Le samedi c’est pizza ! Je crois qu’il y a eu beaucoup de samedis cet été ! Parfois on a besoin de « comfort food » mais ce n’est pas moins healthy pour autant, surtout si on craque pour une pizza aux légumes du soleil.

J’adore les pizzas en été, et il n’y a rien de mieux que les légumes du soleil sur une pizza selon moi : poivron, courgette, aubergine, tomate ! Une pizza avec plein de légumes grillés ou avec un reste de ratatouille par exemple ! Mouaah !
J’ai essayé plusieurs recettes de pâtes que je change selon l’envie, l’humeur et surtout le temps !

Habitant à côté de l’Italie, on est difficile à la maison pour les pizzas, et contrairement à ce que l’on croit les pizzas en Italie sont épaisses et pas fines du tout, un restaurateur sicilien m’a dit qu’il devait faire la pâte 2 fois plus fine dans son restaurant en France car ici on l’aime fine soit disant « comme en Italie » (ou pas pour le coup) !

Après un road trip de la frontière à la Toscane, j’ai été effectivement étonnée de l’épaisseur des pizzas mais elles étaient exceptionnelles, et c’est deux fois moins cher qu’en France en plus ! Sans parler de la pizza bianca (pizza blanche sans garniture) offerte à l’apéro dans la plupart des restaurants ! Le paradis de la pizza quoi…

De plus, j’ai été épatée que les pizzas en Italie soient souvent dépourvues de fromage et qu’ils proposent un choix illimité et surprenant de légumes, tel que : asperge, carotte, courgette, cèpe, roquette, etc ! Bref de quoi combler un vegan. Pas étonnant que l’Italie soit un pays très Veggie friendly !

Aujourd’hui je vais vous parler de la « traditionnelle » mais elles est assez longue au niveau  de la préparation.

Ingrédients pour une pizza aux légumes pour 2-3 personnes
  • 300 g de farine T65
  • 15 g de levain
  • 15 cl d’eau tiède
  • 7 g de sel (1 cuillère à café)

La quantité d’eau peu varie selon la qualité de la farine.

Pour le levain, j’utilise : « Lev’Blé bio » de la marque Priméal « préparation fermentescible à base de blé ».

Ensuite, libre à vous de choisir la qualité de la farine… Ici j’ai utilisé de la bio T65. La farine T45 est celle que l’on trouve couramment dans les supermarchés, c’est une farine blanche qui est la plus pure : elle est dépourvue de son, c’est la plus raffinée, elle est pauvre en nutriment et minéraux, donc ce sont des calories vides c’est à dire sans aucune valeur nutritionnelle.

Plus le chiffre « T » est élevé plus la farine est non raffinée, riche en minéraux et en nutriment. Il est possible d’utiliser d’autres farines plus complète, par exemple T80 ou un mélange T65-T80 ou autre, mais la pizza sera différente, elle aura plus de mal à lever et aura tendance à durcir.

Il est vivement conseillé d’utiliser de la farine bio, car plus la farine est complète, plus il y a de son, et donc plus elle contiendra de pesticides qui sont présents dans le son de la farine. De toute façon moi je vous conseille le bio quoiqu’il en soit ^^

Assez parlé, on a faim !

Dans un saladier faire un puits avec la farine, mettre le levain et l’eau tiède, laisser reposer 5 min.
Ajouter le sel et mélanger ensuite le tout, pétrir jusqu’à ce que la pâte soit bien souple et élastique, elle ne doit pas être collante (Ajouter de la farine ou de l’eau si besoin). Le pétrissage consiste à incorporer de l’air dans la pâte, il peut durer 30 minutes pour les plus motivés ! On attrape le coup de main à force d’en faire. Si vous avez une machine à pain ou un robot à pétrir, cette étape est bien sûr moins longue et moins épuisante !

pâte à pizza aux légumes vegan freestyle

Une fois le pétrissage fini, mettre la pâte dans un saladier légèrement huilé pour l’aider « à pousser » et recouvrir d’un linge humide pour ne pas que la pâte croute, laisser pousser pendant 2h minimum. En été, la pâte pousse vite. S’il fait frais la mettre prêt d’un radiateur.

2h plus tard… il n’y a plus qu’à étaler la pâte avec un rouleau à pâtisserie. Si vous voulez une pizza épaisse, former une pizza d’environ 30 cm, sinon pour une pizza fine utiliser la même quantité de pâte pour 2 pizzas.

pizza aux légumes vegan
Il n’y a plus qu’à garnir la pâte avec une base sauce tomate, puis disposer les légumes grillés. Il faut qu’ils soient cuits sinon les légumes vont lâcher de leur eau à la cuisson et ça va être un massacre ! Toute l’eau va dégorger. On peut aussi utiliser un reste de ratatouille. Moi je m’arrête là mais il est possible d’ajouter du fromage végétal ou simili carné, ou autre selon vos envies. Ensuite parsemer d’herbes de Provence, et d’huile piquante mais après la cuisson.

Mettre à cuire au four maximum thermostat 7-8 (200-250°) selon votre four, pendant 10 à 15 minutes selon la taille de la pizza et la puissance du four.

La prochaine fois, je vous parlerai d’une autre version de ma pâte à pizza plus aérienne, croustillante et très rapide à faire !

 

 

 

Avez-vous déjà tenté de faire vous-même votre glace vegan ? Même si ça se démocratise de plus en plus chez certains glaciers, ce n’est pas toujours évident de trouver une bonne glace vegan. Alors quoi de plus simple que de la fabriquer soi-même ?

La première fois que j’ai goûté de la glace vegan, ça m’a rappelé cette fabuleuse glace minute que j’avais mangée une fois dans un restaurant où j’avais pris un menu moléculaire.

Le dessert était une glace réalisée avec de l’azote liquide que le serveur nous a préparé à table devant tout le monde. Cela consistait à prendre une purée de fruit frais, là en l’occurence c’était de la mangue, et ensuite de la fouetter énergiquement dans un saladier avec de l’azote liquide qui est à très basse température. La glace était prête en 2 minutes !

Ici le principe est le même sauf que là nous allons devoir congeler les fruits et les mixer, mais niveau goût c’est très ressemblant même si on a pas d’azote liquide. Si vous avez déjà testé vous verrez !

Le sorbet est-il toujours une glace vegan?

Souvent on pense qu’un sorbet est forcément vegan alors qu’on peut y trouver des ingrédients d’origine animale, comme du lait, du blanc d’œuf ou de la gélatine.
En Amérique du Nord on appelle cela des « sherbet ».

Cela faisait longtemps que je voulais faire des glaces maison, mais je n’ai pas de sorbetière. Du coup j’avais tenté d’en faire sans sorbetière, ouais… C’était pas mal mais ça ressemblait plus à un granité on va dire…

Il m’a fallu devenir vegan pour découvrir l’alimentation crue et donc forcément la glace vegan crue qui est un pur délice et en plus super simple à faire !

En gros, il suffit de congeler un fruit frais et ensuite de le mixer, et voilà la glace est prête ! C’est cru donc c’est vivant, nourrissant et plein de vitamines, pas besoin d’ajouter de sucre, ni de lait, et elles sont sans additif, sans colorant ou autres produits chimiques.

DIY Glace Vegan

Matériel nécessaire :

  • Sac congélation ou boite tupperware.
  • Un mixer à 2 lames (ou autre, mais ça me semble le plus simple)


Quelques recettes simples de glace vegan

glace vegan

Les fruits style banane, avocat ou mangue sont les fruits de bases à utiliser pour avoir une texture qui ressemble à une glace onctueuse, après il suffit d‘ajouter les ingrédients de votre choix.

Pour une glace vegan à la banane

  • Couper une banane (ou plusieurs bananes) en morceaux et congeler le tout 2h au moins.
  • Mixer les bananes congelées jusqu’à ce qu’elles soient homogènes.
  • Mettre dans un récipient et déguster immédiatement.

Vous verrez comme c’est surprenant rien qu’avec cette recette de base !

Glace banane vegan

Pour une glace vegan au chocolat

  • Mixer 2-3 bananes préalablement congelées
  • Ajouter du cacao en poudre « cru » (ou pas cru, tout dépend si vous voulez que ça soit 100% cru),
  • Vous pouvez ajouter des pépites ou des petits morceaux de chocolat, ainsi que de la coco râpée ou des noix de pécan écrasées pour un résultat plus gourmand.

Pour un sorbet vegan à la fraise

  • Congeler 1 à 2 bananes avec des fraises et mixer ensuite.
  • Ajouter éventuellement de la vanille, du citron ou même des herbes aromatiques, comme le basilic ou la menthe, c’est très bon avec la fraise.

Pour varier les plaisirs, il suffit de remplacer les fraises par un autre fruit.

Pour une version avec des fruits oléagineux

  • Mixer séparément au choix : des noix de cajou, des noix de pécan, des noisettes ou des amandes afin d’obtenir une purée végétale, sinon il en existe des toutes prêtes vendues en magasin bio.
  • Mixer 2 bananes congelées.
  • Ajouter 2 cuillères à soupe de purée d’oléagineux.
  • Ajouter éventuellement chocolat en morceaux ou cacao cru en poudre, avec des oléagineux entiers ou écrasés.

Si vous trouvez que la glace n’est pas assez sucrée, il est possible d’ajouter du sirop d’agave, du sucre coco, des dattes (à mixer avec la préparation), du sucre de canne, …

Il est possible aussi d’y ajouter un coulis, des pépites de chocolat, des copeaux de chocolat râpés en décoration sur la glace, ou tout simplement des fruits frais !

Pour une version gourmande « banane, chocolat, beurre de cacahuète »

Glace inspirée de la recette du super blog vegan « Hot for Food ».

glace vegan gourmande

  • Mixer 2 bananes congelées dans un blender jusqu’à obtenir des paillettes
  • Ajouter 2 cuillères à soupe de beurre de cacahuètes
  • 1 cuillère à soupe de sirop d’érable
  • Ajouter une poignée de fèves de cacao crues
  • Remixer le tout ensemble et déguster immédiatement


Du coup, en faisant cet article cela m’a inspirée avec ce qu’il me restait, j’ai donc préparé un sorbet à la pastèque :

glace vegan pastèqueglace vegan banane pastèque

  • Une pastèque entière (elle était petite)
  • 2 bananes.

Couper le tout et congeler quelques heures.
Mixer les fruits congelés jusqu’à ce que la glace soit homogène.
Ajouter de la menthe ciselée.

sorbet

Et voilà, un bon petit sorbet bien frais fait avec les moyens du bord ! :-)

 

 

 

Envie de fraîcheur ? Pour ma part, encore et toujours j’ai envie de dire. Avec ces températures oscillant entre 30° et 38°, j’ai passé l’été à manger beaucoup de crudités et de fruits frais, et miracle je ne m’en lasse pas ! Les températures sont moins étouffantes depuis quelques jours mais il fait toujours bien chaud dans ma région du sud-est. J’avais envie de melon ! L’occasion de profiter des derniers melons peut-être ? (avec cette hausse de température, la nature est un peu déboussolée on ne sait pas trop). C’est parti pour une « salade sucrée » très rafraîchissante en mode très parfumée avec plein d’herbes ! Oui j’adore mettre des herbes partout !! :-) Et j’adore aussi l’association melon-figue, tant mieux c’est la saison des figues aussi. Voilà un plat riche en anti-oxydant, en bêta-carotène et en fer. Un vrai bonheur gustatif !

Ingrédients pour 2 :

  • 1 melon
  • 4 figues
  • Crème de balsamique
  • Menthe
  • Basilic
  • Coriandre
  • Roquette

Melon, figues et herbes aromatiques qui viennent des petits producteurs de l’arrière-pays niçois. Les quantités sont subjectives comme je l’ai déjà dit dans d’autres recettes et je pourrais le dire à chaque article, ça dépend de la taille des fruits, de son appétit, si c’est une entrée, un plat principal…

Herbes retouchées

Couper le melon en 8, retirer la peau et les graines.
Couper les figues en 8
Les disposer comme sur la photo, à moins de vouloir faire travailler son imagination et de faire autrement !

Ciseler les herbes aromatiques et la roquette, et parsemer le tout sur les fruits. Si vous avez des fleurs des herbes ou des graines (pour la coriandre) sur votre bouquet, n’hésitez pas c’est encore mieux, c’est vraiment super parfumé! Moi j’en suis fan !

Ensuite il n’y a plus qu’à arroser de crème de balsamique et c’est tout.

Y’a plus qu’a déguster, explosion de saveurs au niveau des papilles garantie ! ;-)

Au fait vous saviez que le melon n’est pas un fruit !? Il fait parti de la famille des cucubitacées tout comme la pastèque, même famille que les potirons et la courgette donc, il est certes très sucré mais peu calorique, et possède plein de vertus.

 

 

Dans cet article, je vais partager avec vous mon expérience et vous expliquer pourquoi et comment je suis devenue vegan.

D’abord pourquoi j’ai été omnivore ?

Comme beaucoup de monde je ne suis pas née vegan, parce que traditionnellement on mange de la viande dans ma famille, comme à peu près 97% de la population française.

On m’a appris à aimer la viande parce que c’est « bon pour la santé », parce que c’est « bourré de protéine », parce qu’il y a du « bon fer », parce que c’est important de manger de l’agneau à Pâques, des huîtres et du foie gras aux fêtes de fin d’année, de se faire un bon barbecue en été avec plein de viande et de saucisses…

Partager un bon repas en famille sans viande, ni poisson, ni plateau de fromage suivi d’un gâteau ? La question ne se posait même pas… On est bien conditionné, chaque repas est fait pour qu’on consomme « animal » ou d’origine animale.

Pareil pour les desserts, qui va se poser la question de comment faire un gâteau sans beurre, sans lait ou sans farine ? (Hormis les allergiques).

J’ai utilisé des produits qui avaient exploité les animaux sans le savoir, je suis allée à Marineland parce que « c’est beau les orques et que les dauphins sont mignons » (même si j’ai toujours trouvé ça curieux de demander à une orque de rapporter un ballon), j’ai porté du cuir parce que « c’est bien les chaussures en cuir », j’ai consommé des produits sans même me poser la question d’où ils venaient ni même ce qu’ils contenaient, parce que nous avons confiance en nos agriculteurs et en nos producteurs.

Bref tout cela était parfaitement naturel, et normal jusqu’au jour où j’ai commencé à me poser des questions.

On ne devient pas vegan du jour au lendemain … enfin si, peut-être …

Le premier choc

Le premier choc fut cette fois où, un été chez mes grand-parents, je pars dans le frigo du garage chercher les glaces, j’ouvre un bac et là plein de pigeons morts!!!!!

Je suis partie en hurlant ! Mais c’est quoi le délire là !!

Le lendemain, s’en est suivi une séance de déplumage horrible.

J’ai pleuré en voyant les cadavres d’oiseaux cuits dans mon assiette, ma grand-mère a été super vexée de s’être donnée du mal à préparer le repas et m’accusait de faire un caprice.

Moi la gourmande qui mangeait de tout, je me suis pris en pleine face la réalité.

Bien sûr je n’étais pas naïve au point de ne pas savoir que la viande était un animal mais tant qu’on n’a pas vu, on ne prend pas conscience de tout ce qui se passe derrière.

Tout est fait pour, les abattoirs ne sont pas dans des serres vitrées mais bien cachés pour qu’on n’en sache le moins possible et les publicités sont bien faites pour nous appâter.

Plus tard deuxième déclic avec l’agneau de lait. Dans ma famille on cuisait toujours l’agneau très rouge car tout le monde l’aime comme ça. Alors que j’adorais toutes les viandes cuites bleues, l’agneau presque cru là, c’était un peu trop pour moi ! Le goût me semblait tout d’un coup super fort et immangeable… Je commençais à être dégoutée par la viande.

Comment je suis devenue végétarienne 

Il y a 14 ans de cela, je suis allée à un concert de Moby, il y avait tout un stand vegan à l’entrée près du merchandising avec distribution de prospectus, j’étais obnubilée !!

Moby est vegan et nous parle de son veganisme, du monde vegan, des horreurs, etc… Pendant tout le concert je n’ai pensé qu’à ça et j’ai décidé de devenir végétarienne en rentrant.

Pourquoi pas devenir vegan ? Parce que ça me semblait impossible en France !!! Et surtout par manque d’information, je ne me voyais pas devenir vegan, ce que je considérais extrême à l’époque.

Je ne voulais plus manger de viande car j’aimais les animaux, mais ça n’allait pas plus loin.

Je ne me suis pas informée sur le sort des poules pondeuses, ni des vaches laitières et leurs petits veaux.

À l’époque, je n’habitais plus chez mes parents donc pas de prise de tête journalière sur mon choix de vie même si je les voyais souvent. Mais je ne mangeais pas très équilibré pour une végétarienne, mon alimentation était à peu près la même qu’avant mais sans la viande, et je compensais avec le fromage et les œufs.

Je mangeais beaucoup de légumes mais cuits. Je ne connaissais personne qui était végétarien dans mon entourage.

Donc en fait, j’étais végétarienne à la maison, mais je mangeais du poisson, et différents produits de la mer quand j’étais invitée, surtout par commodité et pour rassurer ma famille aussi qui s’inquiétait beaucoup que je sois en carence de B12

De toute façon à l’époque je n’y connaissais rien du tout et j’avais juste décidé d’arrêter de manger de la viande, et je n’aurais vraiment pas su comment me nourrir si j’avais supprimé aussi le lait, le fromage et les œufs. Je me disais que les poissons ça ne souffrent pas comme les animaux terrestres, donc un de temps en temps, ça compensait mon manque de protéine, de fer et B12…

Comment je suis redevenue omnivore 

J’étais donc flexi-végétarienne ou pesco-végétarienne depuis 3 ans et demi (oui le demi est important !), déjà toute fière d’avoir tenue mes engagements.

Quand je retournais dans ma famille j’avais toujours le droit à The question « T’es toujours végétarienne ? ». Comme si c’était une maladie et qu’ils espéraient que j’en guérisse un jour.

Puis j’ai rencontré quelqu’un qui n’était pas végétarien, je gérais très bien notre différence alimentaire, et il y a eu ce Nouvel An où on est allées au restaurant japonais, j’étais décidée à ne manger que des sushis de poisson, mais j’ai craqué et j’ai goûté un yakitori d’ailes de caille pour voir ce que cela me ferait, je me disais que, sachant combien la cuisine japonaise était saine, si je ne digérais pas, c’est que cela voulait vraiment dire quelque chose. Huhu…

Bien évidemment quand je suis rentrée, j’ai vomi tout mon repas ! Je crois que mon corps n’était plus habitué à manger de la viande !! Mais suite à ça j’ai repris goût à manger de la viande et petit à petit je suis redevenue omnivore ^^

Comment je suis devenue vegan

Pendant 8 ans j’ai été à nouveau omnivore, et j’ai oublié tous mes principes par habitude, par commodité et par goût.

Mais depuis quelques temps, cela me tourmentait à nouveau. Je n’arrivais plus à manger sans culpabiliser, non pas que pendant 8 ans je n’y pensais plus mais j’avais rouvert la « boîte déni » comme tout omnivore.

Je tentais de manger équilibré comme on m’avait toujours appris, et bio le plus possible. Mais quelque chose n’allait pas, je ne voyais plus la viande comme telle mais comme un morceau de cadavre, j’imaginais tout le processus qui s’était passé avant qu’il arrive dans mon assiette.

J’ai commencé à faire des recherches approfondies sur les conditions de vie des animaux destinés à l’alimentation, mais aussi sur les produits d’origine animale (le lait, les œufs, le fromage, le miel, …), bio ou pas bio !

Également quel était l’impact écologique sur l’environnement d’une alimentation omnivore et végétarienne. Je n’ai pas été déçue, ça vaudrait plein d’autres articles ^^.

J’ai commencé à manger moins de viande voire dans de rares occasions, si j’en mangeais c’était chez les autres, j’étais donc re-devenue flexitarienne dans un premier temps.

Puis je me suis sentie égoïste de ne pas aller jusqu’au bout.

J’ai été horrifiée par les conditions de vie des poules pondeuses, des vaches laitières, d’apprendre vraiment comment le fromage était fabriqué et ces conditions sont aussi horribles que dans les abattoirs.

Le processus vegan commençait à s’enclencher. Il était hors de question pour moi que je devienne seulement végétarienne.

J’ai commencé par ne plus manger de lait d’origine animale, ni de crème, ni de beurre, et ça allait très bien, je les avais remplacés par la même chose mais d’origine végétale, en plus j’étais ravie qu’il existe plein de sortes différentes. Je m’y suis très vite habituée.

J’ai également commencé à végétaliser de plus en plus ma cuisine, et je trouvais ça surprenant et très bon, et davantage digeste.

Puis il y a 7 mois, Lorelei (qui d’ailleurs « m’avait fait redevenir omnivore » il y a 9 ans ;-)) m’a lancé un défi comme ça lors d’un apéro !

« Et si on essayait de se faire un « vegan challenge » pendant 3 semaines ?! ».

J’ai tout de suite dit oui ! J’étais super enthousiaste ! Pourquoi 3 semaines ? Parce qu’il faut 21 jours pour s’adapter, et changer ses habitudes, sans parler de la caso-morphine par exemple qui est présente dans le fromage et qui nous rend complètement accro au fromage :-)

Voilà, c’était partie pour le défi végan.

Moi j’étais super motivée, dès le premier jour je l’ai fait dans l’optique que ce défi ne durerait pas que 3 semaines, je voulais que ce soit pour la vie !

J’ai décidé de regarder plein de documentaires, plus atroces les uns que les autres, c’était assez traumatisant mais il fallait que je vois tout ! Je ne voulais plus vivre dans le déni en imaginant les animaux dans de jolis champs, aimés par leurs gentils producteurs tout plein d’amour, ou m’imaginer qu’il y avait une mort bio.

Ce fut assez radical j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en voyant Earthlings ! Documentaire très complet qui nous montre à quel point les humains sont dépendants des animaux à tous les niveaux!

Les images sont violentes, pire que je pouvais me l’imaginer malgré le fait que j’avais déjà vu des vidéos sur le sujet, je me suis demandée comment des êtres humains dotés d’empathie et d’une intelligence  « soi-disant » plus élevée, pouvaient faire des choses si atroces en toute « légalité » et sans état d’âme…

Ensuite, après le choc passé, ça m’a mise dans un état de colère extrême ! Et j’ai compris aussi pourquoi les vegan pouvaient être si « extrêmes » par moment, comment ne pas l’être, et surtout pourquoi qualifié d’extrême des gens qui veulent défendre l’anti-spécisme…

J’ai aussi vu Blackfish, documentaire très bien fait avec des témoignages de dresseurs qui travaillaient dans les parcs aquatiques. J’ai beaucoup lu aussi, je ne voulais pas faire les même erreurs qu’il y a 14 ans

Toujours vegan ! 

Bref, 7 mois plus tard je suis toujours vegan et je le vis très bien.

Je me sens mieux qu’avant, je me sens désintoxiquée, je me sens beaucoup plus sereine quand je mange, je n’ai plus de douleurs dûes à la digestion, et j’adore m’éclater dans ma cuisine à trouver des recettes vegan !

Je n’éprouve aucune difficulté à cuisiner sans œuf et autres ingrédients d’origine animale, au contraire je me demande pourquoi on met des œufs dans telle recette alors qu’on peut faire autrement !

C’est meilleur pour la santé et c’est surtout sans cruauté… Par contre, Lorelei a eu plus de mal que moi mais elle fait tout son possible afin de devenir vegan, mais pas facile pour elle d’arrêter le fromage, elle tente de faire les 3 semaines sans fromage en ce moment, c’est la seule chose qu’elle a du mal à arrêter ainsi que les bonnes pâtisseries quand on est invitées !

Après on ne devient pas vegan à 100% du jour au lendemain, qui l’est d’ailleurs, ça s’apprend tous les jours. J’ai par exemple appris récemment que le sucre blanc était fait à partir de débris d’os calcinés !!  WTF ?

Ouf je n’en mange plus depuis longtemps, car je ne mange pas d’aliments « raffinés ». C’est assez sidérant de se dire que même dans le sucre blanc il y a des animaux … En même temps, il y a tellement d’autres exemples comme celui là…

Voilà j’ai partagé avec vous mon expérience, ce fut un peu long, j’espère que ça ne vous a pas trop ennuyé et que ça en aidera peut-être certain(e)s…

Et vous, par quelles étapes êtes-vous passé ? Qu’est-ce que cela vous inspire si vous n’êtes pas vegan ?

 

Quelques vidéos incontournables si vous voulez vous informer ou en savoir plus sur comment devenir vegan.

Documentaires :

Cowspiracy (VF) : https://youtu.be/-F3F-i5aS-8?list=PLSXWaz4xo2S65kJeJWk1jXrO3M9LwnmKS

Earthlings (VOST) : https://www.youtube.com/watch?v=2-Is7ZcacOU

Terriens (Earthling en VF) : https://www.youtube.com/watch?v=YO0B5W4hkYQ

Blackfish (BA): https://youtu.be/7khaNH2Xnjo?list=PLSXWaz4xo2S65kJeJWk1jXrO3M9LwnmKS

Conférences (VOST) :

« Le discours le plus important de votre vie – Gary Yourofsky » : https://www.youtube.com/watch?v=9ivPJUypbVs

101 Reasons to Go Vegan : https://www.youtube.com/watch?v=9TlHcEcUWUE

Mise à jour de l’article :

À lire aussi :

Bilan de nos 1 ans de véganisme Partie 1

Bilan de nos 1 ans de véganisme Partie 2

 

 

 

Vous avez toujours eu peur de faire des makis ? Cela vous semble compliqué ? Vous pensez que vous n’allez jamais réussir à les rouler et qu’ils vont s’effondrer avant même qu’ils atteignent votre bouche ? Je vous comprends, il m’est arrivé la même chose ! Mais depuis les choses ont changé, je ne les rate plus et je partage aujourd’hui avec vous ma technique et en plus, 10 recettes de makis d’été pour varier les plaisirs.

Je ne me lasse pas des makis, je pourrais en manger tous les midis ! La feuille d’algue de nori apporte un goût iodé unique à ces petites bouchées japonaises qu’on peut farcir à l’infini. C’est pratique et super facile à faire !

10 recettes de makis d'été

Avant d’être vegan, les makis ressemblaient toujours à la même chose, un poisson avec soit concombre soit avocat. Maintenant, j’aime bien m’adapter selon les saisons, j’en fais de toutes sortes selon les légumes ou fruits de saison à disposition.

On est en été, on a besoin de fraicheur, donc j’en profite pour faire des makis avec du melon, des pastèques, du concombre, et de l’avocat, associés à différentes herbes du moment : roquette, basilic, menthe. C’est super frais en bouche !

Ingrédients pour 4 personnes environ

10 recettes de makis d'été

Le riz vinaigré :

  • 250 g de riz rond blanc ( ou semi-complet ou complet)
  • 25 cl d’eau
  • 4 cl  de vinaigre de riz ou du vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à soupe de sucre non raffiné
  • 1/2 cuillère à café de sel de mer non raffiné
  • 1 natte en bambou
  • 9 feuilles d’algues de nori grillées

Les fruits :

  • Concombre
  • Pastèque
  • Melon
  • Avocat
  • Tomate
  • Mangue
  • Figues

Les herbes :

  • Roquette
  • Basilic
  • Menthe

Les graines :

  • Sésames
  • Lin

La sauce et accompagnement :

  • 10 cl de sauce soja sucrée ou salée
  • Wasabi (quantité selon goût)
  • 1 c.  à café de purée de cacahuète (facultatif)
  • Gingembre mariné aux vinaigre (facultatif)

Préparation du riz vinaigré

10 recettes de makis d'été

Le secret pour des makis réussis c’est …. la cuisson du riz.

Cette partie peut-être délicate quand on est novice. Alors je vous livre mes astuces pour avoir le riz idéal pour la confection de vos makis.

Rincer le riz à l’eau environ 3-4 fois, jusqu’à ce que l’eau soit transparente, puis le faire tremper dans l’eau pendant 1h (ce n’est pas obligatoire mais c’est mieux surtout s’il est complet, vous pouvez même le laisser plus longtemps)

Mettre le riz dans une casserole avec les 25 cl d’eau, l’eau doit être à peine au dessus du niveau du riz. Si vous utilisez un riz complet ajouter le double d’eau.

Couvrir la casserole et porter à ébullition, puis mettre sur feu doux et laisser cuire à couvert 8 minutes pour le riz rond blanc, 15 à 20 minutes si vous utilisez du riz rond semi-complet et 30 minutes pour un riz complet.

Laisser reposer 10 minutes sans lever le couvercle quand c’est cuit, ça permet au riz de bien gonfler.

Ne pas trop cuire au risque que le riz soit trop pâteux. Au début il peut y avoir des ratées mais après il se peut que vous ne pesiez même plus votre eau, vous le ferez à l’œil :)

Pendant ce temps mettre le vinaigre de cidre, le sel et le sucre dans une petite casserole sur feu doux.

Mélanger, puis verser sur le riz cuit encore chaud. Avec une spatule (ou une cuillère en bois à sushi) mélanger délicatement le riz en le soulevant pour l’aérer. Ne surtout pas l’écraser en faisant des mouvements circulaires.

10 recettes de makis d'été

Ensuite couper les fruits en bâtonnets pendant que le riz refroidit.

10 recettes de makis d’été

10 recettes de makis d'été

Maki tomate-basilic
Maki melon-roquette
Maki melon-basilic
Maki melon-figues-roquette
Maki avocat-menthe
Maki pastèque-menthe
Maki pastèque-avocat-basilic
Maki melon-pastèque-concombre-basilic
Maki avocat-melon-basilic
Maki concombre-mangue-basilic

Faites votre choix ;-)

 

Confection des makis

10 recettes de makis d'été

Prendre une feuille de nori et la mettre sur la natte. La natte en bambou n’est pas indispensable, vous pouvez aussi les faire comme ça, mais la natte aide bien pour débuter

Étaler le riz à la moitié de la feuille (comme sur la photo) ou au 2/3 (selon la grosseur des makis que l’on souhaite mais c’est plus facile de rouler le maki quand le riz est à la moitié).

Disposer les ingrédients au choix sur le riz.

Rouler les makis à l’aide de la natte en bambou, en serrant à chaque tour, humecter légèrement la feuille de riz sur la partie haute du maki pour qu’elle adhère bien.

Une fois tous les rouleaux finis, prendre le couteau bien aiguisé, humidifier la lame, et trancher doucement (ne pas appuyer) les rouleaux.

 

Faire la sauce

Mélanger tous les ingrédients de la sauce. Ajouter de l’eau si vous trouvez cela trop salé. Pour faire des variantes, vous pouvez ajouter une cuillère à café de purée de cacahuète pour une sauce crémeuse. Vous pouvez accompagner les makis de lamelles de gingembre marinés.

Voilà c’est prêt ! Mettre au frigo pour que les makis soient bien frais, puis déguster!

10 recettes de makis d'été

Les makis peuvent se manger à l’apéro, en entrée ou en plat principal, ou même à emporter pour un pique-nique.

Il se peut que dans un premier temps vos makis ne soient pas parfaits mais ce n’est pas grave, ils seront quand même bons ! C’est juste un coup de main à prendre et après c’est un jeu d’enfant.

Allez plus d’excuses, lancez-vous !

 

 

Les confitures sont, pour moi, une véritable madeleine de Proust, particulièrement la confiture de kumquats. J’adorais, quand j’étais petite, passer l’été chez mes grand-parents. De nombreux fruits et légumes du soleil poussaient dans leur jardin, et lorsque ces fruits étaient en grande quantité ils finissaient soit en confiture soit en clafouti…
Les kumquats dans cette recette-ci ne viennent pas du jardin de mon enfance mais on me les a donnés gracieusement, elles viennent d’un jardin privé et elles sont 100% saines, sans pesticide et locales. Ce qui est bien avec les kumquats c’est qu’il y en a toute l’année, c’est comme les citrons ! Il me restait de la menthe trouvée au marché, du coup je me suis dit que ce serait peut-être une association originale qui changerait un peu.

Ingrédients :

  • 365 g de kumquat non traités
  • 220 g de sucre blond de canne (soit 60% de sucre du poids des fruit)
  • 10 cl eau (soit 30 % d’eau du poids des fruits)
  • Un petit citron non traité
  • 1 bouquet de feuilles de menthe et ses fleurs
  • 1 gaze stérile ou 1 boule à thé
  • 1/2 cuillère à café d’agar-agar (facultatif, ici je n’en ai pas mis)
  • Pots stérilisés

Il est possible de faire des confitures encore plus allégées avec 30 à 50% de sucre, mais c’est vraiment trop amère je trouve, pour des confitures d’agrumes en tout cas. Après c’est selon les goûts ! :-)

Pourquoi utiliser de la gelatine de porc alors que les fruits sont remplis de pectine végétale! Le zeste et la partie blanche des agrumes ainsi que les pépins sont riches en pectine, le trognon des pommes et leur peau également! Ici j’utilise les pépins des kumquats

Le jus de citron permet d’accélérer la prise de la confiture.

La stérilisation des pots ? Avec 60% de sucre comme dans la recette ici il ne devrait pas y avoir de problème de moisissure. Le pot se conserve un an en les lavant à l’eau chaude avec un peu de vinaigre d’alcool. Si vous faites une plus grosse quantité de confiture, et que vous ne la consommez pas dans l’année, par précaution, il est préférable d’ébouillanter vos pots !

Kumquats blanchis
Pépins gaz
Gaz
Kumquats épéppinées

Ébouillanter les kumquats 5 minutes pour retirer un peu de leur amertume, passer sous l’eau froide pour les refroidir, ensuite les épépiner, et mettre les pépins dans une gaze ou une boule à thé, puis presser le citron.

Il est possible aussi d’ajouter de l’agar-agar en fin de cuisson afin de gélifier encore plus la confiture. Attention à ne pas trop en mettre sinon la confiture sera trop ferme ! Mélanger l’agar-agar dans un petit récipient avec un peu de liquide de cuisson puis rajouter dans la casserole, faire bouillir une minute. L’agar-agar gélifiera la configure en refroidissant.

Préparation confiture

Mettre à cuire tous les ingrédients dans une casserole avec la gaze et le jus de citron, porter à ébullition puis baisser à feu doux et cuire pendant 1h.
Mixer le tout, sauf si on aime les morceaux entiers.

Une fois que la confiture est cuite, mixer la préparation et verser la confiture bouillante dans les pots, fermer et retourner le pot immédiatement pour créer le vide et stériliser l’air.

La menthe apporte une touche original à cette confiture, cela me donne d’autres idées d’association pour la prochaine fois :-)