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C’est la rentrée et, une fois les vacances finies, vous avez décidé de tout reprendre à zéro et de vous poser les bonnes questions sur votre alimentation ? Et l’une de ces questions sera peut-être : faut-il devenir vegan ?
Vous aviez mis de côté toutes les informations qui ne cessent de tomber dans les médias mainstream le temps des vacances : du fipronil dans les œufs (même bio), des nanoparticules dans les gâteaux et les bonbons que vous donnez à vos enfants, la viande rouge et les charcuteries sont cancérogènes, le fromage est aussi addictif que la cocaïne, etc… ?
La liste est longue.
Sans parler de tous les scandales relatifs au traitement des animaux d’élevage.
Est-ce que d’un coup le monde ne tourne plus rond ou est-ce que les médias commencent simplement à relayer des informations qui ont longtemps était tues grâce à la pression de lobbies et autres industriels ?
Vaste question. J’ai désormais ma petite idée, mais je ne l’ai pas toujours eue, et à l’heure d’aujourd’hui savoir si ce que l’on met dans nos assiettes est sain relève d’un parcours du combattant.
Si désormais vous frémissez à chaque bouchée en vous demandant quel pesticide ou quel additif au nom étrange se trouve dans votre plat, il est temps de prendre les choses en main.
Pour tout vous dire, au départ si je suis devenue vegan c’était vraiment pour l’éthique animale, et je ne m’imaginais pas une minute, que 2 ans et demi plus tard, je me serais passionnée pour l’alimentation vivante mais également l’impact de la nourriture sur le corps.
Dans cet article, je partage avec vous mon expérience au fil des années à travers toutes les différentes tendances alimentaires qui nous entourent et mes expériences passées avec chacune d’entre elles ainsi que mes découvertes plus poussées depuis que je me suis intéressée vraiment au corps, à l’alimentation.
Et pourquoi aujourd’hui j’ai choisi le véganisme.
Laquelle de ces 5 façons de manger vous correspond ?
Est-il temps de modifier votre alimentation au quotidien ?
Mais peut-on vraiment devenir vegan du jour au lendemain ?
Vous mangez « un peu » de tout … mais est-ce vraiment bon pour la santé ?
Vous faites partie de l’écrasante majorité de cette société, vous êtes … omnivore.
C’est à dire que vous mangez de tout : viande, poisson, légumes (j’espère), féculent, laitage.
Pendant très longtemps, presque la moitié de ma vie, j’étais comme vous.
Même si on ne naît pas omnivore, on le devient très vite par l’éducation et ce n’est pas facile avant 15-16 ans d’en sortir.
Alors à cette époque, j’étais persuadée que je faisais tout bien.
Je mangeais de tout « raisonnablement ». Je faisais le bon choix, j’en étais convaincue. Comment ça pouvait en être autrement ?
Tout le monde me le répétait, à l’école, à la maison, à la télévision : « Bah oui tu sais que tu manges sain vu que tu manges de tout : des crudités en entrée, puis 1/4 de viande avec 1/4 de féculent et 2/4 de légumes, puis un bout de fromage, et un petit gâteau en dessert, que demander de mieux ? »
On rajoute à ça 2 heures de sport par semaine et hop, on est bon pour la parfaite « healthy life ».
Si vous êtes dans ce cas, que vous ne tombez jamais malade, que vous n’êtes jamais fatigué, que vous n’avez jamais mal au ventre ou ailleurs, que vous avez un poids idéal, pas de cellulite, une peau resplendissante et que vous ne vous posez jamais de question sur l’origine des produits que vous avalez, alors vous vous dites peut-être que ça ne sert à rien de lire la suite.
Mais je suis prête à parier que vous allez continuer …
Alerte aux kilos en trop … l’heure du régime a sonné !
Après ces années d’omnivorisme, je me rends compte que quelque chose ne va pas. J’ai quelques kilos en trop qui commencent à s’installer de plus en plus. Il doit donc y avoir un problème quelque part.
Alors que fait toute fille à l’adolescence en panique devant 2 kg en trop ?
Elle fait un régime !
Je ne vais pas faire la liste mais sachez que je les ai à peu près tous testés : les régimes hyper-protéinés, les régimes soupes, les régimes « équilibrés », les régimes poudres, les régimes comptage de calories et le top du top: les régimes avec que des produits à 0%, etc… Bref je suppose que si vous êtes dans cette catégorie, vous les connaissez aussi.
Alors pour ce coup là, je vais prendre position et dire clairement que ces régimes ne sont ni sains, ni équilibrés, et bons ni pour la santé ni pour le moral. Ils détruisent votre métabolisme et vous font entrer dans un cercle infernal. Ils créent dramatiquement une culpabilité et une angoisse vis à vis de la nourriture.
Une relation d’amour-haine peut très rapidement se développer, une frustration suivie d’un craquage, suivi d’une culpabilité qui font qu’au final l’alimentation, au lieu d’être synonyme de bien-être sera synonyme de souffrance et de mal-être.
Après plus de deux ans de véganisme je continue toujours à réparer tout ce qui a été détruit par mes régimes passés que ce soit au niveau physique et psychologique, mais le chemin est encore long.
Vous avez été au régime une grande partie de votre vie et au final vous avez repris 5 fois les quelques kilos que vous aviez tentés de perdre quand vous aviez 16 ans ?
Ou alors vous avez opté pour un régime à vie et vous n’avez pas mangé un carré de chocolat depuis 3 ans ?
Vous êtes surement au bord de la crise de nerf si vous avez réussi à tenir autant de temps sans plaisir gustatif.
Quoi qu’il en soit, vous trouverez peut-être la solution un peu plus bas.
Et si on mangeait végétal … mais seulement chez nous ? C’est déjà bien non ?
Vous ne le savez peut-être pas, mais un jour vous tombez sur un magazine ou sur un article et vous découvrez un mot étrange. Et pire, vous vous rendez compte que c’est vous !
Vous faites partie des « flexitariens » !
Alors petit rappel des faits : le flexitarien est le consommateur responsable mais … que chez lui. Oui, oui, c’est un peu caricatural mais quand on y réfléchit c’est ça l’idée.
À la maison, vous êtes végéta*ien mais au restaurant, chez des amis, dans votre vie sociale, vous ne refusez pas un petit morceau de viande à titre exceptionnel.
Je suis aussi passée par cette étape, qui est plutôt pas mal quand on souhaite faire une transition du régime omnivore au régime végéta*ien et ne pas traumatiser trop brutalement sa conscience sociale.
On prépare le terrain « Bon chez moi, je ne mange jamais de viande mais comme tu en as cuisiné je vais faire une exception. » Ça permet aussi d’ouvrir la discussion sur ce mode d’alimentation, et de montrer à vos proches que vous pouvez être en bonne santé et heureux en ne mangeant quasiment plus de viande.
Et même pour vous-même, si ces écarts se font rares, vous réaliserez que vous vous sentez mieux quand vous n’en mangez plus et les premiers effets positifs sur votre santé apparaitront.
Après, cette étape peut être légèrement compliquée au niveau de l’image que vous rejette les autres. Car pour les omnivores vous commencez à devenir un dangereux extrémiste vegan qui va vouloir les priver de leur viande et leur faire la morale (car les gens n’aiment pas trop qu’on leur fasse se poser des questions sur les conditions animales par exemple) et pour les vegans, vous donnez l’image de quelqu’un incapable d’arrêter la viande. Bref, il faut savoir ménager la chèvre et le chou.
Mais le plus important est de penser à soi et de continuer son petit bonhomme de chemin car quasiment personne n’est devenu un vegan parfait du jour au lendemain. D’ailleurs ça existe des vegans parfaits ? Antigone XXI a déjà tenté de répondre à cette question dans cet article très intéressant : Faut-il être parfait pour être engagé ?
C’est une bonne étape vers une vie plus saine car clairement diminuer votre consommation de viande vous évitera des problèmes de santé plus tard. Et ne négligeons pas non plus l’impact écologique et éthique que l’arrêt de la viande engendre. Chaque repas sans viande compte !
Alors maintenant, on saute le pas ?
Ça y est … je renonce à la chair animale !
Et voilà, vous avez fait le grand saut dans le monde végétal. Vous avez renoncé une fois pour toute à manger des animaux et vous vous assumez face au monde entier.
Zéro compromis avec le gigot de Mamie, cuisiné avec amour depuis l’aube (oui je m’y connais en chantage affectif culinaire) ou avec le saumon fumé à Noël (parce que de toute façon les poissons c’est moche et ça n’a pas de sentiments …) !
Mais maintenant un nouveau problème se pose à vous : est-ce que je vais être carencé ?
Comme on nous répète depuis toujours que nous avons absolument besoin de tout, du coup on se demande comment remplacer la viande et le poisson ? On panique à l’idée terrifiante de manquer de protéines, de calcium, de fer.
Quand je suis devenue végétarienne à l’âge de 20 ans je me suis un peu jetée trop facilement sur le fromage, les œufs, les laitages. Tout le monde me disait qu’il fallait COMPENSER : attention à tes protéines, attention à ta B12, bref vous imaginez le tableau.
Aïe aïe aïe, ça n’allait plus, je mangeais trop déséquilibré …
Mais j’étais jeune, mal informée et Internet ne regorgeait pas encore autant de blogs veggie. Je pense qu’aujourd’hui il est évident qu’il est beaucoup plus simple d’avoir une alimentation saine en étant végétarien.
Mais le végétarisme peut être à double tranchant, tu penses que tu es healthy car tu ne manges plus de viande mais quand on mange plein de fromages, d’œufs, de gâteaux pour compenser, c’est très mauvais pour la santé : cholestérol, digestion difficile, problèmes intestinaux …
Ce type d’alimentation ne m’a pas convenu, j’avais mal au ventre, je me sentais lourde, et je commençais à me dire que ce n’était pas très sain. Car il faut l’avouer le fromage et les produits laitiers c’est super addictif en plus !
Sans parler bien évidemment de la condition des vaches laitières qui est absolument révoltante, si vous voulez en savoir plus je vous invite à lire mon article sur 17 raisons d’arrêter les produits laitiers.
Et là soit vous décidez de rééquilibrer votre alimentation végétarienne, soit vous capitulez et vous redevenez omnivore soit vous arrêtez le fromage, les œufs et vous essayez de trouver une autre alternative plus saine à vos yeux. On décide d’aller là où notre corps et notre conscience nous amènent.
Si vous allez lu mon article sur Comment je suis devenue vegan, vous verrez que le chemin n’a pas été si facile pour moi mais quelques années plus tard, j’y suis enfin arrivée !
Comment devenir vegan ?
En soit arrêter les animaux et sous-produits animaux n’est pas le plus compliqué.
Le plus compliqué ?
Arrêter le fromage (enfin pour 90% des vegans je dirais, il y a toujours des exceptions).
Alors deux possibilités pour que vous soyez devenu vegan :
- soit vous n’avez jamais aimé le fromage et vous êtes intolérant au lactose et l’abandonner a été pour vous la chose la plus aisée du monde (et dans ce cas je vous envie.)
- soit vous avez réussi à résoudre ce problème de physique quantique : comment survivre, même vivre sans fromage et vous avez donc réussi à vous désintoxiquer de la casomorphine.
Blague à part, la première chose que l’on réalise quand on végétalise son alimentation est les bienfaits que ça apporte à votre corps. Très rapidement vous direz adieu à tous les petits tracas du quotidien dont vous n’aviez aucune idée qu’ils étaient en fait liés à l’alimentation. Je vous épargne les détails.
Pour preuve, Lorelei qui passait sa vie chez le médecin pour allergies chroniques chaque mois et amygdalites 6 fois par an minimum, n’a plus repris un seul antihistaminique ni un seul antibio depuis 2 ans. Ce n’est pas pour rien que les végétariens et les vegan ont une réduction sur leur assurance-vie en Australie par exemple !
Ensuite, pour revenir sur la partie « régime » dont je vous parlais plus haut, vous ne vous sentirez plus jamais au régime de votre vie et ça, ça n’a pas de prix !
Ça ne se fera pas du jour au lendemain, il faudra un certain temps d’adaptation, vous allez encore penser quelques temps que le chocolat c’est le mal incarné, que les glucides sont vos ennemis ou encore que les fruits font grossir.
Mais peu à peu, vous en apprendrez un peu plus sur l’alimentation, le corps, vos besoins. En passant à une alimentation végétale vous perdrez rapidement les kilos que vous avez en trop (ou alors si vous avez besoin de prendre du poids ça vous aidera aussi à en prendre, ça marche dans les deux sens).
Le végétalisme joue un grand rôle au niveau mental. Si avant je me sentais totalement frustrée dès que j’étais au régime car je voyais uniquement la souffrance engendrée par la privation, aujourd’hui c’est comme si mon cerveau avait fait reboot.
Mais le véganisme n’est pas un régime, il y a toute une pensée et une démarche éthique derrière. Tout ce que j’ai retiré de mon alimentation n’est absolument plus vécu comme une souffrance. Je dirais même le contraire, je le ressens comme un apaisement.
Savoir qu’on tire un trait sur quelque chose non pas par obligation et privation mais par empathie et éthique change totalement votre état d’esprit. C’est pourquoi un vegan vous dira toujours qu’il n’est pas frustré, car pour lui il voit seulement toutes les nouvelles choses découvertes et non ce qu’il a laissé derrière.
Je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à vouloir végétaliser votre alimentation au quotidien pour diverses raisons : la santé, le bien-être, l’éthique, l’environnement.
Mais que beaucoup hésitent encore par peur d’être carencés, de ne pas savoir manger de manière équilibrée, de pas avoir le temps, de ne pas réussir à cuisiner, de ne pas trouver les produits ou encore à cause du prix.
Et je comprends tous ces paramètres, mais ils sont loin d’être insurmontables.
Il faut démarrer quelque part, petit à petit, chacun à son rythme.
Que vous soyez actuellement dans n’importe lequel de ces choix alimentaires, l’objectif est que vous soyez bien dans votre corps et dans votre tête, vous ne croyez pas ?
Alors à vous de jouer !