70 recettes à partager pour un apéro convivial 

Il y a quelques jours un nouvel ebook est disponible sur Vegan freestyle : Chill Vegan !

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir une de mes recettes coup de cœur uniquement disponible sur l’ebook : le fromage de pesto.

Ce fromage frais vegan est vraiment votre allié pour tout apéro ! Il peut s’utiliser dans tellement de recettes et il est tellement facile à faire, en quelques minutes à peine. 

En plus, vous pouvez le conserver au frais quelques jours, il va s’affiner, comme les vrais fromages ;-)

Personnellement je le mange limite à la cuillère !! ou alors tel quel sur des toasts ou dans des roulés !

Mais il sera aussi délicieux dans des verrines ou dans des ravioles crues. Vous retrouverez toutes ces recettes dans notre ebook.

Et pour les plus gourmands, je vous donne d’autres astuces ! Vous pouvez aussi utiliser ce fromage de pesto dans des pâtes mais surtout avec des spaghettis de courgettes crues (super rafraîchissant en été), sur des pizzas ou encore dans vos sandwichs !

Vous aurez de quoi vous amuser en cuisine !

Cliquez sur l’image pour télécharger la recette en format PDF imprimable tiré de l’ebook Chill Vegan, ou retrouvez la recette ci-dessous.

fromage de pesto

 

INGRÉDIENTS

• 100 g de noix de cajou • 1 c. à soupe de tamari • 1 c. à soupe de levure maltée (ôter si sans gluten)
• 1 c. à café d’ail en poudre • 1 c. à café d’oignon en poudre • 1 c. à soupe de jus de citron ou de vinaigre de cidre • 30 g de basilic frais
 

PRÉPARATION

1. Faire tremper les noix de cajou pendant 2 heures minimum dans de l’eau tiède
2. Mixer tous les ingrédients ensemble. Si ce n’est pas assez liquide, ajouter un peu de
crème végétale ou de l’eau.
3. Conserver au frigo pendant 2 heures minimum.

 

Cette recette vous a plu ? Découvrez plus de 70 autres recettes d’apéro dans l’ebook Chill Vegan.

chill vegan
Cliquez ici pour découvrir l’ebook

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

L’été arrive et avec lui l’envie de se faire plaisir avec un bon barbecue. Non, non ce mot n’est pas banni de notre vocabulaire, bien au contraire ! Qui n’a pas envie de préparer un bon barbecue vegan, sans souffrance et avec autant de plaisir ?

Même si vous êtes invité, vous pouvez apporter vos propres brochettes, vos légumes marinés, vos patates, vos épis de maïs et participer autant que les autres ! Et même leur faire découvrir vos recettes.

La question qui est sur toutes les lèvres est : comment faire un bon barbecue vegan ?

J’ai envie de vous dire, c’est simple, laissez parler vos envies. Vous avez envie de simili carnés ? Plutôt de brochettes de légumes ? Des saucisses végétales ? Un bon tofu mariné ? Des saveurs épicées ? Tex-mex ? Indienne ?

Tout est possible et je vous explique comment dans cet article.

Vous n’avez même pas besoin d’avoir un « vrai barbecue » à l’ancienne, j’ai réalisé ces recettes également avec une plancha ou un petit barbecue de table sans aucun soucis.

La plancha est même très pratique pour cuire tes légumes, surtout si ta famille veut quand même son petit bout de viande ou de poisson… Au moins chacun a sa propre « planche » et vous ne vous retrouvez pas avec un bout de gambas dans vos légumes.

Nous allons voir ensemble, quelles sont les options pour chacune de ces catégories.

Comment remplacer la viande lors d’un barbecue vegan ?

Plusieurs options s’offrent à vous, à vous de voir votre préférée ou même si vous souhaitez toutes les faire.

  • Le seitan : vous pouvez l’acheter tout fait et le faire mariner, ou alors si vous êtes motivé, vous pouvez le faire vous même (la recette SIMPLE du seitan ici). Après à vous de choisir la forme et le goût que vous voulez lui donner : en cube, en saucisses, en tranche, en ribs ? Laissez parler votre imagination.
  • Le tofu : vous pouvez utiliser du tofu ferme du commerce, ou alors vous lancer dans la confection de votre tofu (cliquez ici pour la recette). Ensuite, comme pour le reste, tout se joue avec la marinade mais j’aborderai les différentes marinades possibles un peu plus bas.
  • Les saucisses végétales : je n’ai jamais fait mes saucisses moi-même, j’ai tendance à les acheter toutes prêtes mais ça changera peut-être un jour :) Pour l’instant mes chouchoutes sont les saucisses de la marque Taifun et pour un barbecue soit les Grill sausages (saucisses blanches) et les Veggie Barbecue (saucisses fumées).
  • Le Tempeh : alors pour être honnête, je ne suis vraiment pas fan du Tempeh donc je n’ai jamais tenté au barbecue, mais il a le mérite d’exister et bien mariné, je pense que ça peut être sympa !

Quels légumes faire au barbecue ?

Bon soyons honnête tous les légumes ne sont pas parfaits pour le barbecue, alors j’ai décidé de faire mon top 5 des légumes que je préfère mettre en brochette ou griller tels quels :

  • L’aubergine : c’est un peu mon légume préféré et selon la manière dont on le cuit, elle a toujours un goût différent. C’est ce qui est génial avec ce légume. Alors au barbecue, soit on coupe de gros cubes pour l’embrocher avec d’autres légumes, soit on la coupe en deux, on la fait mariner et on la cuit comme ça sur la grille. Ça donne un goût unique à sa chair, un peu fumé !
  • La petite courgette de Nice : oui ok c’est super spécifique, mais le problème en général des grosses courgettes vertes qu’on trouve un supermarché c’est qu’elles sont gorgées d’eau et du coup, après quelques minutes au barbecue, elles restent accrochées et tombent de leur brochette … alors que les petites courgettes de Nice (elles sont petites et ont la peau vert clair), elles ont une chair très dense et perdent très peu d’eau à la cuisson. Elles seront donc votre alliée de choix soit sur des brochettes, soit directement sur la grille ou à la plancha.
  • La tomate cerise : même chose que pour les tomates qui sont trop grosses et pas évidentes à couper. La tomate cerise se pique telle quelle sur la broche et cuit très vite et on retrouve le goût sucré après la cuisson.
  • Le poivron rouge ou jaune : coupé en cube, il grille très bien et apporte du croquant à vos brochettes ! Ou alors entier sur la grille, plus long à cuire mais délicieux.
  • Les champignons : préférez des petits champignons que vous ferez marinés entiers et mettrez tels quels sur la brochette, c’est plus pratique. Préalablement marinés et cuits au barbecue, ils auront un petit goût de champignons laqués et caramélisés

Bon j’avais dit 5 légumes mais je m’octroie le droit de rajouter un petit bonus, qui en fait est un fruit :

  • L’ananas : pour faire des brochettes sucrées-salées, en mode exotique, il suffit de couper des bouts d’ananas et de les ajouter à vos brochettes.

barbecue vegan

Quelle marinade choisir ? 

La marinade c’est un peu l’élément indispensable de tout barbecue. Un légume ou un « steak » non mariné n’aura définitivement pas le même goût.

Alors quels sont les ingrédients indispensables pour une bonne marinade facile à faire et sans prise de tête ?

  • De la sauce soja salée (tamari ou shoyu)
  • Du sirop d’agave ou du sirop d’érable pour donner un côté caramélisé à vos ingrédients
  • Des épices : paprika, piment, paprika fumé (pour un goût barbecue), curry (pour barbecue indien), gingembre (pour barbecue japonais), herbes de Provence (thym, romarin, origan), de l’aneth en graines ou fraiches pour une impression marine ou pour finir du liquid smoke.
  • Un peu d’huile d’olive (pour que vos brochettes ne collent pas trop au barbecue)
  • Du ketchup (optionnel)

Voilà il vous suffit de mélanger tous ces ingrédients dans un grand plat pour faire une marinade vraiment simple qui donnera du goût à toutes vos brochettes et à tous vos légumes et de les laisser mariner minimum 1h !

Pour une marinade un peu plus sophistiquée, rendez-vous sur l’article « Brochettes de seitan et légumes du soleil« .

barbecue vegan

Quels accompagnements servir avec un barbecue vegan ?

Vous avez tous entendu parlé de ces fameux « sides » qu’on sert avec les brochettes ou la viande dans un barbecue traditionnel aux Etats-Unis. Alors quels accompagnements pouvez-vous prévoir ?

  • Des épis de maïs épicés : faites mariner vos maïs dans une marinade épicée pendant quelques heures ou même toute une nuit puis déposez vos épis sur le barbecue et laissez caramélisés pendant une dizaine de minutes. Les grains doivent être dorés mais pas brûlé bien évidemment. À croquer sans modération !
  • Des pommes de terre en robe des champs : faites mariner vos pommes de terre avec des herbes de Provence et un peu d’huile avant de les déposer sur la grille. Laissez cuire entre 30 et 40 minutes selon la grosseur des pommes de terre.
  • Salade de concombre à la crème : coupez des tranches de concombres et laissez les dégorger avec du gros sel pendant 1h. Préparez une sauce à base de crème soja, tamari et une herbe au choix : aneth, coriandre ou ciboulette. Mélanger les concombres dans la crème.

Les sauces et dips

Alors ce n’est pas obligatoire mais moi, personnellement, je ne conçois pas un bon barbecue sans une ribambelle de sauces pour tremper mes brochettes ou pour déposer sur mes pommes de terre. Voici quelques unes de mes sauces préférées :

  • La sauce « honey mustard » vegan : un grand classique américain, là bas c’est une sauce à base de moutarde jaune mélangée avec du miel. Dans ma version vegan, j’utilise : 2 c. à soupe de moutarde à l’ancienne, 1 c. à soupe de sirop d’agave (ou de sirop d’érable), 1 c. à café de tamari, 20 cl de crème soja (ou autre crème végétale si vous préférez). Mélangez le tout et conservez au frais.
  • La sauce ciboulette : une sauce super simple que je faisais même avant d’être vegan et que j’adore avec les pommes de terre : 20 cl de crème soja, 1 c. à soupe de citron, de la ciboulette ciselé, 1 c. à café de tamari et du 5 baies. Mélangez le tout et conservez au frais.
  • La sauce tex-mex : délicieuse avec les maïs entiers ou des brochettes aux saveurs tex-mex, c’est une sauce à base d’avocat : mixer un avocat bien mûr avec un peu de sauce sriracha, de la coriandre fraiche, 1 c. à soupe de jus de citron et un peu de crème ou de lait végétal si ce n’est pas assez onctueux.
  • La sauce barbecue express : mélangez un peu de ketchup avec du sirop d’agave, du paprika fumé et du tamari.

Et voilà, de quoi faire le meilleur barbecue vegan de votre vie !! Personnellement je n’ai pas attendu l’été pour en faire et c’est vraiment un moment convivial, comme de partager un bon apéro en famille.

Je vous donne rendez-vous ici pour découvrir ma recette de brochettes de seitan et petits légumes pour vous donner encore plus d’idées pour votre barbecue vegan.

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Que cuisiner lors d’un menu vegan pour la Fête des Pères ? Je vous propose un menu 100% végétal avec trois nouvelles recettes assez simples à faire et d’inspiration italienne pour deux d’entre elles :)

Les quantités de ce menu sont calculées pour 4 personnes et pour des « petits mangeurs ». Si vous voulez un repas pour « gros mangeurs » je vous invite à augmenter un peu les doses. Par contre ce repas contient beaucoup de gluten mais j’ai tenté de proposer des alternatives pour ceux qui seraient intolérants.

 

Roulés à la saucisse vegan

Pour commencer, je vous propose les « Sausages Rolls », dont la recette m’a été inspirée par la blogueuse canadienne Lauren Toyota. Elle se trouve dans son premier livre de cuisine, mais comme il y a énormément d’ingrédients dans sa recette et pas forcément des ingrédients faciles à trouver pour nous petits français, j’en ai fait une version freestyle et simplifiée que je vous propose ici !

Je l’ai déjà testé plusieurs fois avec ma famille, ils ont adoré et ont été bluffé par la texture !

Ici il s’agit d’une version 100% gluten puisqu’il y en a dans la pâte feuilletée et que la « saucisse » est faite à base de gluten de blé.

Retrouvez une version sans gluten en bas de la recette.

 Menu vegan pour la fête des pères

Roulés à la saucisse vegan
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Ingredients
  1. 1 pâte feuilletée vegan (1) (avec ou sans gluten) (2)
Pour les saucisses vegan
  1. 60 g de gluten de blé (3)
  2. 100 g de champignons
  3. 1 petit oignon
  4. 1 gousse d'ail
  5. 200 g de haricots blancs cuits
  6. 80 ml de bouillon végétal
  7. 1 c. à café de paprika fumé
  8. 1 c. à soupe de levure maltée
  9. Herbes au choix : thym, origan, persil (4)
  10. Sel & Poivre
  11. Huile d'olive
Pour la sauce
  1. 20 cl de crème soja
  2. 1 c. à soupe de moutarde à l'ancienne
  3. 1 c. à soupe de sirop d'agave
  4. 1 c. à café de tamari (sauce soja salée)
Instructions
  1. Faire revenir les champignons, l'oignon et l'ail émincés pendant 10 minutes environ dans une poêle avec un peu d'huile d'olive. Laisser suer.
  2. Ajouter les herbes sèches de votre choix (1 c. à soupe environ ou plus selon les goûts) et faire revenir à nouveau 1 à 2 minutes
  3. Une fois cuit, mettre ce mélange dans un saladier avec les haricots blancs, le bouillon, le gluten de blé, le paprika fumé et les herbes fraîches (une bonne poignée selon vos goûts)
  4. Mixer à l'aide d'un robot jusqu'à ce que ça devienne une pâte un peu élastique mais toujours un peu collante pour pouvoir l'étaler. Si c'est trop liquide, ajouter un peu de gluten de blé et mélanger à nouveau.
  5. Préchauffer le four à T6 (180°C)
  6. Dérouler votre pâte feuilletée.
  7. Étaler votre mélange "saucisse" sur toute la pâte puis rouler la pâte pour faire un boudin
  8. Couper des petits tronçons du boudin et déposer les à plat sur du papier sulfurisé sur une plaque allant au four
  9. Faire cuire à T6 (180°C) pendant environ 20 à 30 minutes. Surveiller la cuisson pour que ça ne brûle pas. (5)
  10. Pendant ce temps, faire la sauce : mélanger tous les ingrédients à l'aide d'un petit fouet jusqu'à ce que ce soit bien homogène et verser la sauce dans un bol. Goûter et ajuster l'assaisonnement si besoin
  11. Une fois les roulés cuits, les servir chauds avec la sauce
Notes
  1. (1) Vous ne trouverez pas de pâte marquée "Vegan" dans le supermarché mais il ne faut pas prendre celle marquée "Pure Beurre" donc optez pour les autres et vérifiez bien la composition pour être sûr qu'il n'y a pas de produits animaux.
  2. (2) Vous en trouverez facilement en supermarché. Pour la petite histoire au début je ne trouvais que celle sans gluten mais maintenant je trouve les deux. Mais ici je n'ai pas pris la peine de prendre celle sans gluten car les saucisses sont du pur gluten.
  3. (3) Attention le gluten de blé n'est pas de la farine. Vous pouvez le trouver en magasin bio, au rayon amidon, levure et non au rayon farine et vous devez bien vérifier qu'il est écrit GLUTEN de blé sur le sachet. Le sachet fait 500g.
  4. (4) Vous pouvez utiliser toutes ces herbes fraîches ou sèches, selon vos goûts. Moi j'utilise en sèche : herbes de Provence (thym, origan, laurier) et en fraîche : persil car c'est une herbe qui supporte la cuisson et qui ne perd pas son goût.
Pour une version sans gluten
  1. Pour faire la farce, il faut faire quasiment la même recette sauf qu'à la place du gluten de blé + du bouillon + des haricots, vous mettez 400 g de tofu ferme en remplacement. Mixer avec tous les autres ingrédients et étaler sur une pâte sans gluten.
Vegan freestyle https://www.veganfreestyle.com/

Gnocchis Primavera

Je fais très rarement des gnocchis et pourtant c’est l’un de mes plats préférés ! Mais je ne sais pas pourquoi quand j’y pense j’ai toujours l’impression que c’est compliqué alors qu’en fait pas du tout !

Et à chaque fois que je les fais je me dis que je devrais en faire chaque semaine tellement c’est bon ;-) 

Seulement 3 ingrédients et le tour est joué.

C’est vraiment l’un des plats les plus simples à faire et « qui en jette », les gens sont toujours épatés quand tu dis que tu les as fait maison alors que c’est une recette inratable !

Menu vegan pour la fête des pères

Gnocchi Primavera
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Ingredients
  1. 500 g de pommes de terre (1)
  2. 125 g de farine de blé (2)
  3. 12 tomates cerises
  4. 1 botte d'asperges
  5. 5 petites courgettes (3)
  6. Huile d'olive
  7. Sel & Poivre
Instructions
  1. Laver les pommes de terre et les faire cuire à l'eau ou à la vapeur pendant environ 30 minutes.
  2. Pendant ce temps, éplucher les asperges et les faire cuire dans un grand volume d'eau pendant 10 à 15 minutes. Retirer les asperges de l'eau une fois cuites et réserver. Garder l'eau de cuisson pour cuire les gnocchis.
  3. Couper les courgettes en petites rondelles et les faire revenir dans une poêle avec un peu d'huile d'olive pendant 10 minutes. Ajouter les tomates cerises coupées en 2. Laisser mijoter encore 5 minutes.
  4. Réserver les têtes des asperges et couper en petit tronçon le reste. Les faire revenir 1 à 2 minutes avec les autres légumes pour les réchauffer. Manipuler délicatement pour ne pas abîmer les têtes.
  5. Lorsque les pommes de terre sont bien cuites (planter un couteau, elles doivent être bien fondantes), les éplucher, les mettre dans un saladier et les écraser à la fourchette ou à l'écrase purée pour obtenir une purée lisse
  6. Ajouter la farine et une pincée de sel
  7. Travailler la pâte à la main pour former une boule homogène
  8. Diviser la boule en 4 et rouler chaque portion comme un boudin
  9. À l'aide d'un couteau, couper des petits tronçons de 2 cm, refaçonner pour leur donner la forme de gnocchis et les écraser légèrement avec une fourchette pour obtenir les stries
  10. Mettre de la farine dans une grande assiette, déposer chaque gnocchi et fariner les au fur et à mesure
  11. Faire bouillir l'eau de cuisson des asperges et plonger les gnocchis dans l'eau bouillante
  12. Lorsqu'ils remontent à la surface, ils sont cuits, les sortir au fur et à mesure avec une passoire cuillère
  13. Les mettre dans une grande assiette
  14. Avant de servir, faire griller les gnocchis dans une poêle avec un peu d'huile d'olive pour leur donner un côté croustillant (4)
  15. Déposer les gnocchis dans une assiette et ajoutez les légumes, saler, poivrer. Parsemer éventuellement d'herbes fraiches.
Notes
  1. (1) Choisissez des pommes de terre spécial purée ou gnocchis de préférence, mais bon moi perso je ne fais pas gaffe.
  2. (2) Malheureusement pour cette recette je n'ai pas encore testé de version sans gluten mais avec de la farine de riz à la place ça devrait très bien fonctionner, n'hésitez pas à me faire des retours si vous essayez
  3. (3) Ici j'ai utilisé des petites courgettes de Nice qui sont vendus avec leurs fleurs au bout, elles sont de couleur vert clair et plus denses que les autres. Si vous utilisez des courgettes normales, une de taille moyenne devrait suffire.
  4. (4) Il n'est pas obligatoire de les faire griller mais c'est tellement bon ! Même Lorelei qui normalement n'aime pas les gnocchis les a adorés de cette façon là.
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Menu vegan pour la fête des pères

Tiramisu Vegan

Ça faisait très longtemps que je n’avais pas posté de recettes de dessert, oui vous avez dû remarquer que ce n’est pas ce que je préfère :) 

Mais aujourd’hui je m’attaque au fameux tiramisu. C’était un dessert que j’adorais, mais les quelques tests que j’avais fait n’étaient pas vraiment à la hauteur de mes souvenirs.

Menu vegan pour la fête des pères

Alors j’ai décidé de complétement déstructurer la recette de base et de faire un assemblage de goût avec les saveurs que j’aime : mes biscuits préférés et le mélange chocolat-café que j’adore, le tout avec une chantilly aérienne.

Pour la base j’ai opté pour des biscuits spéculos.

J’ai fait une crème chocolatée au café pour l’intérieur (la crème en elle même est une tuerie, elle pourrait faire office de crème dessert à elle toute seule ;-)).

Et une chantilly de crème coco pour le dessus (si vous êtes pressé, vous pouvez acheter une chantilly vegan toute faite, ce n’est pas donné mais c’est bien pratique. Vous pouvez la trouver en magasin bio ou vegan).

Au final très peu d’ingrédients et des préparations très faciles à réaliser pour un goût délicieux !

Tiramisu Vegan
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Ingredients
  1. 4 biscuits spéculos vegan (1)
  2. 200 g de tofu soyeux (2)
  3. 100 g de chocolat noir vegan
  4. 15 g de sucre
  5. 1 café serré (ristretto)
  6. 1 boite de crème coco (3)
  7. 1 c. à soupe de sucre glace
  8. un peu de poudre de cacao
Instructions
  1. Dans une casserole faire fondre le chocolat avec le café
  2. Verser le mélange dans un saladier et ajouter le sucre et le tofu soyeux
  3. Mixer avec un mixeur plongeant ou un batteur
  4. Laisser au frigo une nuit de préférence
  5. Le lendemain, émietter les spéculos au fond d'une verrine
  6. Déposer la crème au chocolat sur le dessus
Préparation de la chantilly
  1. Sortir du frigo la crème coco et ne prendre que les parties solides (ne pas prendre de liquide)
  2. La mettre dans un saladier, ajouter du sucre glace et battre la crème en chantilly à l'aide d'un batteur (ça peut prendre un certain temps) (4)
  3. Déposer la chantilly sur le dessus et saupoudrer de poudre de cacao à l'aide d'une mini-passoire
  4. Réserver au frigo et sortir quelques minutes avant de la déguster
Notes
  1. (1) J'ai choisi ceux de la marque Moulin du Pivert. La seule qui était vegan, les autres avaient du miel. En général les spéculos sont souvent vegan mais il faut quand même bien vérifier la composition.
  2. (2) Il ne faut pas confondre le tofu soyeux et le tofu ferme. Vous pouvez le trouver en magasin bio sous cette appellation. Il est idéal pour préparer les desserts ou les quiches.
  3. (3) Il faut bien choisir la crème de coco et non le lait coco. Elle est plus épaisse et il est donc plus facile de la monter en chantilly. Il faut la mettre au frigo la veille de la recette pour qu'elle soit bien compacte.
  4. (4) Le plus simple est de le mettre dans un robot batteur comme ça vous n'avez qu'à appuyer sur le bouton et attendre que ça monte.
Vegan freestyle https://www.veganfreestyle.com/
Et voilà pour ce repas de fêtes de Pères, j’espère qu’il vous plaira et si vous faites mes recettes, n’hésitez pas à me taguer sur les réseaux sociaux ! Mais vous n’êtes pas obligé d’attendre la fête des Pères pour faire ces recettes ;-)

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De retour de nos courtes vacances en Auvergne, j’ai décidé de partager avec vous un petit article Food Trip Vegan, ça faisait bien longtemps ! La dernière fois j’avais parlé de mes restaurants vegan à Aix-en-Provence.

Cette fois-ci, nous avons fait une halte dans la belle ville de Lyon, sur notre route. Cette ville est clairement vegan friendly et nous avions l’embarras du choix pour se restaurer donc nous avons longuement hésité pour savoir quel resto choisir :)

Alors où manger vegan à Lyon ? Découvrez nos deux restaurants coup de cœur !

Hank Burger

À l’aller, nous nous sommes arrêtées chez Hank Burger car comme il était déjà 15h30, c’était le seul restaurant ouvert non stop toute la journée. Super pratique quand on voyage ou qu’on a un petit creux en plein milieu de l’après-midi.

 manger vegan à lyon
     

Lorelei avait déjà goûté leur burger lors d’un séjour à Paris, à l’époque elle avait pris le burger « La Rockeuse », avec une sauce figue et de la roquette et elle avait beaucoup aimé. 

Début Mai, un Hank Burger a également ouvert ses portes à Lyon, donc l’occasion idéale pour déguster leurs burgers.

Tous les burgers chez Hank ont la même base et seule la sauce diffère.

Il propose un bun vegan fait artisanalement qui est vraiment délicieux, l’un des meilleurs que j’ai pu goûter !

Leur steak est vegan & bio, il a très bon goût, bien qu’un peu gras à mon goût… mais il faut dire que je ne mange plus d’huile ni de matières grasses depuis plusieurs mois déjà donc je n’ai plus l’habitude … Donc si vous êtes accro à la junk food, ça ne choquera pas ;-)

Et après il y a dans le burger des tomates, des cornichons, des oignons, de la salade et du fromage végétal fondant. Concernant le fromage végétal, autant Lorelei l’avait bien senti dans son premier burger « La Rockeuse » autant nous ne l’avons pas du tout senti dans les deux que nous avons pris à Lyon. Peut-être n’y en avait-il pas ?

Alors venons-en à ces burgers :)

manger vegan à lyon

J’ai choisi « Le Touriste » c’est un burger qui est différent selon les saisons et l’inspiration du moment. Cette fois-ci, c’était sauce béarnaise et on sentait vraiment très bien le goût de l’estragon. J’ai adoré ! Et comme « sides » j’avais pris les potatoes avec la sauce fromage et la salade Coleslaw car je préfère avoir 2 accompagnements salés plutôt qu’un dessert ;-)

Les potatoes sont vraiment très bonnes et avec cette sauce fromage c’est vraiment décadent. Je pourrais venir là pour ne manger que ça haha !

L’assaisonnement de la salade Coleslaw est très subtile du coup j’ai beaucoup aimé. Mais si vous les aimez avec une tonne de mayonnaise, faudra en rajouter :) D’ailleurs leur « véganaise » maison à disposition dans la salle est délicieuse !

manger vegan à lyon

Lorelei a opté pour l’Allumé, le burger avec une sauce BBQ fumé et des poivrons caramélisés. Très bon aussi, mais le goût du paprika fumé est très prononcé, donc il faut aimer ! Les poivrons étaient bien fondants et le tout se mariait très bien.

 

En dessert, elle a opté pour le Carrot cake, qu’elle avait déjà adoré à Paris. Bien moelleux et avec un très bon goût. On l’a fait goûté aux parents de Lorelei qui ont adoré aussi ! Comme quoi pas besoin d’être vegan pour manger là bas :)

Saveurs du Monde

Pour le restaurant du retour, nous avons hésité mais nous avions vu tellement de commentaires élogieux sur Vegoresto à propos de « Saveurs du Monde » que nous avons arrêté notre choix sur celui-ci, et nous avons vraiment bien fait ! Surtout que nous sommes fan de cuisine asiatique.

C’est un restaurant très petit, avec seulement 6 tables, nous avons donc réservé avant de venir. Il est situé juste à côté de la Gare Perrache.

Sur leur menu, ils ont toute une page dédiée à leurs plats végétariens et vegan avec des entrées, des plats, des accompagnements et même des burgers.

manger vegan à lyon

En entrée, j’ai choisi le « Bo Bun » c’est mon plat asiatique préféré car il est très varié et on peut goûter de tout à l’intérieur. Il était vraiment délicieux avec les nems, la tofu maison, les vermicelles de riz, des crudités et sa petite sauce.

manger vegan à lyon

Lorelei a opté pour les samoussas au taro. C’était assez fou niveau texture, on aurait dit comme un fromage super crémeux avec du poireau ou des oignons nouveaux. Nous n’avons pas du tout l’habitude de cuisiner le taro, d’ailleurs la seule fois que j’en ai acheté un, je n’ai pas réussi à le cuisiner, il s’est oxydé et j’ai pris peur haha. Mais là ça m’a remotivé à essayer car c’était vraiment très bon.

Puis pour le plat, nous avons toutes les deux craquées pour le burger (étonnant hein…) au tofu car nous adorons la cuisine fusion et là pour le coup, on a été gâté. Ça correspond totalement à notre façon de cuisiner, à mélanger des saveurs qui n’ont pas l’habitude de l’être et quel bonheur de trouver un restaurant qui ose le faire :)

manger vegan à lyon

Délicieux mélange de saveurs entre : le tofu frit, les carottes râpées, des tomates, de la salade, une aubergine (qu’on a pris pour un champignon mariné haha) et le top du top : un petit carré de « FloMage », une lyonnaise qui fait des fromages végétaux, des lamelles de gingembre à la place des cornichons (on a adoré l’idée!) et une sauce de soja concentré. Le tout servi avec des potatoes. On ne sait pas quel est leur secret mais c’est les meilleures potatoes que nous avons mangées !

On s’est vraiment régalées et nous avions vraiment bien mangé, donc nous avons décidé de prendre nos desserts à emporter. Ils ne proposaient quasiment que des desserts vegan et nous avons opté pour les perles de coco (mon grand chouchou) et le gâteau de manioc (que nous avons mangé sur la route donc pas de photos désolée mais sachez qu’ils étaient super bons !!!)

Avant notre départ, la patronne du restaurant est venue nous parler car elle a vu qu’on avait commandé que des plats vegan, elle était vraiment très gentille, ça fait tellement plaisir de se sentir bien accueilli dans un restaurant et ne pas être considéré comme des parias car on mange vegan… Nous avons discuté un petit moment avec elle, de ses recettes, des ingrédients dans les plats etc. Elle est également végétarienne. Et elle voulait absolument qu’on goûte son nouveau dessert 100% vegan : le flan infusé et elle était déçue qu’on ne l’ait pas pris, du coup elle nous en a apporté une part qu’on a partagé.

manger vegan à lyon

C’est un flan, avec plusieurs couches, à base de lait/crème/eau de coco et une plante médicinale très utilisée dans leur pays qui lui donne une jolie couleur verte. Il est cuit à la vapeur et donc il est chaud sur les bords et plus froid au centre. Nous avons vraiment beaucoup aimé. J’ai trouvé que la texture ressemblait pas mal aux perles de coco, qui est une texture que j’adore particulièrement mais en version gâteau, ce qui est donc très intéressant. La prochaine fois, je reprendrais même ce gâteau au lieu des perles de coco, c’est dire :) 

Et même Lorelei qui normalement n’est pas fan de ce genre de texture a vraiment adoré le goût ! Il est passé tout seul alors qu’on avait plus faim haha !

Une très belle découverte avant de reprendre la route direction Nice.

Je vous conseille vivement ce petit restaurant si vous passez par Lyon, les plats sont délicieux, le rapport qualité/prix défie toute concurrence et les patrons sont vraiment adorables et aux petits soins, on se sent tout de suite comme à la maison !

Nous n’hésiterons pas à y retourner lors d’un prochain road-trip :) Et nous avons aussi quelques autres petits restaurants lyonnais que nous avons bien envie d’essayer :

Like An Elephant, un restaurant 100% vegan avec de jolies pâtisseries !

Le Mouton Danse, un restaurant « omni » mais avec un menu vegan qui change chaque semaine et qui a l’air super bon.

My Petite Factory un restaurant, café et traiteur 100% sans gluten avec des produits bio et de saison, tout ce qu’on aime :)

Si vous les connaissez, ou si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à nous en parler en commentaire :)

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

Le Printemps est la saison idéale pour les artichauts. J’imagine que comme moi, vous avez tous eu l’habitude des gros artichauts à cuire dans l’eau, à manger le bas des feuilles avec une vinaigrette puis à partager le cœur. Et que vous n’imaginez pas qu’il existe bien d’autre manière de cuisiner l’artichaut !

C’est un légume que j’ai redécouvert en végétalisant mon alimentation et maintenant je les aime aussi bien crus que cuits et dans de nombreux différents types de plats !

cuisiner l'artichaut

Mais d’abord, qu’est-ce qu’un artichaut avec son aspect si spécial ? En réalité, il s’agit d’une évolution botanique du chardon, cette jolie fleur violette et piquante, symbole de l’Écosse ! Il est principalement cultivé en Bretagne (Camus breton) et dans le Sud de la France (Violet de Provence).

Quels sont les bienfaits de l’artichaut ?

L’artichaut est un aliment très intéressant car gorgé d’anti-oxydant et de minéraux. Il est riche en fer, en potassium et en vitamine C et B9. Idéal si vous cherchez à rebooster votre corps.

Comment préparer l’artichaut ?

Cela va déjà dépendre du type d’artichaut.

L’artichaut de Bretagne ne se consomme jamais cru ! Il est préférable de le cuire à la vapeur ou à l’eau pendant 30 à 40 minutes (selon la grosseur). Ensuite, vous pouvez retirer ses feuilles et les déguster avec une vinaigrette puis utiliser le cœur pour des préparations comme les pâtes, le riz, les pizzas ou simplement tel quel à l’apéro. Attention, l’artichaut cuit ne se conserve pas, il devient toxique, mangez le immédiatement !

L’artichaut de Provence ou artichaut Poivrade se consomme principalement cru. Pour le préparer il faut couper la queue des artichauts et le sommet des feuilles. À l’aide d’un couteau bien aiguisé, enlever les feuilles et tourner autour du cœur jusqu’à avoir ôté toutes les feuilles. Il vous restera alors le cœur, si les artichauts sont très petits, il n’y aura même pas de foin à enlever. Ensuite, découper le cœur en 4 puis faire de fines lamelles comme pour faire un carpaccio et mettre immédiatement un filet de citron pour éviter l’oxydation qui est très rapide.

Si votre artichaut de Provence est un peu plus gros, vous pouvez le cuire à la vapeur environ 10-15 minutes, retirer les feuilles que vous pouvez manger comme pour un artichaut normal et conserver le cœur pour d’autres préparations.

Dans cet article, je vais vous proposer 2 recettes d’artichaut crus et 1 recette d’artichaut cuit.

Comment est utilisé l’artichaut dans la cuisine vegan ?

En général, de par son aspect et même un peu son goût, l’artichaut peut être utilisé en cuisine végétale en remplacement du crabe. Comme vous pouvez le voir sur la recette de salade fraîcheur, sa ressemblance avec du crabe ou du thon est assez bluffante !

cuisiner l'artichaut

L’artichaut s’utilise aussi pour faire des « crab cakes » vegan, ces petits beignets américains. J’ai testé une fois mais ma recette est à peaufiner donc je ne la partagerai pas ici. Mais mélangés à l’aneth, vos cœurs d’artichaut peuvent avoir une ressemblance assez troublante avec le crabe aussi bien au niveau de la texture que du goût.

3 recettes végétales pour cuisiner l’artichaut

 

cuisiner l'artichaut

Pour ce plat, je me suis inspirée des saveurs bien méditerranéennes à savoir les artichauts, les petites courgettes que je récupère quand je fais des fleurs de courgette, des olives de Nice et de la sauce tomate de mon petit producteur bio. C’était donc un plat « retour de marché » :)

Recette pour 2 personnes – Temps de préparation/cuisson : 35 minutes environ

 

Pennes aux artichauts, petites courgettes et olives
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Ingredients
  1. 300 g de penne (avec ou sans gluten)
  2. 8 mini-courgettes (1)
  3. 1 artichaut violet
  4. 8 olives
  5. 1 ail
  6. 20 cl de sauce tomate
  7. Coriandre ou persil frais
  8. Quelques feuilles de salade (laitue, jeunes pousses, roquette...)
  9. 1/2 jus de citron
  10. Sel & Poivre
Instructions
  1. Cuire à la vapeur l'artichaut violet en entier pendant 10 à 15 minutes (2)
  2. Pendant ce temps, cuire les pennes pendant le temps indiqué sur l'emballage
  3. Dans une poêle, verser la sauce tomate, ajouter les mini-courgettes et l'ail émincé et laisser mijoter une dizaine de minutes. Les mini-courgettes cuisent très vite. (3)
  4. Quand l'artichaut est cuit, enlever les feuilles (que vous pouvez garder pour manger en entrer) et tourner l'artichaut pour récupérer le cœur (comme expliqué dans l'introduction de l'article). Citronner immédiatement le cœur puis couper le en petits morceaux.
  5. Dans une assiette, déposer quelques feuilles de salade, les pâtes, les courgettes et la sauce tomate. Ajouter les morceaux d'artichaut, les olives et les herbes aromatiques. Assaisonner si besoin.
Notes
  1. (1) Si vous n'avez pas de mini-courgettes vous pouvez en prendre une normale et la couper en rondelles
  2. (2) Pour vérifier la cuisson d'un artichaut, essayer d'enlever les feuilles qui se trouvent à la base, si elles résistent c'est que ce n'est pas encore cuit. Laisser plus longtemps.
  3. (3) Cette recette a été réalisée sans huile mais si vous le souhaitez vous pouvez faire dorer les petits courgettes et l'ail à l'huile d'olive avant de verser la sauce tomate.
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cuisiner l'artichaut

Grande fan des chirashi avant d’être vegan, je me suis inspirée de ce plat japonais. Simple et rapide à faire quand on a la flemme ou quand on n’a pas envie de se lancer dans la préparation des makis.

Recette pour 2 personnes – Temps de préparation/cuisson : 20 minutes environ

Chirashi au cœur d'artichaut
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Ingredients
  1. 250 g de riz Jasmin Demi-complet (1)
  2. 1 artichaut violet (poivrade) (2)
  3. 1/2 ou 1 c. à soupe de Tamari (+ eau) (3)
  4. 1 c. à soupe de vinaigre de cidre
  5. 1/2 c. à café de wasabi
  6. Paillettes d'algues (option)
  7. Le jus d'un citron
  8. Graines de sésame (option)
  9. Coriandre fraîche (option)
Instructions
  1. Mettre le riz dans une casserole avec 2 fois son volume en eau. Couvrir, porter à ébullition et mettre sur feu doux une fois que ça bout. Cuire pendant 10 min. Laisser reposer pendant 10 minutes après cuisson le riz va continuer de gonfler.
  2. Préparation de l'artichaut cru : Couper la queue, tourner l'artichaut : enlever les feuilles à l'aide d'un couteau, tailler à la base des feuilles, enlever la partie verte des feuilles. Couper l'artichaut en 4 puis faire de fines tranches. L'artichaut s'oxyde très vite badigeonner du citron sur le coeur et les tranches au cours de la préparation.
  3. Une fois que le riz est cuit, l'installer dans un bol puis déposer les tranches d'artichaut dessus.
  4. Assaisonner le tout d'une vinaigrette : Mélanger le tamari, le vinaigre de cidre, le wasabi, les paillettes d'algues, le reste du citron (4)
Notes
  1. (1) Le riz Jasmin est un riz thai, vous pouvez utiliser du blanc ou complet. Le riz à sushi marche aussi.
  2. (2) L'artichaut violet est un artichaut qui peut se déguster cru. Sinon utilisez des artichauts en boite ou faites cuire les artichauts s'ils sont gros.
  3. (3) Diluez le Tamari avec de l'eau si vous trouvez que c'est trop salé.
  4. (4) Les gourmand(e)s peuvent ajoutez une cuillère à soupe de beurre d'oléaginaux (Tahini, cacahuète, cajou...) ou mixez 20 g de noix de cajou avec la vinaigrette.
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Salade d’artichauts violets crus et pommes de terre nouvelles

cuisiner l'artichaut

Cette recette a été élaborée dans le cadre de l’initiative 1,2,3 Veggie de l’Association végétarienne de France et vous pouvez la retrouver en intégralité sur leur site en cliquant ici.

 

Aujourd’hui je vais partager un article très personnel. Très certainement le plus personnel de tout le blog.

Aujourd’hui je vais mettre de côté les recettes, le combat pour le bien être animal ou mes articles militants… quoi que tout est finalement lié.

Aujourd’hui je vais vous parler de la maladie qui m’a été diagnostiquée l’été dernier. J’aurais voulu en parler avant mais finalement j’ai bien fait d’attendre et maintenant est le bon moment.

En Août dernier, lors d’une échographie on m’a découvert des tâches sur les ovaires et dans une partie de l’utérus. Cela pouvait être des kystes ovariens ou de l’endométriose. Il fallait faire des tests approfondis.

Un premier rendez-vous chez une gynéco en urgence puis une IRM.

Mon premier IRM et en en ressortant, je l’espérais mon dernier. C’était assez terrible, le bruit de la machine, les lumières, les plaques sur mon ventre, le sentiment d’oppression, cette sensation de ne plus pouvoir respirer, cette impression qu’on ne va jamais sortir. Ce fut les 7 ou 12 minutes les plus longues de ma vie. Je crois que les techniques de respiration que je fais en méditation m’ont sauvé d’une crise de panique assez inévitable.

Après l’examen, j’ai attendu dans ma « chambre », en fixant ce replicat d’un tableau de Picasso que je ne connaissais pas mais qui prenait tout son sens dans cette pièce aveuglante et ses lumières néons.

J’ai attendu, il était déjà tard, peut être 21h.

Je me demandais jusqu’à quelle heure ils faisaient des IRM. J’avais mon téléphone mais aucun réseau.

C’était long.

Très long.

Finalement la médecin est venue me voir. Et ne m’a rien dit, rien expliqué juste un : « Vous avez une sacrée endométriose, merci, bonne soirée. »

Ok.

Je suis repartie, sonnée, sans réponse à part un CD et 2 pages d’images IRM qui n’avaient aucun sens pour moi et une page de compte rendu où je comprenais que c’était à un stade très avancé.

J’ai fait quelques recherches, j’ai écouté les témoignages de jeunes femmes qui comme moi étaient vegan et souffraient d’endométriose, comme Chloé Tesla. (voir sa vidéo sur le sujet ici)

Je me demandais sans cesse pourquoi moi ?

Oui ok j’avais des règles et des ovulations douloureuses mais pas à ce point.

J’avais fait une écho en 2011 et il n’y avait rien à l’époque.

Comment en 6 ans, dont 3 de véganisme mes ovaires se sont littéralement recouverts d’endométriose ?

Est-ce à cause de ces années à porter ces serviettes hygiéniques pleines de pertubateurs endocriniens et autres horreurs ?

Est-ce les gels douches ? Les crèmes ?

Toutes les merdes que j’ai mangé pendant 30 ans ?

La pilule que j’ai prise pendant 2-3 ans dans ma jeunesse ?

Cette merde de Roaccutane qu’on m’a fait prendre quand j’avais 15 ans car j’avais des boutons et que personne n’a eu l’intelligence de dire : « Arrête peut être les produits laitiers avant de t’empoisonner et de mettre en péril toute ton système reproductif ? »

Comment ça se fait que toute une génération de filles sont tout simplement stériles et en souffrance ?

Bref je n’aurais probablement jamais la réponse.

Alors qu’est-ce j’ai fait ?

Honnêtement rien.

J’ai attendu.

J’ai repris ma méditation et mes lois de l’attraction. Chaque matin.

J’ai bu des jus de betterave. Beaucoup.

J’ai pleuré. Beaucoup.

Je m’en suis voulu, à moi et à mon corps. Beaucoup.

J’ai arrêté le gluten. Un peu.

Le fait est que j’avais peur d’aller plus loin, de consulter quelqu’un d’autre. J’avais peur de ce qu’on allait me dire et me proposer. J’avais peur que ce soit pire.

Puis il s’est passé tout un tas de choses au niveau de ma santé autre, au niveau de ma vie familiale, au niveau de mon travail qui m’ont permis d’oublier et de remettre à plus tard.

endométriose

Nous voilà en Octobre. J’avais googlé les médecins gynéco spécialisés en endométriose à Nice et j’en avais choisi un, qui avait l’air d’avoir bonne réputation et qui en plus était chirurgien.

Le matin du rendez-vous, j’ai eu mes règles, avec une semaine d’avance. Ça aurait pu être un signe que je devais annuler mais bon j’avais déjà tellement attendu, et puis je me disais que ça serait l’occasion de parler, que quelqu’un m’explique mon IRM, mes options, mon futur. Alors j’y suis allée.

J’avais préparé mon petit dossier et mes questions. Quand je suis entrée dans son bureau, je lui ai exposé la situation et je lui ai aussi dit que j’étais indisposée aujourd’hui. Chose qu’il n’a pas du tout aimé.

La suite fut la pire interaction que je n’ai jamais eu avec un médecin.

Je ne saurais pas retranscrire exactement ni textuellement tout ce qui a été dit. Je me souviens simplement des grandes lignes et de la violence avec lesquelles je les ai prises en pleine tête, sans forme, sans pédagogie, avec une forme de paternalisme que je n’avais encore jamais ressentie.

« À 33 ans, on n’enlève pas les ovaires. Donc vous allez devoir faire des opérations très régulièrement pour nettoyer sinon vos organes vont être atteints ok ? »

« Ces opérations n’ont aucune garantie de fonctionner. Vous ne souffrez pas maintenant ? Vous risquez de souffrir 10 fois plus après une opération. On ne sait pas. Aucune garantie. »

« Vous voulez des enfants ? Parce qu’il faut voir, jusqu’à 38-40 ans vous pouvez essayer. Après on enlève tout, ça sera plus simple. » (Il n’a même pas attendu la réponse à sa question. Pour lui t’es une femme, tu veux des gosses. Point)

« D’où vient l’endométriose ? On n’en sait rien. Est-ce que c’est un cancer ? Officiellement je n’ai pas le droit de vous dire ça. Mais un corps étranger qui pousse dans votre corps est une forme de cancer. »

En réponse à ma question si le fait d’arrêter le gluten pouvait réduire les symptômes : « Le sans gluten et l’endométriose sont tous les 2 à la mode. Ils se sont trouvés »

« Bon là il faut prendre la pilule. Quoi ? Vous n’avez pas confiance en la pilule ? Vous pensez que ça donne le cancer ? » (Je n’avais strictement rien dit sauf que je n’étais pas spécialement pour prendre la pilule car je n’en prenais pas depuis 10 ans)

« La pilule protège du cancer. Bon enfin sauf quand on a un cancer du sein ou qu’on fume. Bref je vous la prescris, vous la prendrez hein ? »

« Bon vous allez faire l’opération ? Je vous conseille dans les 2-3 mois là.»

« Quel dommage que vous soyez indisposée. J’aurais aimé vous faire un examen plus approfondi pour voir si vos organes sont touchés.» (Sachant que la gynéco que j’ai vu après m’a dit qu’on ne pouvait rien voir de mieux que sur l’IRM)

« Vous avez mal pendant vos rapports sexuels ? Normalement les patientes avec de l’endométriose ont très mal. J’aurais pu vous faire un examen où on mime l’acte sexuel et on pourra évaluer la douleur. »

Je crois que cette partie a été le coup de grâce. Et à ce moment là, je n’ai jamais été si heureuse d’avoir eu mes règles avec une semaine d’avance.

Je suis ressortie de là complétement traumatisée, perdue, en colère, choquée.

Je ne savais pas quoi faire. La seule chose qui m’avait paru cohérente dans tout ce dialogue fut la partie où il fallait stopper les règles pour que l’endométriose arrête de se propager.

Alors qu’est-ce que j’ai fait ?

J’ai commencé la pilule…

endométriose

Il m’avait donné une prescription de 6 mois à prendre en continu. Je me suis dit que ça me laisserait le temps de réfléchir et de consulter quelqu’un d’autre.

Quels ont été les effets de la pilule ?

Je ne l’avais pas prise depuis plus de 10 ans. Et en dehors du fait que je n’ai plus mes règles, tout le reste est négatif.

Tout d’abord, mon humeur. J’ai passé les 2 premiers mois au bord de la dépression. À pleurer pour rien, à avoir une humeur fluctuante, à être profondément triste des journées entières, à ne même plus trouver de positif dans ma vie.

Deuxième chose, j’ai pris du poids. À vrai dire je me sens même gonfler un peu plus chaque jour. Mon ventre a doublé de volume.

Troisième effet négatif : c’est le retour des maladies. Avant d’être vegan j’allais tous les mois chez le médecin car j’étais malade chronique. Depuis 3 ans je n’y avais quasiment plus remis les pieds. Depuis Octobre j’y suis déjà retournée 4 fois dont 3 où il m’a mis sous antibio. Pourquoi ? J’ai regardé la compo de ma pilule : LACTOSE.

Pas de secret. Une petite dose de lactose chaque jour m’a fait retombée dans tout ce que j’étais avant : très allergique, à me moucher chaque matin pendant une bonne heure et malade dès que je prends un coup de froid. C’est assez terrible.

Quatrième effet : Ma peau est à nouveau pourrie. Des boutons, une peau sèche et grasse à la fois, des rougeurs. Bref welcome back in 2014…

En vient ma minute véganisme. Comment se soigner quand on est vegan ?
Il n’existe pas UN SEUL médicament qui ne contienne pas de lactose ou de gélatine. Quand j’en ai parlé au pharmacien sa seule alternative a été de me proposer des médicaments au lactase pour m’aider à digérer. Non mais c’est pas que je digère pas, c’est que ça me rend MALADE !!!

Alors je ne sais pas quel abruti a un jour décidé que les médicaments devaient avoir une jolie couleur blanche et que ça serait super cool de récupérer du lactose de on ne sait où pour le foutre dedans mais ça serait bien d’évoluer les gars !

Donc je fais appel à vous sur ce coup, si certaines d’entre vous connaissent une pilule « vegan » ou du moins sans lactose, je suis plus que preneuse car stopper une maladie pour en propager une autre très peu pour moi. J’ai demandé à ma gynéco mais apparemment c’est un concept trop lointain et puis elle a un deal avec un labo avec son petit dépliant tout prêt sur son bureau, elle va pas se faire chier à m’en chercher un autre hein…

Je referme cette parenthèse et j’arrive à la fin de l’histoire.

Nous sommes fin Février et je suis retournée voir une nouvelle gynéco qui m’a été conseillée.
Je vous avouerai que j’y suis allée à reculons, encore bien refroidie de ma dernière consultation.

Et ironie du sort, même en étant sous pilule non stop, j’ai réussi à être indisposée en allant chez elle.

Bis repetita, je me suis rendue au rendez-vous avec mon petit dossier, mon historique et mes questions. Sauf que cette fois j’avais décidé que je ne me ferai pas marcher dessus et que je dirai les choses. Savoir si je devais vraiment continuer la pilule ou s’il y avait d’autres alternatives. Savoir si je devais vraiment me faire opérer même si je risquais de souffrir encore plus après. Toutes ces questions en suspend dans ma tête.

Ça s’est tout de suite mieux passé. Elle était bienveillante et sans jugement. J’ai dit directement que j’étais vegan. Elle a sourit et m’a dit : « Mon fils aussi est vegan alors je connais bien ça. » J’ai répondu « Tant mieux », un brin soulagée.
On a ensuite passé en revue mon historique familiale, ma situation actuelle. Elle ne m’a pas posé de questions intrusives.
Ensuite elle a regardé les résultats d’examen et quelqu’un m’a enfin expliqué mon IRM.

Elle n’a pas voulu savoir ce que m’avait dit le précédent gynéco avant de me donner son diagnostique à elle.

Dans les grandes lignes ce fut le même mais présenté tellement différemment !

Donc oui je dois continuer la pilule même si ça ne me réussit pas. Elle m’en a donné une sans fluctuation de dosage (contrairement au gynéco précédent). Elle m’a dit : Pas de stérilet.

Et oui je dois me faire opérer pour « nettoyer » sinon mes autres organes risquent effectivement d’être touchés.

Je dois repasser un IRM en Mai pour voir l’évolution et prévoir une opération dans les mois qui suivent. Tout en sachant que tout risque d’être pire après l’opération, surtout que je n’ai pas mal et que je ne veux pas d’enfant… Alors est-ce vraiment ma seule alternative ? Est-ce le meilleur choix ? Est-ce que je ne peux pas rester avec cette pilule en continu malgré les désagréments ? Je n’en ai aucune idée.

Pas de happy ending dans cet article, ni même de ending tout court.

Juste un moment de vie, une maladie qui vient d’arriver dans ma vie et que je voulais partager avec vous.

Si vous aussi vous souffrez de cette maladie, je serais ravie d’échanger ici ou en privé pour avoir vos conseils ou vos ressentis.