a fait peur car je ne fais pas partie des gens qui pensent avoir toujours raison, savoir la meilleure manière de faire ceci ou cela.
Au contraire, j’aime apprendre chaque jour, j’aime challenger mes certitudes et tout remettre en question au fur et à mesure de mon évolution.
D’ailleurs, la « vegan » que je suis aujourd’hui est à mille lieux de la « vegan » que j’étais en 2015 !
Ce qu’on peut dire après 4 ans, c’est qu’être vegan a changé ma façon de manger, mon rapport à la nourriture, mon rapport à la vie, mon rapport à l’écologie, mon rapport à l’être humain … à tout … en fait.
Ça t’apprend au fond à savoir dans quel monde tu vis pour ne plus le subir.
Une chose est sûre, être vegan c’est être conscient, actif, réfléchi, ne jamais gober sans une once de réflexion ce qu’on vous dit à la télé, dans les médias, sur internet sans faire vous même vos recherches et votre propre réflexion.
C’est être constamment en alerte.
Le monde tu ne peux pas le changer, mais ce que tu peux changer c’est ta façon de voir les choses et d’agir.
Après le véganisme peut ne pas correspondre à toutes les personnalités.
Si (comme moi) vous êtes un scanneur capable d’ingurgiter beaucoup d’infos en quelques semaines seulement, alors allez-y, foncez !
Si vous êtes plutôt à ne pas vouloir vous prendre le chou, à avoir d’autres priorités, à ne pas trop vous poser de questions, à avoir peur du conflit, alors optez peut-être simplement pour une alimentation la plus végétale possible et prenez votre temps pour le reste.
2. Il n’y a pas besoin d’être expert en nutrition et il ne faut pas croire au mythe des carences
Je pensais qu’il fallait être expert en nutrition alors qu’on se rend vite compte que la plupart du temps les nutritionnistes n’y connaissent rien … et répètent ce qu’ils ont appris dans leurs cours mais ce n’est pas adapté à nos besoins en tant que végétalien.
Ce n’est pas leur faute, c’est malheureusement la formation en France qui est comme ça.
Pour être calé en végétalisme, il faut se former à l’étranger.
Du coup par la force des choses, on reprend le contrôle sur notre corps, on apprend et on devient nous même des « experts en nutrition ».
Au départ, je pensais qu’il fallait manger des céréales et des légumineuses à tous les repas.
Mais je me suis vite rendue compte que c’était trop riche et trop lourd à digérer, les légumineuses sont importantes mais les besoins varient selon notre activité.
Au début je voulais tout calculer, limite chaque nutriment à chaque repas, j’avais peur de manquer de fer, de protéine, de calcium … Bref je cherchais des équivalences partout.
Mais après de nombreuses lectures et recherches sur l’alimentation végétale et physiologique, j’ai compris que si je mangeais de tout à ma faim et en écoutant mes sensations, je n’avais aucune crainte à avoir.
Chose qui est assez difficile avec toutes les injonctions alimentaires qui existent mais pas impossible !
On nous fait croire qu’on doit suivre des programmes alors qu’instinctivement notre corps est tout à fait capable de se gérer, il n’y avait aucune raison de se prendre la tête avec des calculs savants.
La seule chose à faire est de se supplémenter en B12 et de ne surtout pas attendre ! Si vous êtes inquiets, faire une prise de sang et analyse urinaire (indispensable pour la B12) une fois par an ou quand on a un coup de mou.
Mais rien de différent de lorsqu’on était « omni ».
On n’a pas plus de chance d’avoir des carences en étant vegan qu’en était omni, bien au contraire même car on fait beaucoup plus attention et on s’informe.
3. Écouter son corps et non un dogme
Les premières années de mon véganisme, j’ai voulu m’informer et comme je suis très curieuse, j’ai voulu tester un peu tous les « mouvements » qui s’apparentent aux régimes vegan.
Il y a eu une vague de personnalités vegan qui ne sont plus vegan aujourd’hui parce qu’ils/elles ont voulu suivre un dogme quelconque à l’extrême, sans se remettre en question, sans écouter leur corps et leurs besoins.
Forcément sur le long terme, c’est pas très viable comme approche ! Et surtout ça n’a rien à voir avec le véganisme.
Donc rien d’étonnant que ces gens ne parviennent pas à conserver une alimentation végétale.
Il faut faire marcher son bon sens et ne pas tomber dans les pièges.
En gros, si quelque chose ne vous parait pas normal, alors fuyez.
Après avoir fait le tour, je suis arrivée à une alimentation plus intuitive à l’écoute de mon corps et non pas d’un dogme quelconque.
Aujourd’hui, mon alimentation végétale c’est : manger de tout, de manière variée, à satiété, suivre les saisons, ne pas me forcer à manger quelque chose car « c’est healthy » ou m’interdire une autre chose car « c’est malsain ».
Chaque aliment (végétal hein on est bien d’accord) a un rôle à jouer dans mon corps. Si mon corps le réclame c’est qu’il y a une raison.
Le véganisme c’est exclure une catégorie d’aliment (issus des animaux) mais ce n’est pas exclure une catégorie de nutriments.
4.Il n’existe pas de vegan parfait
Quand on débute dans le véganisme on se rend compte qu’il existe plein d’autres points que juste adopter une alimentation végétale.
Il y a beaucoup d’attentes, de règles, de jugements.
Et on a peur de ne pas être à la hauteur.
De ne pas être parfait.
Comme on dit « le mieux est le mortel ennemi du bien » et le piège de vouloir être parfait est que l’on risque de se décourager et d’opter l’attitude du « foutu pour foutu ».
Par exemple, si l’on « craque » entre guillemet, c’est à dire si on adopte un comportement ou si on mange un aliment qualifié de « non vegan », on peut avoir envie de se dire « bon ben tant pis, vu que j’ai déconné, je remange des animaux ».
En fait, il faut juste faire du mieux que l’on peut, ce qui n’est pas forcément le mieux du voisin ni le mieux de la communauté.
Mais il est important de ne pas se perdre et de toujours aborder son véganisme comme quelque chose de positif et non quelque chose de restrictif.
Ce qui m’amène au point suivant.
5. On n’est pas vegan avec de la volonté
Il faut vraiment aborder le véganisme comme un changement de paradigme et non comme une restriction imposée par notre volonté.
Au début, on peut penser « bon ok, je veux être vegan, je vais m’interdire tous ces aliments d’origine animale même s’ils me donnent encore super envie mais à la force de ma volonté je ne craquerais pas ».
C’est totalement la mentalité des régimes, et donc comme pour les régimes, je pense que vous avez compris que cette méthode sera vouée à l’échec.
Pour changer son alimentation, il faut vraiment comprendre pourquoi on veut la changer et il faut vraiment que notre cerveau reçoive l’information qu’en fait ce qu’on mangeait avant n’est juste plus de la nourriture consommable.
Genre ça ne vous viendrait pas à l’idée de manger votre chien ou votre chat (enfin j’espère – sinon voyez ça comme un meuble haha), donc à partir du moment où vous voyez la viande comme votre chien, vous n’aurez juste plus envie d’en manger.
Mais tout cela, ça ne se fait pas au niveau conscient, ça se fait au niveau inconscient au fur et à mesure qu’on approfondie les raisons de son changement.
Pour moi par exemple, ça a débuté pour les animaux.
J’ai regardé le documentaire Earthlings qui m’a marqué à vie par sa violence et qui a vraiment fait un électrochoc à mon cerveau sur ce plan là.
À partir de là, mon cerveau a commencé à comprendre que les animaux n’étaient en réalité pas des aliments, malgré ce qu’il avait appris depuis ma naissance.
Puis après j’ai regardé des documentaires sur la santé, et une fois de plus, mon cerveau a emmagasiné des informations qui font que désormais quand je vois un morceau de viande, mon cerveau voit vraiment un aliment impropre à la consommation.
Je m’en suis rendue compte une fois, j’ai eu une pub Facebook pour genre un restaurant à barbecue avec des énormes pièces de viande qui grillaient et rôtissaient et pendant 30 secondes j’ai pensé que c’était une pub qui dénonçait les abattoirs et la souffrance animale. Ça ne m’est pas du tout venue à l’idée spontanément que c’était une pub pour un resto et que des gens pouvaient baver devant ça !
C’est cela changer de paradigme.
Et c’est ce qui fait que quand quelqu’un te dit « Je ne sais pas comment tu fais, moi j’aime trop (au choix) : la viande, le fromage, les gâteaux, le poulet, les sushis … »
En fait, c’est très simple, une fois que tu as « hacké » ton cerveau, ces ingrédients ne seront simplement plus des aliments pour toi.
Mais dans l’histoire, la volonté ne joue aucune rôle.
6. Les gens vont arrêter de vous en parler
Au début quand on devient vegan on a l’impression que cette phase ne va jamais s’arrêter.
On a l’impression qu’on n’aura plus jamais un repas tranquille, que systématiquement quelqu’un va vous brancher sur le sujet, qu’à chaque repas, vous aurez un interrogatoire.
Alors oui, selon votre entourage, ça va durer quelques temps, on va vous poser des questions, Tata Ginette fera peut-être des remarques désobligeantes au repas de famille, vous aurez des supers blagues pourries genre : « Et le cri de la carotte ? » ou « Ah t’as amené des graines pour le repas ? »
Ou alors les faux écolo concernés par tes faux-pas :
« Et t’as pensé au soja qui détruit et nuit à l’écosystème » ou « Et tes bananes, elles ont pris l’avion » ou « Manger des plantes et des céréales c’est extrémiste, tu détruis l’emploi français » !
Bref, rassurez-vous ça passe, au bout d’un moment les gens oublient même que vous avez une alimentation différente.
Autre point qui peut vous arriver : apprendre à gérer toutes les polices : la police du sucre, la police des noix de cajou, la police de l’avocat, la police du gras, la police de l’huile de palme, etc …
C’est assez désagréable d’être sans cesse juger alors qu’on fait du mieux qu’on peut, donc mon seul conseil : ignorez ces gens-là et concentrez-vous sur vous.
Certains sont des trolls, d’autres pensent peut-être bien faire mais au final vous êtes le seul juge de vos actes et on retourne au point 4 : personne n’est pas parfait !
7. On peut aussi manger comme de la merde en étant vegan
Vegan ne veut pas dire healthy.
Au début on a l’impression de manger des trucs super sains comme si tous les produits vegan étaient forcément bons et healthy.
Mais ce n’est pas forcément le cas, vous pouvez tout à faire être vegan et vous nourrir exclusivement de « junk food », de plats préparés, de pizza, de burger, de hot-dog, de cordon bleu, de nuggets et de frites.
Maintenant tout cela existe en mode vegan ! Et même si c’est moins mauvais que les équivalents en version animale, ce n’est pas non plus l’alimentation la plus équilibrée du monde.
Après libre à chacun de choisir sa façon de se nourrir, certains décident de végétaliser leur alimentation uniquement pour des raisons éthiques de souffrances animales et ne s’intéressent pas à l’aspect santé.
D’autres sont attirés par l’alimentation végétale pour des raisons de santé et découvrent après le côté éthique.
Mais en tout cas, si vous avez peur de devenir orthorexique en étant vegan, pas de crainte vous pourrez manger de la junk food à profusion si vous le souhaitez ;-)
8. Non vous n’êtes pas le seul vegan au monde
L’homme est un animal social et quand on décide de changer de vie, on a envie de retrouver un sentiment d’appartenance.
C’est normal.
C’est pourquoi au début (et même ensuite) on peut se trouver une communauté vegan.
Déjà pour ne pas se sentir seul, puis pour partager votre quotidien, vos difficultés, vos réussites etc …
Vous pouvez le faire de plusieurs manières : rejoindre des groupes Facebook, créer un compte Instagram et suivre d’autres vegan, voire même créer un blog pour partager vos recettes.
Devenir vegan vous permettra aussi de faire un peu de ménage dans votre vie car c’est un bon radar à personnes toxiques. Tous ceux qui voudront vous rabaisser, vous démoraliser, voire vous humilier.
Ce sera donc le moment idéal pour faire les bons choix et garder seulement les personnes bienveillantes dans votre vie. C’est un des petits bonus ;-)
9. Vous allez manger beaucoup plus varié qu’avant
Avant-dernier point, le plus important peut-être si vous aimez la nourriture : en adoptant une alimentation végétale, vous allez manger beaucoup, mais alors beaucoup plus varié qu’avant.
Et du coup si vous n’aimiez pas mangé, cela risque de bien changer.
Déjà parce qu’il y a énormément d’ingrédients nouveaux à découvrir, de nouvelles épices, de nouveaux types de préparation, de nouvelles cuisines, et que si vous êtes curieux comme moi, vous allez tout vouloir goûter !!
J’adorais déjà découvrir plein de nouvelles recettes avant, mais il faut dire qu’avec la cuisine végétale, ma créativité est au max !
Mais après vous pouvez tout à fait manger des pâtes aux tomates tous les jours ou alors tourner sur 5 recettes chaque semaine.
De mon côté, je ne suis pas du tout comme ça, j’adore découvrir et tester des choses.
J’adore chercher de nouvelles inspirations chaque jour et c’est pour ça que j’ai lancé mes meal plan #MaSemaineVegan où je propose chaque vendredi 5 nouveaux plats salées inspirés des 4 coins du monde.
J’adore choisir un pays et décliner 5 plats en mode végétal comme le Liban, l’Espagne, le Japon, le Vietnam … ou alors mélanger les saveurs pour des meal plans originaux.
Et du coup ça me permet de faire profiter des gens comme vous, mais qui n’ont pas le temps de chercher l’inspiration et les recettes mais ont quand même envie de se faire plaisir et de découvrir la diversité de la cuisine végétale.
10.La phase « Fuck the world » va passer
Au début, je dirais même pendant les premières années, on est en colère … mais genre vraiment en colère …
En colère en mode Jessica Jones quoi … où t’as juste envie d’envoyer l’humanité toute entière contre un mur.
Contre les humains qui osent faire ça à des animaux Contre les états qui ont légalisé tout cela et ont tout fait pour cacher l’horrible réalité aux masses Contre la loi qui préfère condamner des associations de défenses des animaux plutôt que des bourreaux responsables de torture Contre chaque nouveau scandale, chaque nouvelle vidéo Contre les gens qui ne veulent pas ouvrir les yeux Contre notre famille qui au lieu de nous soutenir va nous juger Contre nos amis qui pour dé-dramatiser vont faire des blagues relous histoire de ne pas voir la réalité en face Contre nous même pour avoir été dupé pendant tant d’années
Puis on va apprendre à canaliser cette colère et à la transformer en des pensées et des actions positives.
Ce n’est qu’en comprenant qu’on peut avancer et ce n’est qu’en faisant des petites actions au quotidien qu’on pourra changer les choses.
Je garde espoir à chaque nouveau procès que les actes de torture seront condamnés et que les lanceurs d’alerte seront remerciés. Je garde espoir que les états vont changer (peut être par obligation avec l’échéance de plus en plus proche de la catastrophe écologique) Je garde espoir qu’à chaque nouveau scandale des gens vont se tourner vers l’alimentation végétale et faire des petits changements dans leur vie.
Une fois qu’on a compris qu’en fait les gens n’y sont pour rien, que c’est simplement leur dissonance cognitive qui les fait réagir comme ça, il n’a plus qu’à travailler chaque jour, à briser peu à peu ce mécanisme de défense que tout le monde possède.
Je ne vais pas m’étaler sur le sujet de la dissonance cognitive même si ça me passionne et que ça explique tellement de situations atroces qui se déroulent au quotidien sans que personne n’intervienne.
Aujourd’hui je suis toujours en colère bien sûr mais à un degré bien plus maîtrisé et je préfère concentrer mon énergie sur aider les gens au quotidien à réduire ou arrêter les produits animaux.
Et je me dis que chaque plat que vous faites sans animaux est une victoire :-)
Et toi, comment vois-tu le véganisme aujourd’hui ? Est-ce qu’il y a des choses que tu as réalisé le long de ta route que tu aurais aimé savoir avant ? N’hésite pas à me laisser ton avis en commentaire :)
https://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2019/08/10-choses-vegan.png10921024Edelweisshttps://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2019/02/New-Logo-vf-700.pngEdelweiss2019-08-18 20:15:432019-08-25 13:24:3710 choses que j’aurais aimé savoir avant de devenir vegan
Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !
Vous avez forcément dû entendre parler de « Meal Prep », « Batch Cooking » ou autre nom pour désigner le fait de préparer à l’avance certains ou tous ses plats.
Le Meal Prep n’est pas nécessairement une armée de tupperware comme on peut voir sur Instagram avec des gens qui ont préparé tous leurs menus à l’identique pour la semaine à venir et qui étalent leur 20 boites identiques sur leur comptoir …
Perso, je ne le vois pas du tout comme ça !! (déjà y a pas assez de place sur mon comptoir haha mais en plus quel ennui)
Passer son dimanche en cuisine pour cuire tous en x7 et après tout répartir dans des boites pour la semaine, pour soit disant contrôler son poids, ses envies, contrôler son apport calorique, se restreindre …
Bref excusez-moi mais tout cela me donne des palpitations.
Je n’aime pas du tout le côté « control freak » sur son alimentation que certains veulent faire passer avec les meal prep. En plus franchement après 1 mois de boites tupperware identiques, vous n’en pourrez juste plus.
Aborder de cette manière là c’est juste une nouvelle forme de régime qui glorifie la restriction et le contrôle alors que c’est voué à l’échec.
Alors bien sûr je vois des côtés positifs au meal prep / batch cooking mais perso je le pratique totalement différemment de ce que je viens de décrire.
Du coup j’ai fait mes petites recherches et j’ai découvert qu’il existe en fait différentes façons de pratiquer le « meal preping » ou la préparation à l’avance de ses repas (c’est quand même vachement plus long en français … donc on va dire meal prep, désolée pour ceux qui n’aiment pas trop les anglicismes ;-) )
Préparer les plats entièrement à l’avance : Le dimanche on va cuisiner 4 ou 5 plats pour les dîners de la semaine, on les fait de A à Z, on les met au frigo et on les réchauffe le jour J.
Le Batch cooking : Faire une très grosse portion d’un plat puis le diviser pour sa semaine ou le congeler pour les semaines suivantes
Préparer des portions individuelles : Préparer et cuisiner des ingrédients séparément puis les combiner dans un récipient facile à emporter en version salade, bowl, plat à réchauffer etc … Idéal pour les déjeuners au boulot par exemple.
Préparer les ingrédients à l’avance : Faire toute la préparation d’une recette à l’avance (cuire les légumineuses, préparer la sauce, pré-cuire ou couper les légumes) pour réduire le temps en cuisine au moment de faire la recette.
Je ne sais pas si vous vous retrouvez dans l’une de ces descriptions, ni quelle est votre façon de faire préférée.
Quand j’ai développé les meal plan de #MaSemaineVegan, j’ai opté pour la version 1 et 4.
C’est à dire que dans la partie « Meal Prep » du meal plan, je propose de faire le plat à l’avance pour le réchauffer ensuite ou alors préparer certains ingrédients puis avoir quelques minutes à passer en cuisine le soir.
Comme j’ai dit en introduction, je trouve des côtés positifs à savoir à l’avance les plats que l’on va faire pendant la semaine (meal plan) et également savoir s’avancer sur des préparations pour passer moins de temps en cuisine le soir après le boulot quand on n’en a pas du tout envie.
Mais comme vous l’aurez compris, je ne vais jamais utiliser l’argument : vous allez maigrir, vous allez contrôler toute votre alimentation, toutes vos portions, vous restreindre, vous allez compter les calories et les nutriments…
Non, je lutte contre cela depuis trop longtemps pour tomber dans la facilité de ces arguments, on est déjà tous en restriction cognitive à cause de tout ce qu’on nous a inculqué depuis notre naissance, ce n’est pas la peine d’en rajouter ;-)
5 RAISONS DE SE METTRE AU MEAL PREP
1 . Gagner du temps
Mais dans le sens positif du terme, pas dans le sens où se faire à manger doit arriver en bas de notre liste de priorité.
Au contraire.
Bien manger devrait être une priorité absolue pour nous, notre famille, nos enfants.
Et s’organiser au mieux pour pouvoir le laisser en haut de notre liste est effectivement un point positif du meal preping.
En passant quelques heures le week-end à préparer à l’avance quelques plats, à cuire quelques légumineuses ou céréales, faire nos sauces de la semaine, à préparer quelques lunch box pour vos midis, ça vous permet de passer moins de temps en cuisine chaque soir quand vous rentrez et que vous préférez peut-être faire autre chose.
Je ne pense pas qu’il y a une règle générale, il faut voir comment vous le sentez, chaque jour est différent.
Il y a des jours où on a vraiment la maxi flemme ou alors un truc est arrivé au boulot et on finit 3h plus tard, c’est comme ça, et du coup on est super content d’avoir déjà un plat tout prêt dans le frigo qu’on a fait le week-end.
Puis il y a des jours où on a super envie de cuisiner, on a vu une recette, on a une envie spécifique, on a un nouvel ingrédient et ça ne nous gène pas du tout de passer 30 minutes, 1 h en cuisine. Ça nous relaxe même.
Il faut savoir écouter ses envies et ne pas vouloir tout chronométrer ou tout prévoir à l’avance sans autorisation de changer d’avis.
2. Économiser de l’argent & éviter le gaspillage
J’ai réuni ces deux raisons en une car comme pour le temps, je pense également que bien manger doit être une priorité dans notre budget.
Ce n’est donc pas dans le sens : réduire au maximum vos dépenses alimentaires et acheter les trucs les moins chers même si c’est dégueu pour votre santé.
PAS DU TOUT.
Mais c’est dans le sens que lorsqu’on a un meal plan, et une liste de course prête à l’avance, cela permet d’acheter les quantités exactes (surtout si on achète en vrac), on peut aussi acheter la quantité de légumes nécessaires pour une semaine.
Tout cela limite le gaspillage et par conséquent nous fait économiser de l’argent.
Le meal preping permet aussi d’éviter les tentations « négatives », c’est à dire des choses que vous aimeriez arrêter de faire, d’acheter ou qui font du mal à votre santé ou à votre portefeuille.
Il n’est pas question de renoncer à se faire plaisir de temps en temps, renoncer à aller au resto ou à acheter un sandwich si un midi on en a envie.
Mais il est plutôt question de vous aider, si vous avez envie de changer vos « mauvaises habitudes ». Cela vous permettra de trouver un certain cadre et faire les bons choix pour sa santé.
La liste de course est plus simple et peut-être divisée en sections : les produits frais, les produits du placard, les épices et condiments et les fruits/légumes.
Je peux comprendre qu’établir ce type de listes peut être long et fastidieux, c’est pour cela que je le fais pour vous :)
3. Manger varier et découvrir de nouvelles saveurs
Probalement ma raison préférée.
On a tous tendance à cuisiner en boucle les 5-6 mêmes plats, une dizaine si on est vraiment motivé.
Par exemple, moi avant de créer les meal plan pour vous, je tournais en gros entre : soirée pizza, soirée pâtes avec une sauce et des légumes, soirée wok, soirée curry, soirée burger ou hot-dog vegan et midi buddha bowl.
On aime bien les habitudes et parfois on a un peu peur de changer, que la famille ne suive pas, n’aime pas les nouveaux plats.
Mais quand on change d’alimentation, et surtout quand on adopte une alimentation végétale, il est très important de varier ses plats, varier les saveurs, varier les sources de nutriments.
Et c’est surtout excitant, chaque semaine de se dire qu’on va découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles recettes.
La recherche prend du temps c’est certain, si vous voulez vous lancer de nouveaux challenges culinaires chaque semaine, trouver des recettes sera le plus long.
Mais moi c’est la partie que je préfère haha ! J’adore chercher de nouvelles idées à partir des légumes que j’ai achetés ce jour là au marché, de la saison, de mes envies.
Et du coup, de vous proposer 5 recettes par semaine m’a permis de me dépasser et de devoir redoubler de créativité et d’inventivité pour vous apporter chaque fois de nouvelles saveurs et de nouvelles découvertes.
4. Éviter le stress
Pour certaines personnes, les repas peuvent être une source de stress.
Chaque soir, devoir réfléchir à ce que l’on va cuisiner, vérifier qu’on a bien tous les ingrédients, voir les temps de préparation et de cuisson pour être sûr qu’on ne va pas passer 2h en cuisine.
Tout cela crée du stress.
Du coup, si on s’est avancé le dimanche (ou un autre jour), qu’on a déjà certaines préparations, qu’on doit juste faire sauter les légumes ou le tofu ou réchauffer un plat au four, on a déjà l’esprit beaucoup plus tranquille.
5. Manger sainement & rester en forme
Si on a déjà prévu à l’avance nos plats de la semaine à venir, ça nous permet de nourrir notre corps avec des ingrédients sains et équilibrés.
Une nouvelle fois, je ne dis pas cela dans le sens « contrôle », « restriction », « régime » mais bien dans le sens : faire du bien à son corps.
Opter pour des recettes végétales lors de la préparation de ses meal prep permet de garantir qu’au moins 4-5 fois par semaine on va manger des plats sains à base de fruits, légumes, céréales, légumineuses et protéines végétales.
C’est aussi une bonne opportunité pour faire une transition douce vers l’alimentation végétale pour soi ou sa famille, tout en étant accompagné.
Donner à son corps le bon carburant pour être en forme et éviter le plus possible les aliments transformés, les aliments d’origine animal ou les fast food.
QUELQUES ASTUCES POUR BIEN DÉMARRER
Maintenant que vous êtes convaincu de l’utilité des meal prep (ou pas), passons à quelques petites astuces que j’utilise chaque semaine pour m’organiser et qui pourront vous être utiles si vous démarrez dans l’aventure.
1. Cuire vos légumineuses à l’avance
Profitez de votre jour de préparation pour lancer la cuisson d’une légumineuse : pois chiche, haricots rouges ou blancs, flageolets, lentilles.
Garder une petite portion pour votre semaine dans une boite hermétique au frigo et congeler les autres petites portions.
Si vous faites cela plusieurs dimanches de suite, vous vous serez constitué une bonne quantité et vous pourrez varier plus souvent dans vos plats.
Cela évite aussi d’acheter les légumineuses en boite si on a envie de limiter nos déchets.
Avoir un stock de pois chiches congelés vous permet de vous faire un houmous à la dernière minute, ou des pois chiches croustillants ou encore un curry.
Quand vous voyez que votre réserve diminue, faites une nouvelle fournée.
2. Préparer vos sauces maison à l’avance
Rien n’agrémente un plat mieux qu’une sauce.
Que ce soit pour vos salades, vos bowl, vos pâtes, vos gratins, votre fromage végétal, vous pouvez réaliser toutes vos sauces à l’avance et les conserver au frigo quelques jours dans un récipient hermétique.
Réaliser sa sauce maison est très simple et préférable si on a une alimentation végétale car beaucoup de sauce du commerce ne sont pas vegan.
De plus, elles sont toutes blindées de conservateur et quand on voit comme c’est rapide et facile de faire sa sauce maison, il ne faut plus hésiter !
Il existe de nombreuses façons de faire des sauces, notamment à base de légumes ou de fruits, ou encore d’oléagineux qui sont délicieuses et très bonnes pour la santé.
3. Cuire quelques céréales à l’avance
Dans les céréales que vous pouvez préparer à l’avance, il y a le riz, le quinoa, l’orge, la semoule, les pâtes.
Cela vous aidera à préparer plus rapidement vos lunch box en mode salade, bowl, wraps ou alors vos plats du soir : riz au curry, couscous, wok, etc…
4. Laver tous vos légumes verts dès votre retour de course
Il n’y a rien de plus décourageant au moment de se servir de la salade ou une poignée d’épinards, que d’ouvrir la boîte et de voir qu’on a oublié de la laver…
On a qu’une envie c’est remettre la boite dans le frigo et attendre la prochaine fois où on sera motivé.
Mais le truc c’est que ça n’arrivera pas et que la salade va moisir seule et abandonnée dans sa boite.
Et vous n’aurez pas mangé de salade.
Donc faites-moi confiance, une fois que vous avez rangé vos courses, nettoyez, essorez, épongez et rangez votre salade et vos autres légumes verts feuillus.
Ils conserveront plus longtemps et dès que vous en aurez envie, vous n’aurez pas de frein à en utiliser un petit peu chaque jour.
5. Préparer vos légumes à l’avance
On peut les préparer de différentes manières.
Déjà on peut les blanchir, c’est à dire les plonger dans l’eau bouillante puis dans l’eau froide. Ça permet de supprimer l’enzime qui fait qu’ils s’abîment rapidement et ça fait une pré-cuisson. Dès que vous en aurez besoin, vous n’aurez plus qu’à la mettre dans la poêle pour les réchauffer.
On peut les rôtir : mettre une bonne quantité de pommes de terre, carottes, navets, chou fleur, brocoli, patates douces, maïs au four et les faire rôtir. On peut les converser quelques jours dans une boite hermétique.
On peut les faire sauter en mode wok dans de l’huile, tout est prêt, les légumes sont encore croquants et peuvent supporter une nouvelle cuisson au moment de servir le plat.
Quoi qu’il en soit il est important de varier la manière d’utiliser les mêmes légumes : dans une salade, un wok, un gratin, une quiche, un wrap, un curry…
Voilà pour ce tour d’horizon de cette nouvelle tendance de Meal Prep.
Si vous avez envie de tester cette aventure et avez besoin d’un accompagnement, d’inspiration, de liste de course ou autre, je vous invite à découvrir 1 semaine de Meal Plan « TEST » #MaSemaineVegan pour recevoir chaque semaine votre Meal Plan. Cliquez ici pour recevoir 1 semaine gratuite.
https://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2019/04/meal_prep_gratin.jpg960960Loreleihttps://www.veganfreestyle.com/wp-content/uploads/2019/02/New-Logo-vf-700.pngLorelei2019-04-28 17:47:152019-10-02 10:52:075 raisons de se mettre au Meal Prep et comment bien débuter
Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !
Comment rendre un repas vegan festif ?
Comment se régaler à Noël en ayant une alimentation végétale ?
Cette année, ce sera notre troisième Noël « vegan ».
Avant nous étions angoissées par l’ambiance familiale, le fait de dire qu’on ne dérogera pas à la règle.
On stressait de savoir si on aura à manger quelque chose de convenable.
Et le pire : la teneur des discussions autour de notre alimentation !
Mais aujourd’hui il faut dire ce n’est plus vraiment la même problématique.
Tout le monde s’est fait à l’idée que nous avions une alimentation végétale et ça ne pose plus aucun soucis.
Du coup, cette année on avait un nouvel objectif, nous voulions vraiment mettre les petits plats dans les grands et préparer un repas à faire pâlir les non-vegan :-)
Montrer que les produits de « luxe » n’ont pas à être forcément associés aux produits animaux et essayer de faire évoluer peu à peu les mentalités, grâce à la cuisine.
Dans cet article je vais vous donner des idées pour réussir un repas vegan festif, soit juste pour vous-même, soit pour vous et votre famille.
La cuisine végétale, une explosion de saveurs ?
Beaucoup ont du mal à passer le cap d’une alimentation végétale parce qu’ils pensent qu’on renonce aux joies de la gastronomie en changeant d’alimentation…
On est tous passé par là, on l’a tous pensé.
Mais si seulement nous savions !
Bien au contraire, ça devient la fête des papilles #foodgasm #épicurien si tu préfères !!
Manger vegan peut être une explosion en bouche.
Cette cuisine est très inventive, très diversifiée et haute en couleur contrairement aux idées reçues.
Elle n’est pas du tout triste et insipide comme certains voudraient bien le faire croire.
Bien au contraire.
Comment faire quand on a toujours eu l’habitude de manger ces produits « gastronomiques » lors des fêtes de fin d’année ?!
Comment avoir l’impression de toujours festoyer en ayant une alimentation végétale ?
Vous avez dit impossible ?
Pourtant ce n’est pas si compliqué de manger un repas festif en mode vegan.
La grande question serait « Comment remplacer tous ces aliments dit « nobles » que l’on mange lors des grandes occasions ? »
Les huîtres, les St Jacques, le caviar, la saumon fumé, le foie gras, une bonne viande, un bon poisson, une bonne volaille, une sauce hollandaise, un gravy, un plateau de fromage, des macarons, une bûche, …
Comment passer de bonnes fêtes sans cette gastronomie que vous chérissez (chérissiez?) tant ?!
Spoiler : tout est remplaçable !
Enfin vous voyez ce que je veux dire, on peut trouver une alternative végétale à tout … car je n’aime pas vraiment le mot « remplacer ».
Chaque année, j’élabore de nouvelles recettes et trouve de nouvelles idées, j’aime travailler les recettes en trompe-l’œil qui pourront vous donner l’impression qu’il s’agit vraiment de la recette traditionnelle alors que tout aura été fait sans aucun produit animal !
L’an dernier, j’ai partagé avec vous ma version du saumon fumé vegan, qui est bluffante aussi bien au niveau du visuel que du goût ! Bien évidemment il n’y a pas le côté « gras » du saumon ni le goût de poisson mais toutes les autres saveurs y sont : l’aneth, le goût fumé, l’huile d’olive … Et ça nous montre à quel point les saveurs viennent de tout ce qu’il y a autour et non des « animaux ».
Cette année, je me suis attaquée aux Noix de St Jacques, que j’ai réalisé en version vegan car c’était tout simplement mon entrée de Noël préférée avant ! Et j’avais vraiment envie de retrouver ces saveurs en version végétale.
On peut clairement dire que …
Manger vegan rend créatif
Non on ne fait pas une croix sur la bonne bouffe en devenant vegan.
Au contraire on redouble d’imagination ! Enfin en tout cas c’est mon cas.
On teste, on joue avec les saveurs, les textures…
On découvre une nouvelle façon de s’alimenter et de rendre un plat unique.
Lors de mon premier Noël j’étais allée à l’essentiel, au plus simple et au plus traditionnel.
J’étais déjà bien contente de faire mes premières fêtes de fin d’année sans souffrance, sans culpabilité.
Et aussi sans maux de ventre pour le coup !
Scoop, la cuisine végétale est beaucoup plus digeste et vous pourrez dire adieu à vos crises de foie à cette période de l’année ! D’ailleurs ma belle-famille me remercie à chaque fois et n’en revient pas de si bien manger et si bien digérer !
Bref, depuis j’ai encore découvert de nouvelles saveurs et de nouvelles façons de cuisiner vegan…
Certaines recettes sont inspirées de la tradition française, mais d’autres sont des créations freestyle comme par exemple ce Tofu Bénédicte au shiitake fumé et sauce hollandaise d’avocat.
Un mélange de saveurs absolument surprenant !
Et histoire de booster ma créativité encore plus loin, j’ai décidé de faire des recettes sans gluten, car bizarrement plus il y a de contraintes et plus ça m’inspire :)
Jouer avec les saveurs
L’important ce sont les saveurs qui accompagnent les plats : les épices, les condiments, un fruit particulier, un légume oublié, des associations originales…
Parfois il suffit d’un SEUL ingrédient pour avoir l’impression de manger un repas de fêtes.
Certes il y a certaines saveurs qui ne se remplacent pas mais il est tout à fait possible de se régaler et de retrouver de nouvelles sensations sans produits animaux.
C’est vraiment ce que j’ai voulu faire dans mon ebook, notamment avec cette version revisitée du parmentier de canard, à base de champignons pleurotes, et où la sauce gravy donne toute la profondeur au plat.
Mais alors qu’est-ce qui rend un repas festif ?
Si on y réfléchit bien …
Qu’est-ce qui fait qu’un repas devient festif ?
Est-ce manger quelque chose que l’on ne mange pas en temps normal ?
Est-ce une belle présentation ?
Est-ce l’ajout d’un ingrédient magique qui va transformer un plat banal en quelque chose d’unique et qui fera toute la différence ?
C’est un peu tout ça à la fois non ?
Le changement et l’utilisation de produits que l’on consomme rarement font que le repas deviendra un repas de fête.
Pourquoi le foie gras est considéré comme un produit noble ?
Car on en mange une fois par an ?
Pareil pour le caviar, le homard, ou les noix de St-Jacques…
Si vous êtes quelqu’un qui en consomme tout au long de l’année ça ne sera pas un repas très festif mais par contre s’ils sont consommés que lors de grandes occasions ça en deviendra un mets de fête.
Voilà le secret des produits de « luxe ».
Et c’est pourquoi il faut appliquer la même règle pour les repas de fêtes vegan, il faut choisir des ingrédients que vous utilisez rarement mais sans pour autant opter pour des produits hors de prix !
Au contraire …
Votre porte-feuille vous remerciera !
Même si vous décidez d’acheter des épices un peu luxueuses ou des champignons plus onéreux que d’habitude, pensez-vous vraiment que cela coûtera plus cher qu’un repas de Noël traditionnel ?
Vous n’aurez pas besoin de payer une fortune en ingrédients pour avoir l’impression de faire un repas de fêtes de fin d’année digne de ce nom.
Parfois il suffit de rien pour qu’un plat sorte de l’ordinaire.
Manger bien ne devrait pas coûter plus cher, et c’est pourquoi j’aime travailler principalement des produits bruts, de saison et que l’on peut trouver facilement.
Cela permet à tout le monde de passer de bonnes fêtes et de ne pas se ruiner pour des soit-disant produits « obligatoires » en période de fêtes et qui mettent vos comptes dans le rouge et poussent à la sur-consommation.
C’est une autre sujet bien évidemment mais je pense qu’il est aussi important de montrer que l’on peut faire beau et bon avec peu.
Les fêtes doivent aussi être un moment d’évasion, c’est pourquoi …
Faites voyager vos papilles et vos pupilles
Le dernier secret c’est la diversité !
Vous ne savez pas quoi choisir ?
Faites plusieurs petites choses
Telle une assiette découverte, avec plusieurs petits mets végétaux en mode « à la découverte de la cuisine végétale ».
C’est ce que je vais proposer à ma famille cette année, je vais les faire voyager avec plusieurs de mes recettes pour qu’ils découvrent des saveurs qu’ils ne connaissent sûrement pas comme mon bacon végétal grillé ou les gnudi toscans.
Faites un plat qui vous tente depuis un moment mais que vous n’avez pas encore testé !
Par exemple, cette année j’ai testé le tempeh.
J’avais goûté une fois et franchement je n’étais pas convaincue … mais là j’ai réalisé une recette de tempeh laqué et ça m’a vraiment appris à l’aimer !
Comme c’est un ingrédient que je ne mange jamais pendant l’année, ça me dépayse vraiment !
Partez à la découvert du monde
Faites voyager les papilles de vos invités avec des saveurs originales et qu’ils n’auront pas l’habitude de manger dans leur quotidien.
C’est vraiment la remarque que me font le plus mes proches.
J’ose cuisiner des saveurs, des épices que eux ont peur de faire dans leur quotidien.
Du coup quand je prépare les repas, pour eux c’est tout de suite festif car ils n’ont jamais cuisiné cela au quotidien.
Par exemple pour l’apéro, j’adore leur faire des makis originaux comme ici, de couleur violette !
L’autre fois on a même fait un atelier pour leur montrer comment les fabriquer et ils ont pu voir que c’était super simple en fait !
Osez les fromages végétaux !
Un plateau de fromage vegan est l’occasion de faire beaucoup parler et de découvrir de nouvelles saveurs. Cette année on a commandé un camembert vegan et un bleu.
On sait d’avance que tout le monde va être bluffé !
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