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Les envies de gratin et de comfort food commencent à pointer le bout de leur nez. Et oui comme vous avez pu le voir, il fait nuit de plus en plus tôt (quelle horreur !) les températures deviennent raisonnables (enfin…) et l’envie d’un gratin dauphinois vegan bien fondant et crémeux se fait terriblement sentir. D’autant plus si vous avez comme moi ces fabuleuses pommes de terre que vous venez de ramener du marché…

Mais vous allez me dire un gratin dauphinois vegan est-ce possible ? Un vrai hein ! Pas juste des pommes de terre au four avec un truc qui fait un peu crémeux, mais de loin, et qu’on se dit : super ça a le goût, mais la texture, on en parle ? Euh elle est passée où la crème ?! Dans la 4ie dimension ?

Ouiiiii on veut du gratin avec une tonne de crème et que ça fonde en bouche ! Mais on fait comment au juste ?

Bon, la tâche pourrait paraître compliquée voire impossible. Mais non, j’ai essayé pas mal de versions qui se sont avérées un peu catastrophiques parfois quand même, surtout quand tu mets plein de crème végétale et qu’en fin de cuisson il ne reste absolument plus rien !…

Avec le gratin dauphinois on ne rigole pas ! Non, non. Ça pourrait entrainer des drames familiaux. Si si je vous assure. Dans ma famille seule ma grand-mère le fait et personne n’ose relever le défi. Il faut l’avouer il est tellement bon et crémeux et fondant et… bref ça c’était avant… maintenant je fais mon gratin vegan et j’en suis fière.

Pour faire un bon gratin dauphinois il y a tout un processus à réaliser et si par malheur vous décidez de sauter une étape ou de faire en mode freestyle on pourrait vous accuser de ne pas faire un VRAI gratin dauphinois. Oui, par exemple, les pommes de terre doivent être ABSOLUMENT cuites dans le lait. Il faut de l’ail frais aussi, de la noix de muscade qu’on râpe soigneusement et surtout surtout ne pas mettre de fromage ! Haha !

gratin dauphinois vegan

Comment faire un gratin dauphinois vegan ?

Alors dans ma version vegan du gratin dauphinois, pour garder le fondant je ne lave pas les pommes de terre après les avoir épluchées et coupées. Et je les pré-cuis à la vapeur pour que l’amidon se développe bien ce qui va créer davantage de liant, qui est indispensable pour la cuisson et qui va rendre le gratin bien fondant.

Donc non je ne cuis pas les pomme de terre dans du lait comme le veut la tradition… Sacrilège.

Ensuite je n’achète pas de crème végétale ni de lait végétal dans le commerce, mais j’utilise une crème maison que je fais à partir de noix de cajou. Ne partez pas ! C’est super simple et pratique à faire. D’ailleurs c’est bien plus pratique de faire sa crème soi même. Enfin ça ce n’est que mon avis…

En faisant la crème moi même j’ai le dosage parfait pour un gratin parfait. Non non je ne me la pète pas du tout… Ce n’est pas ma faute ! Je ne contrôle plus les touches du clavier ! Ce sont mes papilles qui parlent  !!

D’ailleurs pour tout vous dire, depuis que j’ai un mixeur plus puissant je n’achète plus de crème ni de lait végétal, mais des oléagineux. Il suffit juste de mixer l’oléagineux de son choix avec de l’eau. Et selon la quantité, vous obtiendrez une crème plus ou mois fluide, ou un lait plus ou moins concentré. C’est pratique et facile à faire, il y a moins de déchet, enfin il n’y en a pas !

Et en plus, la bonne nouvelle c’est que ce gratin là est beaucoup moins calorique. Si avant vous preniez 2 kg rien qu’en regardant votre assiette, avec cette version on peut se faire plaisir sans angoisse !

gratin dauphinois vegan

Ingrédients pour un gratin dauphinois vegan

Pour environ 4 personnes selon votre gourmandise ! Mais faut se l’avouer y en a jamais assez ;-)

  • 1,2 kg de pomme de terre
  • 150 g de noix de cajou (les faire tremper la veille)
  • 2 gousses d’ail
  • 10 g de fécule de maïs
  • 50 cl d’eau
  • 1/2 noix de muscade ( sinon en poudre)
  • Sel et poivre
  • Un peu d’huile
  1. Laver et éplucher les pommes de terre.
  2. Coupes les pommes de terre le plus finement possible au couteau (utiliser une mandoline ou un robot qui tranche en fine lamelle si vous voulez).
  3. Ne pas les laver ! J’ai expliqué avant pourquoi ;-)
  4. Les pré-cuire à la vapeur 10-15 min tout dépend de votre appareil et si vos tranches sont bien fines. Elles ne doivent pas être complètement cuites.
  5. Mixer : les noix de cajou qui ont trempées (une nuit c’est mieux), l’ail, la fécule, le sel, le poivre, l’eau et noix de muscade râpée. La texture est entre une crème et du lait. L’idéal est d’avoir un bon mixer pour que ça soit bien fluide. Moi ça m’a changé la vie en tout cas.
  6. Huiler un grand plat à gratin.
  7. Installer les pommes de terre pré-cuites.
  8. Verser la crème onctueuse, il faut que les pommes de terre soient bien immergées (voir photo dessous).
  9. Mettre au four pendant 30-45 minutes à T7 (210°).

gratin dauphinois vegan

Astuce

À mi-cuisson (pour ne pas que ça brûle). Vous pouvez ajouter une sorte de parmesan végétale avec un mélange de graines de tournesol, levure maltée, ail en poudre et oignon en poudre, sel et poivre. Mixer le tout au mini hachoir. Parsemer sur le gratin et ajouter un filet d’huile d’olive et remettre au four.

gratin dauphinois vegan

Ici, on s’éloigne un peu du gratin dauphinois traditionnel, mais c’est super bon ! Ça apporte une texture croquante et originale.

 

 

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Vous avez déjà entendu parler du Ramen Burger ? Bah tant pis cette tendance est déjà finie ! Maintenant on ne jure que par le Rice burger ! Le sushi burger … ça ne vous dit rien ? … Quoi ? … Vous avez échappé à la folie des sushis burgers sur les réseaux sociaux ?!

Le burger est un plat qu’on peut ré-inventer à l’infini. Les japonais ont l’art et la manière de revisiter les grands classiques jusqu’à s’éloigner totalement du concept originel. Et quand ils s’attaquent au burger je trouve cela juste génial !

D’où vient le Rice Burger ?

En Extrême-Orient le Rice burger s’est fait connaitre grâce à une chaîne de restaurant rapide de burger japonais : MOS Burger. Et c’est une véritable star là-bas ! Dommage que ça ne soit pas arrivé jusqu’ici… Ils ont même des burgers vegan !

Depuis un moment sur Pinterest et Instagram je vois de plus en plus de sushis burgers qui me font saliver ! J’avoue que c’est le genre de concept qui me fait totalement craquer. On fait le grand écart avec le burger américain c’est sûr ! Et nous voilà avec un burger qui devient pour le coup Super Healthy ! Rien de plus sain que du riz et des ingrédients crus sans matière grasse, non ? Encore plus si le tout est vegan ;-)

Mon Rice burger vegan

Comme vous le savez peut-être si vous avez lu notre dernier article « 1 mois sans gluten : 20 recettes » nous avons testé de nombreuses alternatives pour remplacer le gluten dans des recettes de base comme la pizza, le pain et donc les buns.

La version que je vous propose aujourd’hui n’est pas crue mais reprend l’idée du buns au riz vinaigré.

Depuis le temps que je voulais faire du tonkatsu en mode vegan… Ça tombe bien je venais de faire du tofu maison, ça sera tofu katsu donc… Vous pouvez bien sûr acheter du tofu ferme ! Tout le monde n’est pas fan de DIY ;-)

rice burger

Mais le Tofu Katsu c’est quoi ce mot encore ? C’est la version tofu du tonkatsu qui est un mets japonais à base de porc pané avec de la chapelure panko. Dans la recette de base, il faut avouer que c’est surtout la sauce qui fait tout.
Il est possible de trouver de la sauce tonkatsu dans les supermarchés asiatiques. Ici j’ai fait avec les moyens du bord en faisant une sauce maison que j’utilise souvent pour les makis.

J’ai utilisé la même chapelure sans gluten que pour les nuggets de seitan mais si vous préférez la chapelure japonaise « panko » y’a pas d’obligation bien sûr ! Ou autre chapelure à disposition d’ailleurs.

J’ai accompagné le tout de shiitake caramélisés. Au départ je trouvais que les shiitake avait un gout trop fort et ce n’était pas vraiment mes champignons préférés. Mais depuis que j’en trouve des frais ça change vraiment tout ! Je les cuis ici dans la marinade qui a servi pour le tofu katsu. Ça apporte un petit plus.

À la place de la salade verte utilisée dans le burger traditionnel j’ai utilisé des algues Dulse. Perfect ! Voilà de quoi faire un burger totalement revisité avec ce que j’avais sous la main. J’adore ce genre de plat totalement improvisé ! Quoi on ne dirait pas ? Si je vous assure haha :-)

Bon au final, ce Rice burger n’a rien à voir avec le burger traditionnel ! On y retrouve toutes les saveurs japonaises pour une explosion en bouche ! On a vraiment adoré et nous avons hâte de décliner ce Rice burger vegan à toutes les sauces :)

Ne prenez pas peur en voyant la longueur de la recette, il y a pas mal de préparations différentes mais ce sont en réalité des préparations très simples qu’il faudra juste assembler à la fin.

Ingrédients pour 2 Rice burger

rice burger

 

  • 1 poignée d’algues Dulse déshydratées
  1. Les faire tremper dans de l’eau pour les réhydrater
  2. Égoutter à la passoire quand elles sont réhydratées

Ingrédients pour le buns de riz

  • 150 g de riz rond demi-complet
  • 30 cl d’eau
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à café de sucre ou sirop d’agave (ou autre au choix)
  • 1/2 cuillère à café sel
  1. Dans une casserole mettre le riz et l’eau. Couvrir et porter à ébullition puis mettre à feu doux et cuire 15 min.
  2. Une fois cuit ne retirer pas le couvercle mais laisser le riz gonfler pendant 10 min à couvert hors feu.
  3. Mélanger les autres ingrédients et les ajouter au riz encore chaud en mélangeant délicatement.
  4. Diviser le riz en 4 parts égales.
  5. Utiliser 2 emporte-pièces et 2 bols. Faire 2 buns de riz « plats » pour la partie basse du buns avec les emportes pièces. Et faire 2 buns ronds pour la partie « chapeau » avec les bols. Bien tasser le riz.
  6. Réserver et laisser reposer pour que ça devienne compact.

Pendant ce temps on passe à la suite…

Ingrédients pour les tofu-katsu

  • 150 g de tofu ferme
  • 5 cuillères à soupe de tamari
  • 1 cuillère à café de gingembre en poudre
  • 1 cuillère à soupe de sucre roux ou sirop d’agave (ou autre au choix)
  • 25 g de farine de pois chiche
  • 5 cl d’eau
  • Cornflakes mixés en chapelure

rice burger

 

  1. Couper le tofu en 4 bâtonnets
  2. Mélanger le tamari, le gingembre en poudre et le sucre
  3. Placer le tofu dans un récipient avec la marinade
  4. Laisser mariner pendant 1h au moins en arrosant de temps en temps
  5. Égoutter le tofu et réserver la marinade pour les shiitake
  6. Snacker rapidement le tofu, juste pour qu’il grille légèrement
  7. Dans un récipient mélanger la farine de pois chiche avec l’eau
  8. Mettre la chapelure dans un autre récipient
  9. Passer chaque bâtonnet dans le mélange eau/farine puis dans la chapelure
  10. Faire chauffer de l’huile dans une poêle et cuire chaque bâtonnet jusqu’à ce qu’il soit croustillant
  11. Réserver

rice burger

Ingrédients pour les shiitake caramélisés

  • 100 g shiitake frais
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • Marinade des tofukatsu
  • Huile (pour la cuisson)
  1. Émincer l’oignon et l’ail
  2. Couper en lamelle les shiitake
  3. Faire revenir l’oignon et l’ail dans une poêle huilée
  4. Ajouter les shiitake
  5. Les faire revenir puis ajouter la marinade du tofu
  6. Cuire rapidement le temps que ça réduise et caramélise
  7. Réserver

Ingrédients pour la sauce

  • Purée de cacahuète
  • Tamari
  • Wasabi
  • Gingembre frais
  1. Mélanger tous les ingrédients ensemble
  2. Goûter et ajuster les quantités selon vos goûts

Il ne reste plus qu’à assembler le tout

  1. Prendre un buns de riz plat, le poser dans une assiette
  2. Étaler un peu de sauce dessus
  3. Poser 2 batonnets de tofu-katsu
  4. Remettre un peu de sauce
  5. Ajouter les shiitake caramélisés
  6. Poser les algues Dulse en dernier
  7. Puis le buns de riz
  8. Vous pouvez ajouter des graines sur le buns. Ici ce sont des graines de chia.

rice burger

 

Vous pouvez déguster le burger chaud (dans ce cas, réchauffez les buns de riz) ou tiède avec des buns froids mais les champignons et tofu katsu chauds.

Et pourquoi ne pas céder à la folie japonaise et revisiter tous les plats en mode sushi ? Oui ça existe, j’en ai vu des pas mal et ça va très loin parfois : sushi donut, sushi pizza, sushi tacos, sushi gâteau, sushi burritos, … !!

 

 

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Ce mois-ci on partage avec vous une nouvelle expérience dans notre Lifestyle vegan. C’était un défi qu’on avait déjà relevé dans le passé : vivre sans gluten. Mais malheureusement on avait un peu beaucoup replongé ces derniers mois…

Il faut dire qu’être vegan et sans gluten s’avère être un peu périlleux. Surtout que quand on commence à lire des recettes sans gluten, la plupart propose toujours des œufs ou des produits laitiers pour compenser l’absence de blé … Comme le véganisme, il faut réapprendre et repenser sa manière de cuisiner.

Dans cet article, nous allons tout d’abord parler des raisons pour lesquelles on a décidé d’arrêter le gluten.

Ensuite nous partagerons 20 recettes de base gluten free, si vous aussi, vous avez envie de vivre sans gluten. Un peu comme nous avions fait pour l’article Comment remplacer les produits laitiers nous vous parlons des marques que nous avons découvertes et aimées ainsi que des recettes d’autres blogs vegan. (Petite précision, ceci n’est pas un article sponsorisé.)

Et pour terminer, on fera le bilan après plus d’un mois sans gluten.

Arrêter le gluten, est-ce une mode ?

On a tous entendu les arguments : seulement un faible pourcentage de la population est vraiment allergique au gluten (maladie cœliaque). Les autres n’ont pas besoin d’arrêter le gluten, ce serait même dangereux selon certains (sûrement les mêmes qui pensent que le véganisme est dangereux ou qu’il faut absolument manger 3 produits laitiers par jour …).

De plus en plus de monde mange sans gluten, et ce n’est pas une lubie. C’est simplement que les gens se renseignent, deviennent des consommateurs actifs et surtout font leur propre expérience.

De nombreuses blogueuses vegan sont également majoritairement sans gluten.
Je pense notamment aux témoignages de :

Mais c’est quoi en fait le gluten ?

Alice du blog « Au vert avec Lili » a fait un article très complet sur le sujet que je vous invite à lire. On y retrouve des explications sur le gluten et la liste de toutes les farines, fécules et laits sans gluten !

Déjà on peut se demander si il existe du bon et du mauvais gluten. Pour comprendre la différence entre le gluten d’il y a 50 ans et celui d’aujourd’hui, sachez juste qu’il est passé de 14 chromosomes à 42 pour une meilleure rentabilité ! Je vous laisse donc imaginer l’impact sur sa qualité …

Si l’on en croit notre boulanger, les céréales bio sont de meilleure qualité. Et il affirme également que le petit épeautre est du « bon gluten ». En même temps il prêche pour sa paroisse vous allez me dire ;-)

Alors à vous de faire votre propre expérience pour voir si ça change quelque chose dans votre quotidien.

Notre première expérience vers le « sans gluten »

Il y a un an, on avait diminué le gluten comme évoqué dans notre Bilan 1 an de véganisme.

En résumé, on s’est rapidement rendu compte qu’on allait mieux à de nombreux points de vue (santé, maux de ventre, fatigue, ballonnement, acné…). Sincèrement on ne s’attendait pas à un tel changement. Surtout Lorelei au niveau de ses problèmes de santé.

On consommait des farines sans gluten mais aussi du petit épeautre qu’on a testé sous toutes ses formes : pain, pâtes, même la pissaladière et les crêpes. Mais quand on fait les choses à moitié on risque de rechuter…

La rechute

Avec le temps on a eu envie de junk food vegan : burger, nuggets, pizzas etc … En plus on a re-découvert le seitan que je me suis amusée à faire maison sous toutes ses formes … Et là ce fut le drame car on a A-DO-RÉ !

On ne se rend pas compte mais le gluten est assez addictif. Plus on en mange, plus on en a envie.

Mais les conséquences ne se font pas attendre non plus. Le ventre regonfle directement. La fatigue revient surtout quand on a mangé un gros plat de pâtes le soir, on a à nouveau cette sensation de gueule de bois au petit matin.
Et cette impression d’avoir toujours trop mangé et de ne jamais digérer totalement.

Pour Lorelei plus particulièrement, le retour de ses allergies. C’était reparti pour les chutes du Niagara tous les matins, faut gérer le budget mouchoir (pas très écolo tout ça ;-) !

Bref même si il n’y a rien de meilleur que le burger de seitan (RIP), il fallait se reprendre en main.

Le nouveau défi : 1 mois sans gluten

Cette fois-ci, on a vraiment tenu bon !

Arrêter le gluten, c’est un peu comme arrêter les produits laitiers. C’est exactement à ce moment là qu’on se rend compte qu’il y a du gluten PARTOUT : le pain, les pâtes, les pizzas, les gâteaux, les céréales du matin, les steaks végétaux…
Mais en plus si vous achetez beaucoup de plats préparés ou de produits industriels, là vous pouvez être sûr de trouver du gluten un peu partout !

Mais alors est-ce qu’on arrête tout d’un coup ou on fait une transition ?

À chacun sa méthode encore une fois, mais pour vraiment ne plus ressentir les effets néfastes du gluten il ne faut absolument pas en consommer pendant plusieurs mois.

Début Août, j’ai fait un jeûne de 5 jours avant de débuter l’arrêt du gluten. Il était beaucoup plus intense que celui que j’avais fait en février dernier.

Je vous conseille vivement de détoxifier votre corps de tous l’abus de gluten des dernières années pour voir plus rapidement les effets bénéfiques de la vie sans gluten. Il existe plusieurs méthodes de detox ou de purge, présentées dans cet article de Save the Green.
À vous de trouver la vôtre :)

Quels sont les obstacles de la vie sans gluten ?

Il y a trois gros obstacles quand on décide de passer au sans gluten :

  • le prix des aliments « sans gluten »
  • la difficulté à remplacer tous les produits à base de gluten qu’on consomme au quotidien.
  • manger au restaurant

Bon, pour le prix je ne vais pas vous mentir. Effectivement si vous voulez manger exactement la même chose, ça va être plus cher. Le paquet de pâtes va passer de quelques centimes à 3-4€, et il faudra compter 4-5€ pour un pain sans gluten contrairement à la typique baguette à 1€. Même les farines ou les mix pain/pizza/buns vont coûter du simple au double.

Mais au moins, comme ça, les pâtes deviennent un plat de luxe, qu’on va essayer d’agrémenter au mieux. Ça pousse aussi à consommer moins de pain, de sandwich, de pizzas, de plats préparés, de gâteaux industriels … Et à se tourner vers une autre alimentation, plus vivante, plus végétale et ça c’est cool non ? ;-)

Ça permet aussi de découvrir d’autres céréales qu’on utilisait plus rarement avant et de découvrir d’autres alternatives à la farine de blé.

vivre sans glutenSource

Donc pour le deuxième obstacle, rassurez-vous : on peut manger exactement la même chose qu’avant comme vous allez le voir avec les recettes qui suivent. En plus, on va varier plein de céréales qui ont toutes un apport nutritionnel différent.

Quant aux restaurants, c’est vrai que ce n’est pas le plus évident. Comme pour le véganisme, la France est à la ramasse sur le sujet …

Lorelei qui est souvent confronté à ce problème dans son travail a quelques astuces à vous donner :

  • Appelez bien à l’avance le restaurant et expliquez leur de vive voix votre intolérance au gluten, voir s’ils sont bien informés sur le sujet et ouverts surtout. Ça se voit assez rapidement.
  • Privilégiez les restaurants végéta*iens qui eux, ont très souvent l’option sans gluten, étant sensibilisé au problème des allergies.
  • Pour les petits budgets, essayez de trouver une crêperie. Normalement leurs galettes salées devraient être naturellement sans gluten mais demandez confirmation quand même. Et si on leur demande ils peuvent également cuire les crêpes à l’huile au lieu du beurre pour les végétaliens.

Comment remplacer les produits de base ?

Remplacez petit à petit des ingrédients de base difficilement dissociables du gluten : le pain, les pâtes, la pâte à pizza ou encore les buns pour le côté salé. Et les crêpes, pancakes et gâteaux pour les bouches sucrées.

Le pain

Plusieurs alternatives s’offrent à vous pour avoir du délicieux pain sans gluten.

  • Le pain boulanger

 

Votre boulanger fait du délicieux pain sans gluten. C’est notre cas donc si vous habitez sur la Côte d’Azur, on partage avec vous nos 2 boulangeries préférées : Bread à St Laurent du Var et Nice qui propose plusieurs sortes de pain bio sans gluten. Et la boulangerie Mama’s Baker à Nice qui fait un délicieux pain à la farine de châtaigne notamment.

  • Le pain des fleurs

vivre sans gluten

Vous pouvez acheter des pains sans gluten dans les magasins bio ou même en grandes surfaces.
On a découvert tardivement le « Pain des fleurs » et on est fan ! Ce sont plutôt des cracottes sans gluten aux goûts multiples : sarrasin, riz, souchet, multi-céréales et même coco pour le petit-déj. C’est assez économique comme alternative. Idéal pour l’apéro comme vous le voyez sur la photo. On écrase de l’avocat avec du jus de citron, un peu de 5 baies et quelques cranberries.
Il faut quand même faire attention aux ingrédients de certains pains sans gluten, ils peuvent contenir des œufs …

  • Les mix-pains

 

Vous achetez des mix pain tout prêts. On a testé les mix-pains, pas mal mais le pain blanc c’est pas vraiment notre truc. On aime les pains avec plus de caractère ;-)

  • Faire son pain maison

 

 

Une photo publiée par Camille (@rosenoisettes) le

Si vous faites votre pain vous même, de nombreuses recettes sont disponibles sur le web. Nous avons craqué pour le Pain sans gluten aux grains entiers de Rose Noisettes.

  •  Découvrir les pains du monde

 

Il toujours intéressant de voir comment sont fabriqués les pains dans les autres pays du monde. On adore les naans, ces petits pains indiens et on a déjà essayé une version sans gluten.
On peut également faire des papadums : galettes à base de lentille comme dans cette recette d’Amande Basilic.
Connaissez-vous d’autres pains du monde sans gluten ?

Les pâtes

Pour les pâtes, sincèrement à l’heure actuelle en magasin bio et même en grande surface, le choix est assez vaste ! On peut même trouver des pâtes sans gluten en vrac, ce qui réduit le coût.

Déjà à la base, on était complétement fan des vermicelles asiatiques au riz ou au soja, sans même réfléchir qu’elles étaient sans gluten. Puis on a testé pas mal de différentes pâtes « traditionnelles » sans gluten au cours de cette dernière année comme des pâtes aux lentilles corail, pois chiche, sarrasin, maïs, riz.

Voici nos 3 chouchous :

  • Les pâtes au riz complet de la marque Terrasana existent avec plusieurs goûts. Nous avons testé « potiron-gingembre » dans notre recette de Pâtes au pesto d’avocat ainsi que celles au wakamé et au riz noir également très bonnes. La texture est intéressante, c’est entre la pâte traditionnelle et la pâte asiatique, un peu comme des pâtes Udon.

vivre sans gluten

 

  • Les tagliatelles de riz rouge de la marque Autour du Riz. On les a utilisées pour notre Pad Thaï fumé. Elles existent aussi en version vermicelles, parfaites pour notre wok de légumes !

vivre sans gluten

  • Des torsades riz et maïs de la marque « Ma vie sans gluten », vraiment bluffantes. On ne sent pas la différence avec des pâtes au blé sauf au niveau de la digestion ;-)
    Sur cette photo nous avions réalisé la recette qui fait fureur chez les vegans outre-Atlantique : les Mac & Cheese.
    Pour cette sauce fromagère express au blender il suffit de mixer une pomme de terre cuite à la vapeur, une cuillère à soupe de tamari, ail et oignon en poudre, moutarde à l’ancienne, vinaigre de cidre et crème végétale pour l’allonger. Verser sur les pâtes chaudes et déguster immédiatement !

La pâte à pizza

Bon c’est vrai les pizzas c’est un peu le plat par excellence qu’on s’imagine très très mal sans gluten … Déjà les pizzas ce n’est pas facile à faire mais sans gluten encore moins. Mais ce n’est pas non plus impossible ! La preuve :-)

  • La pâte basique

vivre sans gluten

En magasin bio, il y a des préparations toute faite pour la pâte à pizza sans gluten. On vous en parle plus longuement dans l’article Mini-pizzas sans gluten si vous voulez une recette très simple.

 

  • La pâte à base d’aquafaba (désolée pas de photo)

On a testé la pâte à pizza aérienne à base d’aquafaba (le jus de cuisson de pois chiche) et on a eu un gros coup de cœur !

 

Les buns

  • Les buns traditionnels

vivre sans gluten

Nous en avions fait l’hiver dernier pour nos burgers sans gluten spécial fête. Je m’étais amusée à faire des buns de 2 couleurs différentes et c’était un de mes premiers tests. On a depuis amélioré et mis à jour la recette :)

  • Les buns panisse

vivre sans gluten

Manger sans gluten donne des idées pour remplacer le traditionnel pain.
Dans le sud, on a une spécialité à base de farine de pois chiche : la panisse.

Pour faire 2 buns de panisse
– 200 g de farine de pois chiche
– 80 cl d’eau
– Épices ou herbes au choix
– Gousse d’ail
– Sel
– Huile d’olive

Faire chauffer l’eau dans une casserole jusqu’à ébullition. Hors feu, ajouter un peu d’huile, les épices ou les herbes, le sel et l’ail finement hachée. Verser la farine de pois chiche dans l’eau et mélanger jusqu’à ce que ça épaississe. Puis remettre sur feu doux jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux-épais.
L’étaler ensuite sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Mettre au frigo jusqu’à ce que le mélange durcisse. Puis faire des cercles à l’emporte-pièce pour réaliser les buns et les faire griller à la poêle quelques minutes.
Avec les bouts restants vous pouvez faire des cubes de panisses qui remplaceront les frites par exemple comme sur la photo ci-dessus.

Pour ce burger, nous avons utilisé du tofu lacto-fermenté au pesto (une tuerie !!), une petite fleur d’avocat et une sauce poivron cru-cajou au blender. C’est le burger parfait pour les brunchs du dimanche midi !

  • Le Rice-Burger

vivre sans gluten

Star d’Instagram et de Pinterest depuis quelques temps, le sushi burger est une superbe création ! Ici on s’éloigne un peu du concept car tout est cuit mais j’ai gardé l’idée du buns au riz que j’ai réalisé à partir de riz vinaigré. Retrouvez la recette complète du Rice burger ici.

  • Le Raw-Burger

 

Création de Lorelei qui s’est amusée à faire un burger sans gluten + cru + vegan + zero déchet ! Qui dit mieux ?
Recette extrêmement simple et rapide : prendre une tomate en guise de buns :)
Pour ce Raw-burger, elle avait fait un steak végétal à base de fibres de carottes et de betteraves récupérées après un jus à l’extracteur. Les mélanger à du tamari, des épices, de la purée de cacahuètes et un peu d’huile d’olive.

Les pancakes / les crêpes

C’est peut-être le plus facile ! Surtout au niveau des crêpes salées car si on les faisait déjà de manière traditionnelle, elles étaient naturellement sans gluten.

  • Les galettes de blé noir

 


En plus, la recette est extrêmement simple, la seule chose est d’attraper le coup de main pour l’étaler parfaitement à l’aide de la raclette afin d’avoir une belle galette.

Pour 4 crêpes au sarrasin :

330 g de farine de sarrasin
90 cl d’eau
10 g de sel

À garnir avec tout ce qu’on veut ! Nous on adore les galettes salées et sucrées : confiture, chocolat, fondue de poireaux, blettes … Sky is the limit comme on dit :)

  • Pancakes crues

vivre sans gluten
Vous pouvez retrouver la recette de ces pancakes crues à base de banane et de graines dans notre article Petit déjeuner raw.

  • Pancakes au chocolat

vivre sans gluten
Comment ne pas craquer pour ces pancakes gourmandes tout chocolat de cette délicieuse recette d’Anna et Olivia ? Elles seront parfaites pour le petit-déjeuner du week-end !

Les gâteaux

Pour terminer, voici trois recettes de gâteaux pour le goûter, le dessert ou même le petit-déjeuner.

  • Gâteau fruits et amandes

vivre sans gluten

Ce superbe gâteau d’Antigone XXI qu’on peut adapter à toutes les saisons selon les fruits qu’on a sous la main !

  • Pour les accros au chocolat

vivre sans gluten

 

Notre petit chouchou du moment, que vous avez peut-être déjà vu sur le site : gâteau au chocolat et courgette.

 

Le bilan après plus d’un mois sans gluten

Pour Lorelei

Mes allergies sont reparties aussi vite qu’elles étaient revenues. Je pense avoir désormais la preuve que le gluten est vraiment lié à mes allergies contrairement à ce qu’avaient pu penser les médecins avant en me bourrant de médoc pour soit disant le pollen, les arbres et autres plantes.
Mes maux de ventre après les repas sont également repartis. Un autre signe de mon intolérance au gluten.

En conclusion, je sais maintenant que pour être au top de ma forme, je ne dois plus consommer de gluten et un an plus tard, je me rends compte que c’est de plus en plus facile et aussi stimulant au quotidien de chercher des alternatives. D’ailleurs mon prochain challenge serait de faire des croissants vegan et sans gluten !

Pour Edelweiss

À la base je ne pensais pas du tout être intolérante au gluten, je voyais plus ça comme une mode. Mais voyant l’ampleur grandissante j’ai commencé à vraiment m’y intéresser, à lire des témoignages et à me dire que ces gens ne devaient pas être complétement fous contrairement à ce que veulent faire croire certains médecins.

Je n’avais pas de maux de ventre particulier hormis lors de la digestion. Mais c’est bien ça le problème. En devenant vegan on se rend déjà compte d’un grand changement au niveau de la digestion, qu’il n’était en fait pas normal d’avoir mal au ventre après le repas. Et quand on commence à retirer le gluten, c’est encore plus flagrant ! La digestion est tellement agréable et facile qu’on a limite l’impression de pas avoir mangé, on se sent léger.

C’est en remangeant du gluten que je me suis rendue compte que finalement j’étais aussi intolérante. Comme je vous l’avais déjà raconté dans le Bilan 1 an de véganisme, mes problèmes de peau (démangeaisons cutanées) qui avaient disparus en devenant vegan sont revenus quand j’ai repris le gluten. Et là depuis le défi, miracle, plus rien !

En plus, j’adore le challenge de devoir retirer le gluten de l’alimentation, ça stimule la créativité.

Si vous aussi vous êtes sans gluten ou pensez à le devenir, n’hésitez pas à partager vos expériences, opinions, conseils dans les commentaires :-)

 

 

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Après l’été et ses recettes fraîches et souvent crues, qui n’a pas envie d’un bon petit plat chaud et coloré ? Aujourd’hui nous partageons avec vous notre recette de Pad Thaï vegan avec un mélange de saveurs : thé fumé, coco, citron

La semaine dernière j’ai acheté de nouvelles pâtes au riz rouge. Oui en ce moment on adore tester plein de produits sans gluten. Dans ces cas là, rien de mieux que de se tourner vers la cuisine asiatique, non ? Moi j’adore ça en tout cas comme vous pouvez le voir avec mes autres recettes aux saveurs asiatiques !

Au dos du paquet de ces pâtes au riz rouge, il était indiqué qu’elles étaient parfaites pour un Pad Thaï. Quelle bonne idée, non ?! Et là je me dis : Mais comment je fais pour ne pas en manger plus souvent ?!

Le Pad Thaï est le plat national thaïlandais par excellence. Naturellement sans gluten, puisque dans la recette d’origine, ce sont bien des nouilles de riz qui sont utilisées. On ajoute à ces nouilles des ingrédients divers et variés comme des graines germées, des légumes, du tofu, des cacahuètes …

Comment faire une version vegan ?

Normalement les nouilles sautées de ce plat se préparent avec des œufs, mais dans ce Pad Thaï vegan, les œufs seront remplacés par du tofu soyeux ce qui le rend ce plat encore plus digeste et sans cruauté.

Comme nous sommes vers la fin de l’été, on peut encore profiter de certains légumes comme les haricots verts, les courgettes et les poivrons pour le garnir.

Mais ce qui est bien avec ce plat c’est qu’on peut le décliner à l’infini, à toutes les saisons selon les ingrédients que l’on aime. En tout cas c’est comme cela que je vois mon Pad Thaï parfait ;-)

Et ce que j’adore particulièrement dans ce plat, c’est la sauce ! J’ai fait le mélange de saveurs citron-coco qu’on retrouve typiquement dans les plats thaïlandais avec de la purée de cacahuète. C’est un délice. Il m’arrive de faire ce plat en ajoutant davantage de bouillon ou en utilisant les restes en mode soupe en rajoutant du bouillon. Ce qui en fait une Soupe Pad Thaï. Je pourrai en boire des litres ! Ce bouillon est très addictif !

Dans ma version vegan je fais un bouillon avec du thé Lapsang Souchong que j’utilise dans mes recettes pour obtenir un goût fumé.  

Recette du Pad Thaï vegan fumé

 

Pad Thaï vegan
Ingrédients pour 2 Pad Thaï
  • 200 g de pâte de riz
  • Légumes de saison : courgette, poivron, haricots verts, carotte.
  • Piments au choix
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • Un bout de gingembre frais
  • Graines germées de soja vert (pousses haricot mungo)

Bouillon fumé

  • 1 cuillère à café de thé fumé Lapsang Souchong
  • 20 cl d’eau
  • 1 cuillère à soupe de sauce tamari

Tofu brouillé

  • 1 cuillère à soupe d’huile
  • 200 g de tofu soyeux
  • Sauce tamari
  • Gingembre en poudre

Sauce Thaï

  • 2 cuillères à soupe de crème de coco
  • Purée de cacahuète
  • 1 citron

À ajouter au moment du dressage

  • Une petite poignée de cacahuètes non salées
  • Menthe ou coriandre fraîche
Préparation

Pad Thaï vegan

 

Porter à ébullition 20 cl d’eau puis éteindre. Ajouter le thé et laisser infuser 5 min. Filtrer et réserver.

Cuire les pâtes. Et réserver.

Chauffer une poêle avec un peu d’huile. Ajouter le tofu soyeux égouté. Cuire comme une brouillade. Ajouter du gingembre en poudre, du tamari. Mélanger bien et réserver.

Émincer l’ail, l’oignon, le gingembre, les piments. Faire revenir avec un peu d’huile au choix dans un wok, ou une sauteuse.

Ensuite, couper en fines lamelles le reste des légumes : poivron, carotte, courgette. Équeuter et couper les haricots en morceaux. Ajouter le tout à la poêle. Mélanger.

Ajouter le bouillon fumé. Laisser évaporer un peu.

Mélanger le reste des ingrédients dans un bol : citron pressé, crème de coco, purée de cacahuète et ajouter en fin de cuisson. Bien mélanger le tout.

Ajouter les pâtes et le tofu à la préparation. Bien mélanger.

Servir et parsemer les assiettes avec les herbes fraîches et les cacahuètes.

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Avez-vous déjà pensé à fabriquer votre propre vinaigre de cidre ? Et oui, pourquoi acheter du vinaigre tout fait alors qu’il est si simple et économique de le faire soi même ?

N’aillez pas peur ce n’est pas du tout compliqué ! Je vais vous donner envie de faire votre propre vinaigre, en tout cas je l’espère. Moi ça m’a un peu changé la vie je dois dire… plus besoin d’en acheter, il y en a toujours à disposition…

C’est également l’occasion pour nous d’inaugurer une nouvelle section sur le blog : le DIY.

Une à deux fois par mois, le vendredi nous posterons un article spécial « DIY – Fait maison » pour partager avec vous des petites astuces pour faciliter notre quotidien.

On commence cette semaine par l’un de mes petits chouchous : le vinaigre de cidre.

Le vinaigre une histoire de famille

Dans ma famille on a toujours fait le vinaigre à la maison. Je pense que c’est un des rares DIY qui continue à perdurer de générations en générations en France. Ou tout du moins dont on a déjà vu ou entendu parler dans son entourage. Enfin si ce n’est pas le cas je suis là pour vous expliquer :-)

Le vinaigre de vin ou de cidre se fait de la même façon. C’est un peu la base de la fermentation, enfin en tout cas c’est la première que j’ai fait sans savoir que c’en était… Le kombucha, le kimchi, la lacto-fermentation, le réjuvélac sont d’autres fermentations plus ou moins connues selon d’où l’on vient.

Je viens justement de me lancer dans mon premier réjuvélac pour faire des fromages végétaux !

J’ai toujours vu un vinaigrier trainer chez mes grand-parents, mes parents, … mais il est vrai que je trouvais cela très acide. Quand j’ai découvert le vinaigre balsamique je ne jurais que par celui-ci, beaucoup plus subtile, et très intéressant au niveau gustatif. Mais impossible à faire à la maison … le drame.

Puis j’ai découvert le vinaigre de cidre. Le vinaigre de cidre est beaucoup plus doux. J’ai commencé à l’utiliser à la place du vinaigre de riz quand je faisais mon riz vinaigré. Puis à le mettre à peu près partout dès que j’avais besoin de vinaigre.

Le vinaigre de cidre est-il vegan ?

Cette question est légitime et se pose dès qu’on touche à l’alcool. Le label vegan n’est pas encore bien répandu pour les boissons alcoolisées. Si on commence à trouver des vins « vegan » en magasins bio, c’est encore assez difficile pour le cidre.

Donc effectivement, ce n’est pas toujours évident d’être sûr à 100% que son vinaigre de cidre est vegan. Je conseille donc d’acheter son cidre et sa première bouteille de vinaigre en magasin bio et de bien lire les étiquettes à défaut de trouver le logo vegan. C’est le mieux qu’on puisse faire à l’heure d’aujourd’hui.

Mais il y a clairement du progrès car j’ai dernièrement acheté une bouteille de vinaigre balsamique de Modène avec le logo vegan. On y arrive doucement mais sûrement :)

Saviez-vous que le vinaigre de cidre a de multiples possibilités ?

Le vinaigre de cidre est multitâche. En effet il ne s’utilise pas uniquement pour la cuisine mais également pour l’entretien de la maison et aussi pour la salle de bain.

vinaigre de cidre

Différentes utilisations du vinaigre de cidre

Dans la salle de bain

Etonnement, j’ai à la fois une bouteille de vinaigre de cidre dans ma cuisine, mais également une dans ma salle de bain ! Et oui c’est un peu un produit magique :)

Je l’utilise tout d’abord pour mes cheveux. C’est un excellent après-shampoing naturel mélangé avec quelques gouttes d’huiles essentielles et de l’eau. Je l’utilise régulièrement, c’est un vrai miracle, pas d’odeur de vinaigre surtout si on utilise avec des huiles essentielles (yang-ylang par exemple), il agit comme un démêlant et rend les cheveux doux et brillants.

Ensuite cet été, il m’a sauvé plusieurs fois. Il est bon pour la peau et apaise en cas de coup de soleil, piqures, acné, démangeaisons … Comme j’ai fait une croix sur tous les produits anti-moustiques ou après-soleil, j’utilise désormais le vinaigre de cidre à la place et c’est encore plus efficace !

Et pour finir, je l’utilise également comme bain de bouche, en alternance avec le bicarbonate. Il élimine les bactéries.

Pour la maison

Si vous aussi vous voulez tirer un trait sur tous les produits toxiques qu’on vous vend pour nettoyer votre intérieur, qui ne fonctionnent pas et qui sont nocifs, testez le vinaigre de cidre !

Mélangé avec du bicarbonate il nettoie de façon écologique votre intérieur. Il m’est arrivé de ravoir des tâches de curcuma indélébile avec ! (Et si vous avez déjà eu des tâches de curcuma frais vous savez de quoi je parle …)

Pour le corps

Un petit coup de froid ? Retour aux remèdes de grand-mère. Le vinaigre de cidre a des vertus thérapeutiques diverses. Il est anti-bactérien, anti-infectieux et très riche en minéraux !

On l’utilise également pour faciliter la digestion en l’associant aux aliments, car il alcalinise le corps.

En cuisine

Je l’utilise pour assaisonner quasiment toutes mes salades de crudités, ça permet d’acidifier légèrement sans que cela soit trop fort comme le vinaigre de vin. On peut également l’utiliser dans les marinades ou pour la lacto-fermentation.

C’est également devenu l’allié de nos desserts ! Nous l’utilisons pour remplacer les œufs afin de faciliter la levée de la pâte ou d’un gâteau lorsqu’on l’associe à la poudre à lever !

On peut aussi diluer un peu de vinaigre de cidre dans de l’eau, ça en fait une excellente boisson rafraîchissante.

Bon alors on s’y met ? ;-)

Il n’y a rien de plus simple à faire son propre vinaigre de cidre, ça ne demande qu’une qualité … la patience.

vinaigre de cidre

DIY : FABRIQUER SON VINAIGRE DE CIDRE

Ustensiles

  • Vinaigrier en grès ou bocal en verre (surtout pas en métal, ni en plastique)
  • Petit entonnoir
  • Petit bouteille (sinon garder la bouteille de vinaigre)

Ingrédients

  • 1 bouteille de 50 cl de vinaigre de cidre bio
  • 1 bouteille de cidre brut bio

Pas besoin d’avoir une mère de vinaigre pour faire du vinaigre, souvent c’est à cause de ce manque que l’on ne se lance pas !

Comme vous le voyez, peu d’ingrédients sont nécessaires pour faire du vinaigre : il faut juste du vinaigre bio et du cidre bio.

Oui j’insiste sur le bio. Pourquoi faire un vinaigre plein de pesticides après tout ? Et il faut que le vinaigre soit non pasteurisé. Car si le PH n’est pas idéal la fermentation sera plus problématique voire impossible.

La qualité du vinaigre dépendra forcément des produits que vous allez utiliser. Il est certain que tous les bienfaits énumérés plus haut seraient réduits à néant aussi. C’est vous qui voyait. Mais le but est d’avoir un bon produit qui puisse fermenter dans les meilleures conditions sans ratage, tout en aillant ses bonnes propriétés originelles qui restent intactes.

Préparation du vinaigre de cidre

Verser 1/3 de vinaigre pour 2/3 de cidre dans votre vinaigrier ou votre bocal en verre. Reposer le couvercle sur votre vinaigrier ou une gaz stérile fermée d’un élastique si vous utilisez un bocal. Si vous utilisez un contenant transparent mettez-le à l’abri de la lumière.

Maintenant il faut attendre…

Selon la température ambiante, le vinaigre se fera plus ou moins vite. Au contact de l’air, une mère va se former à la surface. Ça prendra quelques semaines en été, plus d’un mois en hiver. Une fois la mère créée ajouter du cidre et attendre 2-3 semaines pour que le vinaigre se forme. Je n’ai jamais vraiment compté mais c’est assez rapide quand même.

vinaigre de cidre

 

J’ai sorti la mère du vinaigrier pour vous montrer la bête ;-)

Faire son vinaigre de cidre à partir de la mère

Il est possible de faire son vinaigre à partir de la mère mais cette mère n’est pas forcément facile à trouver à moins de connaître quelqu’un qui fait son vinaigre de cidre et qui aura la bonté de vous en donner un morceau.

Si vous avez une mère, il suffit de reprendre les étapes précédentes à partir de la formation de la mère.

Une fois que le vinaigre est prêt, remplir une bouteille en verre à l’aide d’un petit entonnoir. Pourquoi pas utiliser la bouteille vide de votre vinaigre que vous avez achetée pour faire votre vinaigre à la base.

Puis rajouter du cidre dans votre vinaigrier, environ 1/2 bouteille (ou environ ce que vous venez de prendre). Pendant le temps où vous allez vous servir de votre petite bouteille de vinaigre, le vinaigre aura le temps de se recréer dans votre vinaigrier.

vinaigre de cidre

Étant donné qu’il n’est pas pasteurisé, ne vous inquiétez pas, votre vinaigre sera trouble, signe de bonne qualité contrairement à ceux vendus en supermarché ! Une mère peut commencer à se développer dans le fond de votre bouteille comme en témoigne la photo ci-dessus. Pas d’inquiétude c’est normal.

Avez-vous déjà fait de la fermentation ?! N’hésitez pas à me faire partager vos expériences en tout cas !

 

 

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On est samedi matin et vous n’avez rien envie de faire de votre journée. Comme tous les jours vous vous réveillez et vous allez faire un petit tour sur les réseaux sociaux. Vous vous baladez sur Pinterest et vous voyez que des gâteaux au chocolat qui dégoulinent. Vous n’avez plus qu’une obsession : vous plonger dans une piscine de chocolat pour oublier le stress de la rentrée.

Le samedi on a forcément envie d’un truc sympa pour le petit déjeuner ! Pas un truc sur le pouce comme les autres matins de la semaine. Mais si on ne fait pas travailler son imagination, on aura le choix entre une pastèque ou un bol de corn flakes.

Vous vous hissez jusqu’au frigo, vous ouvrez vos placards et là c’est le drame.

Ça, c’était moi samedi dernier.

Dans le placard il n’y a plus de farine mais des restes de flocons d’avoine que j’avais achetés pour faire un fromage végétal.

Je n’ai presque plus de chocolat, juste de quoi faire un glaçage. Heureusement il reste du chocolat en poudre, je suis sauvée !

Dans le frigo, c’est la dèche aussi car on a eu la flemme d’aller au marché, il reste donc 2 courgettes. Une pour le gâteau, une pour mes pâtes au pesto, je devrais pouvoir survivre ce week-end :)

Plus de lait non plus, heureusement quelques noix de cajou sont en train de tremper pour faire un lait végétal.

Oui il y a des semaines comme ça ! Mais la bonne nouvelle c’est que tout n’est pas perdu car avec tout ça, on peut faire un gâteau au chocolat et courgette ! Oui, oui !

Comme vous le voyez, cette recette avait plutôt mal démarré. En plus dernièrement j’ai tendance à rater absolument tous les desserts que je fais ! La loi des séries comme on dit…

J’ai testé les cookies sans gluten –> texture vraiment pas terrible, élastique ou alors trop friable.
J’ai testé le moelleux au chocolat –> là j’ai vraiment dû rater un truc car ça avait le goût de … poisson (je sais pas quel ingrédient a évoqué ce souvenir dans mon cerveau, peut-être la margarine cuite car je n’en avais jamais utilisé.)

Bref après fail sur fail, j’étais un peu désespérée. Mais bon l’envie de chocolat est plus forte que tout !

Quand on s’intéresse à l’alimentation végétale, on découvre qu’on peut faire des desserts avec des légumes et qu’en plus c’est pas dégueu ! Au début j’avoue que j’avais des a priori.

Pourtant on est plutôt de nature téméraire en cuisine mais les desserts aux légumes, ça ne me faisait pas franchement envie… Une espèce de blocage psychologique sûrement.

Puis on a tenté ça avec une bûche à la courge pour Noël dernier. Et aujourd’hui ce gâteau au chocolat et courgette nous encourage à essayer avec d’autres légumes comme les carottes et les betteraves ! To be continued :)

Ce gâteau au chocolat et courgette est parfait si vous cherchez une recette saine et gourmande pour le goûter de vos enfants. Il fera aussi un délicieux gâteau d’anniversaire ! Ou alors juste pour assouvir une envie irrépressible de chocolat au saut du lit comme nous :-)

 

Recette du gâteau au chocolat et courgette

Gâteau chocolat courgette

 

Ingrédients

  • 1 courgette moyenne (environ 300 g)
  • 1 cuillère à soupe de graines de lin mixées
  • 15 cl de lait végétal au choix (amande, cajou, soja, riz…)
  • 3 cuillères à soupe de purée de cacahuète (ou d’un autre oléagineux si vous voulez un goût plus neutre)
  • 100 g de flocons d’avoine mixés (ou de farine d’avoine)
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre
  • 100 g de sucre complet
  • 1 cuillère à soupe de bicarbonate
  • 50 g de chocolat en poudre non sucré

Pour le glaçage

  • 100 g de chocolat noir
  • 1 cuillère à soupe d’huile de coco désodorisée
  • Quelques pépites de chocolat ou fèves de cacao cru pour la déco

Préparation du gâteau chocolat courgette

Pré-chauffer le four T.6 (180°C).

Mixer les graines de lin et ajouter 3 cuillères à soupe d’eau. Laisser reposer 5 à 10 minutes pour créer un mucilage qui remplacera les œufs.

Raper la courgette et enlever l’excédent d’eau. Vous pouvez les laisser égoutter quelques minutes ou les essuyer.

Mixer les flocons d’avoine pour obtenir une poudre si vous n’avez pas de farine d’avoine.

Dans le bol de votre mixeur, ajouter la courgette râpée, le mucilage de graines de lin, le vinaigre de cidre et la purée de cacahuète. Mixer jusqu’à obtenir une pâte homogène.
Ajouter les flocons d’avoine mixés, le sucre, le chocolat en poudre, le bicarbonate et le lait végétal. Mixer de nouveau.

Verser ensuite la préparation dans un moule à gâteau. Mettre du papier cuisson si besoin.

Enfourner pendant 30 à 35 minutes. Planter un couteau dans le gâteau, si la lame ressort « propre » le gâteau est cuit.

Sortir du four et laisser refroidir dans le moule pendant une dizaine de minutes.

Pendant ce temps, préparer le glaçage.

Préparation du glaçage

Dans une casserole à feu très doux (ou au bain marie) mettre 100 g de chocolat avec 1 cuillère à soupe d’huile de coco désodorisée. Laisser fondre en remuant. Lorsque le chocolat est fondu, retirer du feu et laisser refroidir quelques minutes.

 

Assemblage du gâteau au chocolat et courgette

Démouler le gâteau et déposer le sur une assiette. Verser le glaçage sur le dessus et, à l’aide du spatule l’étaler sur toute la surface du gâteau. Déposer quelques pépites de chocolat sur le dessus.

Trucs & Astuces

  • À déguster tout de suite si vous voulez un gâteau fondant et un glaçage style sauce au chocolat (c’est notre version préférée)
  • Ou à mettre au frigo pour un gâteau plus compact avec une couche de chocolat croquante. À vous de choisir !
  • Vous pouvez remplacer le sucre complet par du sirop d’agave ou d’érable.

Gâteau au chocolat et courgette