Si toi aussi tu es devenu complétement accro à Netflix et tu tombes sur des émissions que tu ne pensais jamais regarder, tu comprendras d’où me vient l’inspiration pour cette recette de Poke Bowl Vegan !

Dernièrement je me suis prise de passion pour Terrace House, une émission qui suit 6 japonais dans leur vie de tous les jours (même si je m’étais promis de ne plus jamais regardé de « téléréalité »…).

Mais ma passion pour le Japon m’a fait transgresser cette règle et pour ne parler que du côté alimentation, je suis toujours autant impressionnée devant la beauté de leurs assiettes et le raffinement de leur cuisine ^^

Ça me donne envie de tester toutes ces recettes en version vegan ! Je fais déjà les sushis et les makis vegan ainsi que d’autres plats mais ça permet de découvrir bien plus de recettes comme le curry japonais par exemple. J’adore chercher l’histoire des plats et de comprendre leur origine et leur création.

Mais bon, allons y petit à petit. Pour la première recette j’ai choisi un plat qui vient d’Hawaï et dont l’histoire m’a beaucoup interpellé car c’est un mélange de cultures, c’est un plat inspiré du Chirashi japonais et du Ceviche d’Amérique Latine. 

Il s’agit du Poke bowl (prononcé Pokaï et qui veut dire « dés » en hawaïen) où j’ai décidé de mettre un mélange fusion Asie/Amérique Latine.

Dans la version traditionnelle hawaïenne, il s’agit de thon mariné avec les légumes de notre choix et du riz à sushi.

Le Poke Bowl change un peu des Veggie Bowl dont je vous avais déjà parlé dans cet article.

Si vous connaissez ma passion pour les cuisines du monde et d’ailleurs, c’est le Japon qui m’a permis d’apprivoiser l’alimentation végétale il y a 15 ans déjà avec leur cuisine extrêmement raffinée et saine.

J’adore découvrir de nouvelles saveurs et de nouvelles associations inspirées de plats traditionnels dans des pays lointains et qui bien souvent sont inconnus pour nos papilles.

Je vous propose ici une adaptation vegan de ce plat où le thon sera remplacé par de la pastèque marinée, et visuellement c’est assez troublant !

poke bowl vegan

Avant quand j’allais au restaurant japonais, je prenais souvent le midi une salade avec du poisson cru qui pouvait ressembler au Poke Bowl mais qui n’avait pas ce nom à l’époque.

Et dans cette salade il y a avait une sauce au gingembre que j’adorais particulièrement. C’est ce goût que j’ai tenté de reproduire ici avec ma sauce avocat-gingembre.

 

Poke Bowl Vegan

Ingrédients pour 2 Bowl

poke bowl vegan

Pour la marinade :

1 c. à soupe de sauce soja (tamari)

1 c. à soupe d’huile de sésame

1 c. à café de purée d’arachides

1 c. à soupe de sirop d’agave

1 pointe de wasabi (ajuster selon ses goûts) (1)

1 c. à café de gingembre mariné  (1)

quelques rondelles d’oignons nouveaux (la partie verte)

Pour le riz à sushi :

300 g de riz à sushi (1) + 300 ml d’eau

Pour le bowl :

1/2 pastèque (petite)

1/2 avocat

1 mangue

1 épi de maïs

1 feuille de nori (1) ou des algues paillettes

Graines de chia

Sauce soja

Huile d’olive

Pour la sauce :

1/2 avocat

1 c. à soupe de gingembre mariné

1 pointe de wasabi

le jus d’1/2 citron vert

1/2 c. à café de sauce soja (tamari)

 

Préparation

poke bowl vegan

  1. Dans une assiette creuse mettre tous les ingrédients pour la marinade et mélanger jusqu’à obtenir un liquide homogène
  2. Couper la pastèque en petits dés et les mettre dans l’assiette de la marinade. Bien enrober tous les morceaux et laisser reposer au réfrigérateur au moins 2h
  3. Pendant ce temps, cuire le riz à sushi (2)
  4. Couper l’avocat en deux et conserver une moitié pour faire la sauce. Avec l’autre moitié, couper des dés d’avocats.
  5. Éplucher la mangue et faire des tranches ou des cubes (3)
  6. Couper l’épi de maïs en petits tronçons et le faire revenir à la poêle dans de l’huile d’olive avec un peu de sauce soja
  7. Pour faire la sauce : mixer tous les ingrédients et rectifier l’assaisonnement si besoin
  8. Une fois le riz refroidi (ou tiède) et la pastèque marinée (4), installer tous les ingrédients dans un bowl
  9. Déposer la sauce au centre, ajouter la feuille de nori ciselée et les graines de chia

 

Notes

(1) Vous pouvez trouver le gingembre mariné, le wasabi, le riz à sushi et les feuilles de nori en magasin asiatique ou au rayon Saveurs du monde dans vos supermarchés ou en magasin bio.

(2) Pour la cuisson du riz, mettre 300 ml d’eau dans une casserole + les 300 g de riz. Couvrir la casserole, porter à ébullition puis mettre sur feu doux et cuire à couvert 8 minutes. Au bout des 8 minutes, laisser gonfler le riz sans retirer le couvercle pendant 10 minutes hors feu.

(3) Si vous souhaitez faire une rose de mangue comme sur la photo, il faut prendre un bon morceau, couper des tranches très fines puis les rouler pour former une rose.

(4) Vous pouvez garder la marinade pour assaisonner le riz car ici le riz n’est pas vinaigré comme un riz à sushi traditionnel.

La semaine dernière, vous découvriez la première partie de cet article qui en comptera 5 et qui parlait de « Pourquoi arrêter la viande » ?

Aujourd’hui, je vais tenter de répondre à la question qui brûle toutes les lèvres :

Est-il bon pour la santé de manger des produits animaux ?

Depuis votre enfance, que ce soit à la maison, à l’école, à la télévision, on vous rabâche que les produits animaux sont indispensables pour que vous soyez en bonne santé.

Viande = protéines

Lait = calcium

Poisson = Oméga 3

Alors je sais, je vous demande pendant quelques minutes d’oublier tout ce qui vous a été dit depuis toujours, d’oublier ce qu’on vous a inculqué depuis votre plus jeune âge et de vous ouvrir à une réalité alternative.

Dans cette partie, je vais parler uniquement de la vision scientifique et médicale de ce thème. La souffrance animale qui découle de la consommation de viande et de produits animaux sera traitée dans une autre partie.

En fin d’article vous retrouverez une liste de documentaires et de livres que je vous invite vraiment à visionner/lire pour vous faire votre propre opinion. Car pour tout changement de vie, il est important de s’informer pour changer sa vision et sa façon de pensée par soi même.

 

Sans suspense, la viande rouge est mauvaise pour la santé

Bon je pense que vous ne tombez pas de votre chaise.

Même si pendant longtemps les scientifiques ont gardé cette information relativement confidentielle, on peut dire que ces dernières années ils se sont lâchés et osent dire ouvertement que oui la viande rouge est mauvaise pour la santé, elle est même classée avec les produits carnés transformées comme cancérogènes.

On se souvient tous de cette étude du CIRC (Centre international de recherche pour le cancer) qui a fait grand bruit en 2015 et qui a semé un vent de panique.

Mais est-ce que quelque chose a changé depuis ça ?

Aucune …

On n’en parle plus, on met la tête dans le sable et on attend que ça passe.

On peut clairement voir une dissonance cognitive car d’un côté il y a de plus en plus de maladies liées à la consommation de la viande mais de l’autre, le système est fait de tel sorte que les gens sont encouragés à continuer à manger ces mêmes produits qui les ont rendus malades.

Comme si le lien entre alimentation et maladie était inexistant.

On a bien droit au conseil « 3 produits laitiers par jour » dans les pubs donc j’imagine qu’un jour on aura « 3 portions de viande par semaine pour rester en bonne santé » pour rassurer les gens !

Mais clairement, pourquoi la viande est-elle mauvaise pour la santé ?

C’est parti pour la minute scientifique.

Pour plusieurs raisons :

  • la viande est pauvre en fibre
  • riche en graisse (80%)
  • riche en cholestérol
  • riche en mauvaise protéine
  • elle libère des AGE (toxine) à la cuisson

Mais ce qui est mis en avant par cette étude c’est le rôle du fer héminique (présent dans le sang de la viande) et les nitrates/nitrites utilisés pour la préparation des viandes transformées (additifs servant à la conservation de la viande).

De plus, comme l’explique le Docteur T. Colin Campbell dans le documentaire « Food Choices » :

« Les protéines animales augmentent les niveaux de cholestérol dans le sang, une chose dont la plupart des gens ne sont pas conscients. Elles sont à l’origine de maladies du cœur. Elles augmentent la production de ce qu’on appelle les radicaux libres, des molécules très réactives qui stimulent le vieillissement et encouragent la formation de cancers. Elles stimulent la production de mauvaises hormones, augmentent le niveau d’œstrogènes chez les femmes associés au cancer du sein. »

La viande est très dense en calorie mais ne remplit pas beaucoup l’estomac.
On a donc besoin d’une grande quantité pour être rassasié.

Problème : au vu de la longueur de nos intestins la viande stagne, putréfie et fermente pendant des jours dans le colon.

C’est pourquoi 50 gr de viande transformée consommée quotidiennement accroît le risque de cancer colorectal de 18%. 

Saviez-vous qu’on retrouve dans le colon des aliments qui ont putréfié pendant des années ?

Pas très glamour je vous l’accorde … mais c’est la triste réalité !

produits animaux

Mais le poulet, lui il est bon pour la santé ?

Pas plus désolée.

Certes la viande blanche est une viande plus maigre (67%).

Génial vous vous dites, mais non !

La proportion de cholestérol est du coup plus élevée. En fait le cholestérol se fabrique naturellement dans notre foie, il est donc très mauvais d’en absorber en plus !

Comme l’explique le Docteur John A. McDougall, que ce soit la viande rouge, la viande blanche ou le poisson, ils sont tous « très élevé en gras, protéine et cholestérol et sans fibre ».

L’excès de gras va du coup empêcher le transport de l’oxygène dans nos cellules, c’est à cause de ça que les artères vont se boucher.

Je vous épargne la liste des maladies qui peuvent surgir, mais si vous êtes curieux, faites vos recherches.

Mail il existe un autre problème de salubrité lié aux conditions de vie des volailles dans l’élevage industriel.

Comme l’a révélé l’une des nombreuses enquêtes de L214, les poulets et dindes sont entassés dans des hangars (22 par m2), ils pataugent toute la journée dans leurs excréments et respire un air saturé en ammoniac qui leur brûle les poumons.

Suite à cela, ils doivent subir un traitement puissant aux antibiotiques.

Et ces mêmes antibiotiques se retrouvent dans votre viande.

Sans parler des scandales sanitaires qui régulièrement obligent le massacre de tout un élevage qui n’a pas résisté à un virus.

Et là vous vous dites, « mais c’est bon moi je mange du poulet bio, label rouge, élevé en plein-air, sans OGM » ! Ok mais 84% des volailles en France sont issues de l’élevage intensif et quand vous achetez des plats préparés, que vous allez au restaurant, à la cantine, vous n’avez aucune idée de l’endroit où il vient.

Et le poisson c’est bon pour la santé et c’est pauvre en gras non !?

L’état dramatique de nos océans n’est plus un secret pour personne.

Pas plus tard que la semaine dernière, une nouvelle étude sur les mollusques, les crustacés et le sel a démontré qu’il y avait une présence notable de microplastiques.

En 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans.

Donc vous savez qu’aujourd’hui le problème du poisson et autres espèces aquatiques, qu’il soit de rivière, de mer ou d’océan c’est qu’il est contaminé, extrêmement pollué, trop riche en métaux lourds comme le mercure.

produits animaux

Le thon par exemple, qui est en haut de la chaîne alimentaire concentre tous les polluants, alors que c’est le poisson préféré des gens !

Je ne vous parle même pas des poissons d’élevage qui sont dans des bassins, serrés comme des sardines et de l’UE qui a autorisé qu’ils soient nourris de farine animale si l’éleveur le décide.

Après ils contiennent peut-être certes moins de gras mais ça ne veut pas dire que c’est mieux.

C’est juste moins pire.

Le lait c’est pour les bébés en pleine croissance

Bon là ce n’est pas un scoop.

Ça semble même logique non ?

Et pourtant nous sommes les seuls mammifères à continuer à consommer du lait après le sevrage et qui plus est, un lait qui n’est pas celui de notre mère !

Alors pourquoi nous, animaux humain, boit-on du lait de vache toute notre vie ?

Nous n’avons pas besoin des facteurs de croissance d’une autre espèce ! C’est juste profondément absurde.

Ce cocktail d’hormones est un haut risque de cancer de la prostate.

Je ne vais pas m’étendre sur le sujet du lait, je vous invite à lire l’article : 17 raisons d’arrêter les produits laitiers sur le blog.

Et les œufs c’est quand même bon pour la santé ?

Les œufs sont la source la plus concentrée de cholestérol.

Le jaune d’œuf a déjà mauvaise réputation et une étude canadienne a démontré que manger un jaune d’œuf était presque aussi nocif que la cigarette car il augmente le risque d’athéro-sclérose.

Il est établit depuis longtemps qu’un taux élevé de cholestérol augmente les risques de maladies cardio-vasculaires, et le jaune d’œuf en contient beaucoup.

Et l’œuf c’est un peu comme le lait, il se trouve partout : dans les gâteaux, dans les plats préparés, dans des pains, dans certaines pâtes, même dans certaines boissons et certains steaks « végétariens ».

Ce qui fait que sans s’en rendre compte, la consommation d’œufs peut être très élevée et avoir un impact négatif sur nos artères.

Sans parler, comme pour la production de volailles de l’état déplorable des poules dans les élevages industriels. Une autre enquête de L214  dans un élevage de poules dans l’Ain montrent des images insoutenables : des œufs couverts de poux, des asticots, des cadavres de poules au milieu des œufs à ramasser…

En plus du drame animal c’est également un drame sanitaire. Et ce sont ces mêmes œufs qui se retrouvent dans vos supermarchés ou vos produits tout prêts.

produits animaux

Mais la viande, le poisson et les produits animaux c’est trop bon quand même !

Ouais… Je peux comprendre ce point de vue gustatif, même si je ne le partage plus du tout à l’heure d’aujourd’hui.

Tout est question d’habitude en fait.

Tout vegan a été un mangeur d’animaux et tout vegan vous dira que ça ne lui manque pas du tout, même si ça n’a pas été une étape forcément évidente.

Vous vous dites peut-être qu’il se convainc lui même, qu’il n’y croit pas vraiment. Mais je vous assure que c’est la réalité.

Les rares fois où je sens une odeur d’œuf, ça me donne presque la nausée cette odeur de souffre alors qu’avant j’adorais ça ! C’est la même chose quand je passe devant un rayon boucherie ou poissonnerie, l’odeur du sang, du cadavre est vraiment insoutenable !

Pourquoi ça ne nous manque pas ?

Parce que l’alimentation végétale est tellement riche et diversifiée, tellement naturelle et savoureuse, parce qu’il existe aujourd’hui tellement d’alternatives pour ne jamais se sentir frustré que ce n’est pas possible de regretter le goût du sang.

Mais alors, si on ne peut plus manger tout ça, comment allons-nous faire ? Comment allons-nous apporter à notre corps les besoins essentiels ?

Je pense que vous savez déjà la réponse non ? … Grâce aux végétaux bien sûr.

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de cet article autour du thème des carences.

 

Lectures et documentaires pour vous informer sur le sujet :

  • L’enquête Campbell – T. Collin Campbell (livre)
  • What the health – Documentaire disponible sur Netflix
  • Faut-il manger les animaux ? Jonathan Safran Foer (livre)
  • Food Choice – Documentaire disponible sur Netflix
  • Forks over Knives (la Santé dans l’assiette) – Documentaire disponible sur Netflix
  • Les enquêtes de L214

 

 

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

Je ne vais pas faire dans l’originalité, tu as dû voir cette phrase déjà 40 fois en 3 jours et tu es déjà en mini-dépression post-rentrée !

Mais bon ça y est, le mois de septembre est arrivé et avec lui le retour au train-train quotidien.

Le boulot, l’école, la routine, les repas à préparer le soir quand on est crevé, le manque d’idée, la flemme …  tout ça tout ça …

Alors comme je sais ce que tu ressens, j’ai pensé à toi et j’ai compilé 5 recettes de pâtes vegan à préparer facilement et rapidement pour toute la famille (ou juste pour toi hein ne soyons pas réducteur), et qui te feront sortir des sentiers battus ! Je t’amène en Italie, en Inde, au Japon pour un tour du monde des pâtes vegan.

Cet été j’avais très souvent envie de plats simples et donc je faisais une grosse ratatouille pour la semaine, que je mangeais soit sur une pizza, soit sur des tranches de pain, soit avec des spaghettis ou des coquillettes. Je rajoutais un peu de crème de soja et de levure maltée et le tour est joué :) Délicieux et sans prise de tête !

Mais bon ici je te propose quand même des recettes un peu plus originales pour sortir de l’ordinaire et ravir tes papilles pour lutter contre la morosité qui nous atteint tous en ce début septembre…

Ces recettes peuvent être réalisées avec des pâtes avec ou sans gluten, au choix.

Cannelloni vegan

Ici j’ai préparé des cannellonis mais comme je ne trouve jamais de pâtes spéciales cannellonis, j’ai tout simplement pris des pâtes à lasagnes, que j’ai précuite à l’eau et roulée ensuite.

pâtes vegan

Ingrédients pour un grand plat

  • 250 g de pâtes à lasagne
  • 2 gros poireaux
  • 1 oignon
  • 100 g de tofu fumé
  • 200 g de tofu soyeux

Sauce blanche

  • 100 g de noix de cajou (les faire tremper si possible pendant 2h)
  • 25 g de fécule de maïs
  • 120 ml de lait non sucré
  • 2 c. à soupe de levure maltée
  • 1 c. à café d’ail en poudre
  • 1/2 noix de muscade ( sinon en poudre)
  • Sel et poivre
  • 1 c. à soupe d’huile d’olive

Préparation

  1. Couper les poireaux en julienne et émincer les oignons
  2. Les faire revenir dans un peu d’huile d’olive
  3. Couper le tofu fumé en petits morceaux et les ajouter à la poêle et laisser mijoter à feu moyen une dizaine de minutes, si besoin ajouter un peu d’eau pour éviter que cela accroche.
  4. Une fois les poireaux cuits, ajouter le tofu soyeux, saler, poivrer et mélanger le tout
  5. Laisser revenir quelques minutes
  6. Préchauffer le cours à 210°C, T7
  7. Pendant ce temps, réaliser la sauce : mixer tous les ingrédients pour obtenir un mélange homogène et verser la préparation dans une casserole.
  8. Verser le mélange dans une casserole, démarrer à feu fort tout en mélangeant constamment à l’aide d’une spatule. Quand le mélange commence à prendre, baisser le feu et continuer à mélanger jusqu’à obtention d’une texture assez épaisse. Ajuster l’assaisonnement si besoin
  9. Précuire une à une vos feuilles de lasagnes dans une grande casserole d’eau pour qu’elles soient malléables
  10. Huiler un grand plat allant au four et déposer le mélange poireaux/tofu sur une feuille de lasagne puis la rouler. Répéter l’opération puis aligner les cannellonis dans le plat.
  11. Verser la sauce blanche au dessus, elle doit bien tout recouvrir
  12. Enfourner pendant 30 à 40 minutes
  13. Une fois cuit sortir le plat du four et saupoudrer de levure maltée. Vous pouvez également râper une carotte pour donner un peu de fraicheur. Servir avec une petite salade

 

Les pâtes Chana Dal (SG)

Encore une recette avec les ingrédients du placard. Depuis plusieurs mois, une collègue de Lorelei nous avait rapporté des lentilles spécial Dahl de son voyage en Inde mais je ne connaissais absolument pas ce type de lentilles et je ne les avais jamais encore cuisinées. En me renseignant sur le sujet, j’ai découvert que c’était en fait des petits pois chiches indiens. Personnellement j’appellerais ça des pois chiches cassés. Ils sont petits, sucrés et savoureux, ça n’a rien à voir ni avec les lentilles ni avec les pois chiches tels que nous les connaissons ! 

Je ne sais pas si c’est facile à trouver dans les épiceries spécialisées mais si vous ne les trouver pas, vous pouvez les remplacer par des lentilles corail.

Ça m’a donc donné envie de faire une recette aux saveurs indiennes, loin des plats de pâtes traditionnels italiens mais d’y ajouter aussi une touche asiatique en utilisant des vermicelles de riz :)

pâtes vegan

 

Ingrédients pour 3-4 personnes

  • 1 grosse courgette (500 g)
  • 1 oignon simiane (ou un oignon moyen)
  • 1 poivron rouge
  • 1 tomate
  • 1 mangue
  • 200 g de lentilles indiennes Chana Dal (ou lentilles corail)
  • 150 g de vermicelles de riz
  • 1 boite de lait coco
  • Ail en poudre
  • le jus d’un citron
  • Épices : 1 c. à café de fénugrec, 1 c. à café de curcuma, 1 pincée de gingembre, 1 pincée de curry, 1 pincée de piment
  • 2 c. à soupe de tamari (sauce soja salée)
  • Persil
  • Eau

Préparation

  1. Cuire pendant 10 minutes à l’auto-cuiseur les lentilles indiennes avec 400 ml d’eau, le mélange d’épice et l’ail en poudre (1)
  2. Couper les légumes en morceaux (sauf la mangue) et ajouter les légumes dans l’auto-cuiseur une fois que les lentilles sont cuites (2)
  3. Faire cuire à nouveau 5 minutes
  4. Puis ajouter le lait coco, le tamari, les vermicelles de riz et laisser couvert 5 minutes sans recuire en mode « Keep warm »
  5. Couper la mangue en morceaux et déposer les morceaux crus dans une assiette.
  6. Servir le mélange et ajouter le jus du citron et du persil

Notes :

(1) Si vous n’utilisez pas d’auto-cuiseur, il faut faire tremper les lentilles indiennes 1 heure avant de les cuire et les cuire pendant 20 minutes. Si vous utilisez des lentilles corail, vous pouvez les faire cuire normalement à la casserole 5-10 minutes.

(2) Si vous n’utilisez pas d’auto-cuiseur vous pouvez faire mijoter vos légumes normalement dans un grand faitout et mélanger tous les ingrédients pendant 15-20 minutes.

 

 

Les gyozas

Je ne sais pas si vous connaissez ces raviolis japonais mais ils font parties de mon top 3 des plats de pâtes. Je pensais que ça serait super compliqué à faire mais en fait c’est juste une pâte toute simple, qu’on remplit de la garniture de notre choix et après on fait griller à la poêle ou on cuit au four ou à la vapeur selon le mode de cuisson qu’on préfère.

gyozas vegan

Dans la recette déjà sur le blog ils sont à la ratatouille mais vous pouvez les garnir de plein de choses différentes selon les saisons et selon vos restes : poireaux, patates douces, courge, taro, chou, ciboulette, tofu …

Laissez votre imagination vous guider :)

Recette sur le blog ici : https://www.veganfreestyle.com/gyozas-a-la-ratatouille/

 

Lasagnes aux légumes d’été et lentilles Beluga

J’adore faire des lasagnes, je trouve que c’est un plat super simple, familiale et qui te permet d’avoir des restes pour le lendemain (ou pas …).

Ici j’ai fait des lasagnes avec les légumes de saison donc aubergines, courgettes, tomates mais quand l’hiver arrivera vous pourrez changer la recette pour y intégrer des légumes d’hiver : courge, patate douce, poireaux, épinards etc …

Bon par contre désolée je n’ai pas encore trouvé la formule magique pour faire une belle photo de lasagnes haha ! Mais promis elles sont délicieuses.

lasagnes vegan

Ingrédients pour 4 personnes

  • 160 g de feuilles de lasagnes (ou 8 feuilles) (avec ou sans gluten)
  • 50 g de lentilles beluga(1) (ou lentilles vertes)
  • 1 oignon simiane
  • 2 tomates moyennes
  • 1 petite aubergine
  • 1 petit courgette
  • 100 g de champignons de Paris
  • 1 ail
  • 200 g de sauce tomate (passata ou maison)
  • Herbes de Provence

Pour la sauce béchamel

  • 430 ml de lait soja
  • 1 ail
  • 1 c. à café de tamari
  • 1 c. à café de noix de muscade en poudre
  • 3 c. à soupe de levure maltée
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • 50 g de fécule de maïs (ou 2 c. à soupe de farine de tapioca) (2)

Préparation

  1. Cuire les lentilles Beluga
  2. Préchauffer le cours 210°C – T7
  3. Émincer l’oignon et l’ail et les faire revenir dans un peu d’huile d’olive
  4. Couper la tomate, la courgette, l’aubergine en morceaux et les ajouter à la poêle. Faire dorer quelques minutes
  5. Émincer les champignons et les ajouter à la poêle
  6. Recouvrir le mélange de la sauce tomate passata, les herbes de Provence et laisser mijoter environ 10 minutes à couvert
  7. Pendant ce temps, préparer la sauce béchamel. Dans un mixeur, mettre tous les ingrédients et mixer pour obtenir un mélange homogène
  8. Verser le mélange dans une casserole, démarrer à feu fort tout en mélangeant constamment à l’aide d’une spatule. Quand le mélange commence à prendre, baisser le feu et continuer à mélanger jusqu’à obtention d’une texture assez épaisse de béchamel. Ajuster l’assaisonnement si besoin
  9. Prendre un plat allant au four et le huiler. Déposer une première couche de légumes et un peu de béchamel puis ajouter les feuilles de lasagnes. Renouveler l’opération jusqu’à qu’il n’y ait plus d’ingrédients et terminer par une couche de béchamel
  10. Enfourner pendant 30 à 40 minutes. À mi-cuisson vous pouvez badigeonner le dessus avec un peu d’huile d’olive pour lui donner un côté croustillant

Notes :

(1) La lentille Beluga est considérée comme le caviar des lentilles, elle est petite ronde, et noire et a une forte teneur en protéines, vitamines et minéraux.

(2) Normalement j’utilise toujours la farine de tapioca pour mes crèmes ou fromages végétaux mais je n’en trouve plus en ce moment du coup je propose ici une alternative avec la fécule de maïs.

 

Spaghettis sauce bolognaise

Je n’ai jamais été super fan des spaghettis sauce bolognaise en version omnivore, j’ai toujours trouvé l’odeur assez rebutante mais par contre je les adore en version vegan ! C’est super simple et rapide à faire et en plus on peut varier les ingrédients que l’on met dedans.

pâtes vegan sauce bolognaise

 

J’ai réalisé cette recette pour l’Association Végétarienne de France dans le cadre de la campagne 1,2,3 Veggie pour aider les gens à cuisiner des recettes végétales simples au quotidien.

Voir la recette sur : https://123veggie.fr/recette/spaghetti-sauce-bolognaise-vegetale/

 

Envie de plus d’idées pour des repas simples à faire sur 1 semaine ? pure vegan

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Depuis tout petit on vous dit de ne pas prendre de longues douches, de ne pas laisser couler l’eau quand vous vous lavez les dents, de circuler à vélo plutôt qu’en voiture, de trier vos ordures, d’éteindre la lumière quand vous quittez une pièce.

Tous ces petits gestes du quotidien qui vous donnent bonne conscience et vous permettent de vous la jouer écolo devant vos potes.

Bah quoi, oui vous aussi vous avez envie de sauver la planète non ?

J’ai une triste nouvelle pour vous.

Ça ne sert STRICTEMENT à rien.

C’est comme écoper le Titanic à la petite cuillère.

Mais la bonne nouvelle c’est qu’il existe un truc qui va rattraper toutes ces années perdues.

Un truc tellement simple, qui ne demande presque aucun effort.

Un truc encore plus facile que de couper sa douche au bout de 5 minutes alors qu’on a envie d’y rester encore 10.

Un truc encore plus facile que de vous relevez de votre canapé car vous avez oublié d’éteindre la lumière de la salle de bain.

Un truc encore plus facile que de prendre son vélo sous 40°C alors que vous tueriez pour être dans votre voiture climatisée…

ARRÊTER LA VIANDE

Non ce n’est pas un choix extrême.

Non vous n’allez pas vous couper un membre, renoncer à tout votre héritage ou vous baignez au milieu des requins.

Il vous suffira juste d’aller dans le rayon d’à côté au supermarché.

C’est à la portée d’absolument tout le monde.

Alors pourquoi seulement un pourcentage minime de la population est prêt à prendre cette décision ?

Parce que personne ne donne les bonnes raisons ni pour le devenir ni pour arrêter de consommer des animaux.

Parce que vous ne verrez pas tout cela dans les médias mainstream, gouverné par la finance et les grands groupes industriels.

Parce que ça demande de la recherche et de la volonté de changer son mode de vie, son mode de pensée, son mode de consommation.

Mais vous pouvez le faire. Tout le monde peut le faire.

Pas de recettes magiques.

Juste le désir de faire un peu mieux, chaque jour.

Un peu mieux pour vous, pour votre santé, pour les animaux, pour l’environnement.

pourquoi arrêter la viande

Cet article va être divisé en plusieurs parties et chaque semaine, le dimanche, je posterai un nouvel article sur ce sujet.

Les thèmes suivants vont être abordé :

  1. Tour d’horizon de la société de consommation actuelle
  2. Est-il bon pour la santé de manger des produits animaux ?
  3. Les carences sont-elles inévitables dans une alimentation végétale ?
  4. L’exploitation animale et l’impact écologique
  5. Les changements positifs de l’arrêt des produits animaux

Commençons aujourd’hui par le premier thème qui nous aide à comprendre comment fonctionne notre société de consommation actuelle.

Pourquoi mange t-on de la viande ?

Avouez-le, vous ne savez pas vraiment pourquoi vous mangez de la viande.

Rassurez-vous, pendant longtemps je ne l’ai pas su non plus.

Pourquoi avons-nous tous (ou presque) mangé de la viande dans notre vie ?

Parce qu’on nous l’a appris ? Parce que c’est comme ça ?

On peut dire clairement que c’est devenu une habitude.

Vous ne vous êtes jamais posé la question … sûrement.

Vous vous dites peut-être que vous mangez de la viande parce que c’est bon ?

Parce que c’est riche en fer ?

Parce que c’est plein de protéines pour avoir de beaux muscles ?

Ou tout simplement pour vivre… ?

L’homme aime parfois se comparer à l’homme préhistorique ou au lion chassant sa proie pour se justifier.

Certains évoquent même la chaîne alimentaire.

La totale.

 

Mais d’où vient la viande ?

Vous allez vous dire que cette question peut sembler stupide.

Mais pourtant.

Savez-vous que 30% des enfants n’ont aucune idée de ce qu’est le jambon ?

Étonnant ?

Pas vraiment.

Tout est fait pour qu’ils n’y pensent pas, car clairement, quel enfant a envie de manger Babe ?

La réponse est simple : aucun.

Essayez pour voir. Proposez à votre enfant une petite tranche de Babe, de Bambi ou de Pan-pan pour le dîner, vous verrez sa réponse.

Aujourd’hui tout est fait pour déshumaniser l’animal.

Hop un passage au supermarché et on a les tranches parfaites, sous vide, bien coupées, avec un petit coup de colorant rose pour éviter la couleur grisâtre qui donne pas envie.

Bienvenue dans le mode « prédateur 2.0 ».

 

Appelons un chat un chat

Pour continuer dans la « déshumanisation » le nom de l’animal a été changé.

Pourquoi à votre avis ?

La réponse est claire : pour qu’on oublie ce que c’est.

pourquoi arrêter la viande

Revenons à notre petit Babe. En général, à part pour les oreilles et les pieds de cochon qui ont le mérite d’être vraiment clair, le jambon, la saucisse, le saucisson, l’andouillette, le boudin sont relativement peu identifiables.

Mais si vous faites une recherche pour savoir ce que c’est vraiment, c’est franchement moins glamour …

Allez, on essaie ? Tapez « boudin noir » dans votre moteur de recherche.

Qu’est-ce qu’on lit ?

Ingrédients de base du boudin noir : 1. Sang de porc 2. Graisse de porc 3. Viande de porc 4. Intestin de porc.

Est-ce que sérieusement quelqu’un qui lit ça sur une petite pancarte au supermarché va l’acheter en se disant « Wow ça a l’air vraiment super bon ! » ?

J’en doute sérieusement, pas vous ?

Je ne jette la pierre à personne. On m’a nourri de boudin noir toute mon enfance, et sincèrement je n’avais absolument aucune idée de ce que ça pouvait contenir. Je trouvais même ça mignon comme petit nom … boudin noir …

Puis un jour j’ai su.

Et tout à coup, c’était vachement moins mignon.

Tellement moins que je n’ai plus jamais voulu en manger.

C’est pourquoi ….

Le marketing est là pour nous aliéner

Encore une petite expérience pour vous.

Le soir, quand vous êtes affalé sur votre canapé après une longue journée et que les chaînes de télé ont vendu très cher « votre temps de cerveau disponible » comme disait le PDG d’une grande chaîne, essayez de regarder la pub d’un autre œil.

Une fois qu’on a accepté le postulat qu’on a été manipulé par les pubs pendant des années, ça devient assez marrant de s’amuser à les décrypter à notre tour.

En quelques secondes, vous verrez à quel point les publicités reflètent les angoisses du moment de l’industriel qui tente de rassurer le consommateur.

Des exemples ?

Il y a quelques années, nous avons eu tous les scandales sanitaires avec la vache folle ou la grippe aviaire. Toutes les pubs étaient tournées pour nous garantir l’origine France et le contrôle de la viande, les labels rouges pour la qualité. Comme si les maladies s’arrêtaient à la frontière.

Ces dernières années, on a eu la folie du Made in France. Donc toutes les marques nous dégainaient le petit logo ou la petite phrase pour nous garantir que leur produit avait quelque chose de près ou de loin à voir avec la France.

Puis les vidéos sur les souffrances animales ont fait leur arrivée. Alors il y a eu la pub qui nous montre l’éleveur qui s’occupe de ses animaux comme de la prunelle de ses yeux. On nous invite même à aller visiter les élevages pour voir comme c’est fabuleux. Dommage, on n’a pas encore l’option « visite de l’abattoir ». Je ne comprends vraiment pas pourquoi …

En ce moment, les gens commencent à se rendre compte qu’on les a un peu pris pour des jambons ces dernières décennies et que peut-être que ce qui se trouvait dans leur assiette était quelque peu bourré d’antibiotiques, d’OGM, de pesticides, de conservateurs plus que louches … Alors que se passe-t’il ?

Et bien on a droit à tout l’attirail : « élevé en pleine air, sans OGM, sans antibiotique, sans pesticide, sans conservateur». On n’a jamais eu de la viande si clean ! Mais bon sérieusement vous y croyez vous ?

pourquoi arrêter la viande

Bref je m’arrête là, je pense que vous avez compris le tableau.

Merci d’ailleurs aux lanceurs d’alerte en tout genre, aux films et reportages engagés qui nous permettent de plus en plus d’ouvrir les yeux sur toutes ces pratiques.

 

On n’est pas des carnivores

Désolée de briser vos rêves de grand fauve qui bondit sur son steak au rayon boucherie mais non nous ne sommes pas fait comme un lion (ou comme un chat si vous préférez).

C’est physiologique.

Contrairement à nos amis à 4 pattes, notre intestin est super long. Mais vraiment long !

Genre la surface d’un court de tennis !

Et oui tout ça rentre dans notre corps, ça fait peur, non ?

Oui dorénavant vous ne verrez plus les matchs à Roland Garros de la même façon.

Mais voilà pourquoi notre système digestif est très content quand on se nourrit de végétaux et de céréales.

 

On est des omnivores !

Depuis toujours vous pensez que pour être en bonne santé il faudrait manger de tout ?

En fait pas vraiment.

Mais alors pourquoi tout le monde nous rabâche cette phrase « Il faut manger de tout mais en petite quantité ».

Et bien la réponse est simple : c’est la formule magique pour faire plaisir à toutes industries agro-alimentaire, ne froisser aucun lobby mais également pour rassurer le consommateur.

Alors oui on est capable de manger de tout.

Mais ça ne veut pas dire que l’on doit manger de tout, tout le temps !

Un peu de viande, un peu de beurre, un peu d’œuf, un peu de légumes, un petit fruit, un peu d’huile d’olive, un peu de lait, un petit verre de vin avec un petit bout de fromage, un peu de chocolat, un peu de sucre, un peu de…

Ça commence à faire sérieusement BEAUCOUP d’un peu !

Et l’être humain a toujours du mal à être raisonnable.

« Je vais boire un peu de vin ce soir … Oups j’ai fini la bouteille »

« Je vais manger un carré de chocolat après le repas… Oups j’ai mangé la plaquette »

Bref on est tous pareil.

Et au final c’est notre corps qui en pâtit et qui se retrouve comme une décharge incapable de tout trier.

Notre système digestif est fait pour manger des aliments facilement assimilables et surtout rapidement, comme les végétaux, les céréales, les légumineuses (en petite quantité).

Des civilisations entières ont survécu sur la base des féculents et non de la viande (le riz en Asie, les pommes de terre en Amérique Latine, le blé au Moyen-Orient, etc…). La viande a toujours été une très petite part de l’alimentation.

Maintenant que nous avons fait le tour de toutes les croyances erronées que l’on nous inculque, attaquons-nous au cœur du problème : est-ce que au moins toutes ces choses qu’on nous vend sont bonnes pour nous et pour notre corps ?

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour la deuxième partie de cet article fleuve !

 

Pour aller plus loin :

Cowspiracy

L’adieu au steak

Le discours de votre vie de Gary Yourowsky

L214 Ethique et Animaux

No Steak – Aymeric Caron (livre)

(si ces liens ne marchent plus, faites la rechercher par vous même car il arrive souvent qu’ils soient supprimés de Youtube).

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

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Une recette bien estivale à vous proposer aujourd’hui : une tarte vegan façon tian aux légumes d’été. Je ne pensais pas la partager au début car c’était une recette sur le pouce mais vu son succès auprès de vous sur Facebook et Instagram je me suis dit qu’elle avait l’air de vous intéresser :)

L’idée m’est venue en souvenir d’un plat provençal que je mangeais très souvent chez mes grands-parents : le tian de légumes. Plat qui se fait normalement sans pâte et qui est d’ailleurs être naturellement vegan !

Le tian de légumes, ce sont de fines tranches d’aubergines, courgettes, tomates et oignons, des herbes de Provence et de l’huile d’olive, le tout cuit au four.

Et voilà la base de ma tarte pour cette recette. Plutôt facile non ? 

tarte vegan

Ici j’ai fait une légère variante pour cette tarte mais ça reste l’idée du tian-tarte :)

Ensuite reste la question de la pâte. Vous pouvez optez pour une pâte brisée ou une pâte feuilletée.

Personnellement j’ai déjà tenté de faire des pâtes feuilletées vegan mais le résultat n’était pas très concluant, puis avec cette chaleur, je vous laisse imaginer à quelle vitesse la margarine va fondre sous vos doigts !!

Donc pour cette recette de tarte vegan j’ai acheté une pâte feuilletée sans beurre en magasin bio mais on en trouve maintenant dans tous les supermarchés. Pour les sans gluten, on trouve également facilement des pâtes sans beurre et sans gluten.

Mais vous pouvez également réaliser une tarte à base de pâte brisée et je vais vous mettre ma recette de pâte brisée ci-dessous.

Recette de la tarte vegan façon tian

tarte vegan

Ingrédients :

  •  1 pâte brisée* (voir recette ci-dessous) ou feuilletée avec ou sans gluten
  • 2 courgettes
  • 1 aubergines
  • 1 poivron
  • 1 grosse tomate
  • Herbes de Provence
  • Huile d’olive
  • Sel & Poivre
  • Basilic frais

Préparation :

  1. Préchauffer le four à 180°C – T6
  2. Couper les courgettes et les aubergines en fines tranches
  3. Coupez le poivron en gros carrés
  4. Pré-cuire les courgettes, aubergines et poivron à la vapeur une dizaine de minutes (je préfère précuire car lorsque je les mets crus ça relâche trop d’eau)
  5. Pendant ce temps, couper la tomate en gros morceaux et la faire cuire tout simplement dans une casserole une dizaine de minutes avec un peu d’herbes de Provence et de sel. Réserver
  6. Déposer la pâte dans un plat allant au four et piquer le fond avec une fourchette
  7. Alterner chaque tranches : courgette, aubergine, poivron et recouvrir tout le fond de tarte avec les légumes
  8. Ajouter les herbes de Provence, le sel et un filet d’huile d’olive
  9. Enfourner 15 minutes à T6
  10. Au bout de 15 minutes, sortir la tarte et ajouter encore un filet d’huile d’olive pour que les légumes ne se dessèchent pas
  11. Enfourner à nouveau minimum 15 minutes
  12. Vérifier la cuisson de la pâte et des légumes, si ce n’est pas tout à fait cuit ajouter encore 5 à 10 minutes
  13. Déposé les morceaux de tomates que vous avez cuit préalablement dans la casserole sur la tarte avant de servir et ajouter du basilic ciselé. Ajuster l’assaisonnement si besoin.

 

Recette de la pâte brisée vegan :

Ingrédients

• 200 g de farine
• 4 cl d’huile d’olive
• 10 cl d’eau tiède
• Herbes de Provence (option)

Préparation

1. Allumer le four T7 (210°)
2. Mélanger la farine avec les ingrédients.
3. Travailler la pâte et former une boule
4. Filmer avec du papier transparent la boule et la laisser reposer au réfrigérateur
au moins 30 min
5. Étaler la pâte et l’installer dans un plat à tarte
6. Pré-cuire 10 minutes au four T6 (180°)
7. Garnir la pâte (voir ci-dessus)
8. Cuire pendant 30 minutes

 

Vous pouvez bien évidemment imaginer des variantes pour cette recette avec d’autres légumes et vous pouvez la servir aussi bien à l’apéro, qu’en pique-nique ou en repas sur le pouce accompagné d’une bonne salade fraîcheur !

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La saison des barbecues est officiellement ouverte ! Pour ma part j’ai déjà commencé depuis un bon mois et je ne compte pas m’arrêter :)

Il y a quelques jours j’ai déjà partagé avec vous le petit guide pour faire le barbecue vegan parfait, cliquez ici pour lire l’article. Et aujourd’hui je vous propose une recette que j’adore faire quand j’ai des invités ou que je dois préparer des barbecues avec des omnis. Ils sont toujours bluffés par le goût et la texture de mes brochettes de seitan.

Le secret de ces brochettes de seitan est la marinade, une recette un peu différente de celle que je propose dans l’autre article.

Il y a beaucoup d’ingrédients dans cette recette mais elle reste assez simple à faire, il s’agit surtout d’assembler, de faire mariner et de cuire les brochettes, donc ce n’est pas plus compliqué que n’importe quelle autre recette de barbecue classique :)

Servez ces brochettes avec l’une des sauces proposées dans mon article « Comment faire un barbecue vegan« .

brochettes de seitan

Ingrédients pour les brochettes de seitan mariné pour 8 à 10 brochettes

Pour le seitan :

  • 190 g du gluten de blé (seitan), attention ce n’est pas de la farine de blé ;-)
  • 1 c. à soupe de farine de pois chiche
  • 10 cl de sauce soja tamari
  • 10 cl  d’eau
  • 1 c. à café de paprika fumé
  • 1 c. à café de poudre à chili (sinon paprika/cumin)
  • 1 c. à soupe d’ail en poudre
  • 1 pincée de piment
  • Poivre

Pour la marinade :

  • 4 c. à soupe de sauce tomate
  • 2 c. à soupe de moutarde à l’ancienne
  • 2 c. à soupe de sirop d’agave
  • 1 c. à café de paprika fumé
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • 2 c. à soupe de tamari (sauce soja salée)
  • un peu d’eau pour diluer

Les légumes :

  • 6 petites courgettes de Nice
  • 16 tomates cerises
  • 1 poivron rouge
  • 2 épis de maïs

La marinade des légumes :

  • 5 cl de sauce soja tamari
  • 10 cl d’eau
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • 2 c. à soupe du sirop d’agave
  • 1 c. à café de paprika fumé
  • Poivre

brochettes de seitan

Préparation du seitan

  1. Mélanger tous les ingrédients dans un récipient sauf la farine de gluten
  2. Ajouter la farine et mélanger jusqu’à ce que ça forme une pâte uniforme. Si la pâte est trop liquide ou pas assez liquide, ajuster en ajoutant de l’eau ou du gluten de blé.
  3. Lui donner la forme d’un gros boudin
  4. Enrouler le seitan dans un linge ou une gaze stérile, ficeler le tout comme un rôti
  5. Ne pas trop serrer car le seitan va gonfler un peu
  6. Cuire le seitan dans le bouillon (eau + tamari ou bouillon de légumes) à feu moyen pendant 30 min, ça doit légèrement bouillonner mais pas trop
  7. Une fois cuit, déficeler le seitan et attendre qu’il refroidisse
  8. Le couper en cubes ou la forme souhaitée pour vos brochettes

Préparation de la marinade du seitan

  1. Mélanger tous les ingrédients de la marinade du seitan dans un grand plat
  2. Déposer les morceaux de seitan dans le plat, bien les enrober de la sauce et laisser reposer minimum 2h.
  3. De temps en temps, retourner les morceaux et laisser encore reposer jusqu’à la création des brochettes

Préparation des légumes

  1. Coupez les courgettes et les poivrons en morceaux
  2. Coupez les maïs en 4 ou 5 morceaux à l’aide d’un couteau à pain

Préparation de la marinade des légumes

  1. Mélanger tous les ingrédients de la marinade des légumes dans un grand plat
  2. Déposer les morceaux de légumes découpés et les tomates cerises dans le plat et laisser reposer pendant au moins 2h en mélangeant régulièrement les légumes

brochettes de seitan

Préparation et cuisson des brochettes de seitan

  1. Prendre des piques à brochettes et embrocher en alternant : une morceau de seitan et deux morceaux de légumes
  2. Déposer les brochettes sur le barbecue, la plancha ou même vous pouvez les cuire au four dans le plat de la marinade et laisser cuire entre 10 et 20 minutes selon la température. Ça doit être caramélisé.
  3. Déposer également les épis de maïs sur le barbecue et les laisser cuire également 10 à 20 minutes.
  4. Servir immédiatement

Et voilà pour une belle recette de barbecue vegan, qui ravira toutes les papilles ! Pour plus d’inspiration, rendez-vous sur l’article « Comment faire un barbecue vegan » !

Envie d’idées d’apéro avant de déguster le barbecue ? Découvrez notre nouvel ebook Apéro « Vegan Chill » disponible sur le blog.